DEPISTAGE du CANCER du SEIN
https://cancersdusein.e-cancer.fr/
L'autoexamen par la patiente est à déconseiller:
Autrefois il était conseillé tous les mois à partir de l'âge de 20 ans.
le meilleur moment, jusqu'à la ménopause, c'est une semaine après les règles.
examen sous la douche ou dans le bain avec l'eau savonneuse.
palper le sein droit avec la main gauche, le sein gauche avec la main droite.
déplacer la main à plat sur le sein, en recherchant tout nodule suspect.
même opération, à sec, couché sur le dos en plaçant un coussin sous l'épaule.
devant le miroir bras baissés, puis bras levés rechercher une déformation.
presser le mamelon de chaque sein pour vérifier l'absence d'une excrétion.
en cas de découverte d'une anomalie elle doit être montrée au médecin.
Mais l'intérêt de l'autoexamen systématique est discuté:
sa balance bénéfice/risque serait défavorable.
il conduirait à un nombre important de biopsies à résultat bénin.
il augmenterait l'anxiété des patientes.
Examen par le médecin:
A 25 ans examen systématique:
consultation avec palpation des seins à renouveler tous les ans.
interrogation sur les antécédents familiaux.
évaluation du risque pour les patientes de 25 à 50 ans.
suivi de la patiente en fonction des antécédents et des risques.
En cas d'antécédents familiaux:
lorsqu'il y a 3 antécédents de cancer du sein dans une même lignée,
ou 2 antécédents dont un survenu avant 40 ans ou un des cancers bilatéral,
faire une mammographie tous les ans à partir de 30 ans.
l'IRM évitant l'irradiation, a une grande sensibilité et une mauvaise spécificité.
en plus faire un examen clinique tous les 6 mois.
Femmes trans (de sexe génétique masculin):
elles seront particulièrement surveillées à cause de l'hormonothérapie massive.
Il ne semble pas raisonnable de revenir au dépistage purement clinique.
Mammographie:
La mammographie doit être précédée d'un examen clinique:
et la patiente sera informée des avantages et inconvénients du dépistage.
Faire une mammographie de dépistage tous les 2 ans de 50 ans à 74 ans:
en cas de facteur héréditaire: mammographie tous les ans à partir de 30 ans.
Eviter la caféine les jours précédant l'examen (café, thé, chocolat).
La mammographie détecte des lésions avant qu'elles ne soient palpables.
L'exposition aux rayons X est faible et le danger est insignifiant.
Pendant cet examen le sein est comprimé pour obtenir une image plus nette.
Mais la compression, même si elle peut être sensible, n'est pas dangereuse.
Que les seins soient gros ou petits, le risque de cancer est le même.
Ce moyen de prévention peut sauver des vies, mais il faut beaucoup de clichés.
En dépistant 1.000 femmes de 50 à 59 ans pendant 7 à 10 ans on éviter 1 décès.
Connaître le risque de surdiagnostic:
les faux positifs sont nombreux.
dans les vrais positifs certains cancers évolueront peu.
les vrais cancers du sein ne seront pas tous la cause du décès.
la détection de lésions de plus en plus petites favorise le surdiagnostic.
Après 75 ans le risque ne disparaît pas, continuer à proposer les mammographies.
Classification d'après la mammographie: ACR (American College of Radiology) ACR 0: cotation d'attente, des investigations complémentaires sont nécessaires. ACR 1: mammographie normale. ACR 2: anomalies bénignes, surveillance et examens complémentaires sont inutiles. ACR 3: anomalie probablement bénigne, surveillance à court terme conseillée. ACR 4: anomalie indéterminée ou suspecte qui indique une vérification histologique. ACR 5: anomalie évocatrice d'un cancer. Toujours tenir compte du contexte clinique et des clichés antérieurs. |
Tomosynthèse mammaire:
C'est une mammographie en 3 dimensions.
Elle peut être pratiquée en cas de lésion douteuse à la mammographie.
Elle ne rentre pas dans le programme de dépistage habituel.
Elle soumet à une irradiation plus importante que la mammographie simple.
IRM:
Elle détecte plus de lésions que la mammographie.
Elle peut se discuter dans un sein hyperdense, mal lisible en mammographie.
Mais elle est aussi une cause de surdiagnostics.
Cas justifiant une consultation d'oncogénétique:
Critères familiaux:
ou 3 cas de cancer du sein ou de l'ovaire dans une parenté du 1er degré.
ou 3 cas du 1e ou 2e degré si la transmission est faite par un homme.
ou 2 cas de K du sein dans une parenté du 1e degré dont 1 cas < 40 ans.
ou 2 cas de K du sein dans une parenté du 1e degré avec 1 cas masculin.
ou 2 cas dans une parenté du 1e degré dont 1 cas est un cancer de l'ovaire.
Critères individuels:
association d'un cancer du sein et d'un cancer primitif de l'ovaire.
cancer du sein chez un homme.
cancer du sein diagnostiqué à moins de 35 ans.
cancer de l'ovaire à moins de 61 ans.
Evolution d'un cancer débutant:
En 8 ans il atteint 3mm, c'est le stade infra-radiologique.
Entre la 8e et la 11e année il atteint 1cm: c'est le stade infra-clinique.
Inconvénients:
Surdiagnostics:
5 à 10% des cancers détectés au dépistage sont des faux positifs.
Biopsies inutiles:
certaines images de microcalcifications imposent le diagnostic.
mais il peut s'agir de lésions bénignes.
Il n'est pas possible de reconnaître l'avenir d'un cancer in situ:
il n'existe aucun moyen de savoir s'il évoluera ou non.
Cancers radio-induits:
les risques liés à l'irradiation sont faibles.
cet inconvénient est évité par le dépistage avec l'IRM du sein.
DEPISTAGE du CANCER du SEIN
https://cancersdusein.e-cancer.fr/
L'autoexamen par la patiente est à déconseiller:
Autrefois il était conseillé tous les mois à partir de l'âge de 20 ans.
le meilleur moment, jusqu'à la ménopause, c'est une semaine après les règles.
examen sous la douche ou dans le bain avec l'eau savonneuse.
palper le sein droit avec la main gauche, le sein gauche avec la main droite.
déplacer la main à plat sur le sein, en recherchant tout nodule suspect.
même opération, à sec, couché sur le dos en plaçant un coussin sous l'épaule.
devant le miroir bras baissés, puis bras levés rechercher une déformation.
presser le mamelon de chaque sein pour vérifier l'absence d'une excrétion.
en cas de découverte d'une anomalie elle doit être montrée au médecin.
Mais l'intérêt de l'autoexamen systématique est discuté:
sa balance bénéfice/risque serait défavorable.
il conduirait à un nombre important de biopsies à résultat bénin.
il augmenterait l'anxiété des patientes.
Examen par le médecin:
A 25 ans examen systématique:
consultation avec palpation des seins à renouveler tous les ans.
interrogation sur les antécédents familiaux.
évaluation du risque pour les patientes de 25 à 50 ans.
suivi de la patiente en fonction des antécédents et des risques.
En cas d'antécédents familiaux:
lorsqu'il y a 3 antécédents de cancer du sein dans une même lignée,
ou 2 antécédents dont un survenu avant 40 ans ou un des cancers bilatéral,
faire une mammographie tous les ans à partir de 30 ans.
l'IRM évitant l'irradiation, a une grande sensibilité et une mauvaise spécificité.
en plus faire un examen clinique tous les 6 mois.
Femmes trans (de sexe génétique masculin):
elles seront particulièrement surveillées à cause de l'hormonothérapie massive.
Il ne semble pas raisonnable de revenir au dépistage purement clinique.
Mammographie:
La mammographie doit être précédée d'un examen clinique:
et la patiente sera informée des avantages et inconvénients du dépistage.
Faire une mammographie de dépistage tous les 2 ans de 50 ans à 74 ans:
en cas de facteur héréditaire: mammographie tous les ans à partir de 30 ans.
Eviter la caféine les jours précédant l'examen (café, thé, chocolat).
La mammographie détecte des lésions avant qu'elles ne soient palpables.
L'exposition aux rayons X est faible et le danger est insignifiant.
Pendant cet examen le sein est comprimé pour obtenir une image plus nette.
Mais la compression, même si elle peut être sensible, n'est pas dangereuse.
Que les seins soient gros ou petits, le risque de cancer est le même.
Ce moyen de prévention peut sauver des vies, mais il faut beaucoup de clichés.
En dépistant 1.000 femmes de 50 à 59 ans pendant 7 à 10 ans on éviter 1 décès.
Connaître le risque de surdiagnostic:
les faux positifs sont nombreux.
dans les vrais positifs certains cancers évolueront peu.
les vrais cancers du sein ne seront pas tous la cause du décès.
la détection de lésions de plus en plus petites favorise le surdiagnostic.
Après 75 ans le risque ne disparaît pas, continuer à proposer les mammographies.
Classification d'après la mammographie: ACR (American College of Radiology) ACR 0: cotation d'attente, des investigations complémentaires sont nécessaires. ACR 1: mammographie normale. ACR 2: anomalies bénignes, surveillance et examens complémentaires sont inutiles. ACR 3: anomalie probablement bénigne, surveillance à court terme conseillée. ACR 4: anomalie indéterminée ou suspecte qui indique une vérification histologique. ACR 5: anomalie évocatrice d'un cancer. Toujours tenir compte du contexte clinique et des clichés antérieurs. |
Tomosynthèse mammaire:
C'est une mammographie en 3 dimensions.
Elle peut être pratiquée en cas de lésion douteuse à la mammographie.
Elle ne rentre pas dans le programme de dépistage habituel.
Elle soumet à une irradiation plus importante que la mammographie simple.
IRM:
Elle détecte plus de lésions que la mammographie.
Elle peut se discuter dans un sein hyperdense, mal lisible en mammographie.
Mais elle est aussi une cause de surdiagnostics.
Cas justifiant une consultation d'oncogénétique:
Critères familiaux:
ou 3 cas de cancer du sein ou de l'ovaire dans une parenté du 1er degré.
ou 3 cas du 1e ou 2e degré si la transmission est faite par un homme.
ou 2 cas de K du sein dans une parenté du 1e degré dont 1 cas < 40 ans.
ou 2 cas de K du sein dans une parenté du 1e degré avec 1 cas masculin.
ou 2 cas dans une parenté du 1e degré dont 1 cas est un cancer de l'ovaire.
Critères individuels:
association d'un cancer du sein et d'un cancer primitif de l'ovaire.
cancer du sein chez un homme.
cancer du sein diagnostiqué à moins de 35 ans.
cancer de l'ovaire à moins de 61 ans.
Evolution d'un cancer débutant:
En 8 ans il atteint 3mm, c'est le stade infra-radiologique.
Entre la 8e et la 11e année il atteint 1cm: c'est le stade infra-clinique.
Inconvénients:
Surdiagnostics:
5 à 10% des cancers détectés au dépistage sont des faux positifs.
Biopsies inutiles:
certaines images de microcalcifications imposent le diagnostic.
mais il peut s'agir de lésions bénignes.
Il n'est pas possible de reconnaître l'avenir d'un cancer in situ:
il n'existe aucun moyen de savoir s'il évoluera ou non.
Cancers radio-induits:
les risques liés à l'irradiation sont faibles.
cet inconvénient est évité par le dépistage avec l'IRM du sein.