INSTABILITE VESICALE chez l'ADULTE ou hyperactivité vésicale (fréquent)
La vessie se contracte avant d'être remplie, avec un besoin urgent d'uriner
Clinique:
Age:
à partir de 40 ans, la prévalence augmente avec l'âge.
Urgenturie:
délai d'attente court entre le besoin d'uriner et la miction.
sujet normal, délai entre besoin d'uriner et mictio:..... .........15 minutes.
urgence mictionnelle peu sévère, attente possible..............10 à 15 minutes.
urgence mictionnelle sévère, attente possible......................moins de 2 minutes.
déclenchement du besoin d'uriner par le bruit de l'eau.
déclenchement du besoin d'uriner en arrivant chez soi syndrome du paillasson.
Pollakiurie diurne et nocturne:
> 8 mictions le jour ou > 1 miction la nuit (1 miction nocturne c'est normal).
ne tenir compte que des mictions qui réveillent le patient.
ne pas tenir compte des mictions au cours d'une insomnie.
Altération de l'image de soi:
crainte des fuites et des odeurs.
Test à la bandelette urinaire:
nitriturie et leucocyturie.
Faire remplir un calendrier mictionnel:
noter l'heure et le volume des mictions pendant 3 jours.
Examen:
toucher rectal chez l'homme pour palper la prostate.
rechercher un globe vésical.
Incontinence associée ou non:
elle peut être d'un volume important.
les fuites d'urines peuvent survenir la nuit en décubitus.
les fuites d'urines peuvent être accompagnées d'une sensation douloureuse.
c'est une incontinence avec impériosité ou incontinence mixte.
X différent de l'incontinence urinaire commune qui apparaît au cours des efforts.
Examens complémentaires:
L'examen clinique est généralement suffisant.
Un examen des urines à la bandelette éliminera une infection urinaire.
Créatininémie.
Echographie:
volume de la prostate chez l'homme.
recherche d'un résidu vésical.
Cystoscopie:
vessie de lutte.
La débitmétrie n'est pas nécessaire en première intention.
La cystomanométrie n'est pas, non plus, nécessaire en première intention:
c'est un examen invasif.
contractions dépassant une pression de 15cm d'eau pendant le remplissage.
Causes et corrélations:
Essentielles:
80% des instabilités vésicales sont idiopathiques, surtout chez la femme.
trouble vésico-sphinctérien d'une vessie qui ne tolère pas la distension.
besoin d'uriner pour un volume mictionnel de 150 mL.
Vésicales:
cystite aiguë simple, cystite interstitielle.
vieillissement du détrusor, la prévalence de l'hyperactivité est liée à l'âge.
lithiase de la vessie.
tumeur de la vessie.
Sous-vésicales:
hypertrophie bénigne de la prostate chez l'homme.
maladie du col, sclérose du col.
urétrite.
Périvésicales:
pathologie ano-rectale: fécalome, hémorroïdes, fissure anale.
pathologie infectieuse de contact: sigmoïdite, salpingite, péritonite.
compression de la vessie par une tumeur pelvienne, un fécalome, l'obésité.
chez la femme: fibrome de l'utérus, prolapsus génital, vaginite.
grossesse.
Neurologiques:
hyperactivité du détrusor par dysfonctionnement du centre inhibiteur frontal.
traumatisme de la moelle épinière.
on aussi peut observer l'instabilité vésicale dans:
les séquelles d'accident vasculaire cérébral.
la maladie de Parkinson.
la sclérose en plaques.
la démence.
Iatrogènes:
diurétiques.
caféine.
Psychologiques:
réflexe conditionné en arrivant devant la porte de son appartement.
les émotions.
Orientation thérapeutique:
Education thérapeutique:
voir instabilité vésicale - CONSEILS.
Règles hygiéno-diététiques:
réduction des apports hydriques, par exemple avant d'aller à un spectacle:
mais au cours des 24 heures boire suffisamment, pas moins de 1 litre.
et réduire les boissons après 18 heures en cas de lever nocturne.
éviter les eaux gazeuses.
réduction du surpoids, l'obésité augmente la pression intra-abdominale..
suppression de la caféine (café, thé, Coca).
suppression d'un diurétique le soir, le prescrire de préférence le matin.
Au moment des urgenturies:
quand vient l'envie d'uriner, allonger volontairement le délai de la miction.
pour cela, se mettre en position assise, jambes croisées, serrer les cuisses.
contracter les adducteurs et le périnée pendant plus d'une minute.
relâcher la paroi abdominale en vérifiant que le ventre reste mou.
puis marcher en récitant une poésie pour orienter l'attention ailleurs.
ou fermer les yeux et compter à rebours à partir de 100 pour fixer l'attention.
le but et d'améliorer la tolérance de la vessie à la distension.
Rééduquer la vessie:
programmer les vidanges de la vessie pour augmenter sa tolérance.
vider la vessie toutes les heures pendant la première semaine.
puis toute les heures et demi la deuxième semaine.
puis toute les deux heures la troisième semaine.
et ainsi de suite jusqu'à un espacement des mictions de 3 à 4 heures.
autrement dit faire accepter à la vessie un volume de plus en plus important.
noter les résultats sur un calendrier mictionnel avec le nombre de fuites.
Rééducation du plancher pelvien sans appareillage:
commencer par faire un calendrier mictionnel pendant 3 j. pour avoir un repère.
après avoir vidé la vessie, s'asseoir ou s'allonger genoux fléchis.
contracter les muscles du périnée pendant 10 secondes.
relâcher les muscles pendant 10 secondes.
respirer calmement et relâcher les autres muscles pendant l'exercice.
répétez ces cycles contraction décontraction 10 fois de suite.
et renouvelez l'exercice 3 fois par jour.
refaire un 2è calendrier mictionnel pendant 3 jours pour comparer les résultats.
Thérapie cognitivo-comportementale:
elle est utile pour prendre conscience des mécanismes physiologiques.
elle modifie les comportements inadaptés de la miction.
elle apprend à supprimer les mictions de précaution.
elle permet une inhibition du cortex au moment de la perception du besoin.
elle corrige se syndrome du paillasson en arrivant devant la porte du domicile.
elle apprend à espacer les mictions pour augmenter la capacité vésicale.
elle demande une forte motivation pour parvenir au contrôle de la vessie.
Médicaments:
anticholinergique: solifénacine 5 ou 10mg
bêta-3 adrénergique: mirabégron 50mg, 1co/j.
ils peuvent être associés, mais ne sont pas sans effets secondaires.
un traitement de 2 mois est nécessaire pour évaluer l'efficacité du médicament.
chez la femme ménopausée: estrogénothérapie locale.
La toxine botulinique:
c'est une solution pour l'hyperactivité du détrusor d'origine neurologique:
sclérose en plaques et traumatisme de moelle.
injection de toxine botulinique type A:
200 à 300 U injectées en 30 points dans le muscle vésical.
l'injection se fait sous cystoscopie, l'effet dure environ 6 mois.
Neurostimulation non invasive des racines sacrées:
stimulation du nerf tibial postérieur avec un courant électrique:
une électrode est placée au dessous de la malléole interne droite.
l'autre électrode est située 10 à 15 cm au dessus.
la stimulation des racines sacrées décontracte le détrusor.
cette stimulation complète la rééducation périnéale et la kinésithérapie.
Neuromodulation invasive de la 3è racine sacrée:
à dproposer si la stimulation non invasive est efficace.
le stimulateur électrique est implanté dans la fesse:
c'est un traitement de 2e intention.
la neurostimulation traite aussi l'incontinence anale si elle est associée.
un échappement est observé la 3e ou la 4e année.
Chrirurgie:
plastie d'agrandissement de la vessie.
Un pis aller:
l'étui pénien avec un collecteur d'urine peut permettre des sortie prolongées.
Traitement étiologique:
s'il y a lieu.
______________________________________________________________
solifénacine: Solifénacine Evolugen 5 ou 10 mg
mirabégron: Betmiga 25 ou 50mg
toxine botulinique type A: Botox
estrogénothérapie locale: Colpotrophine, supprimé en France, existe en Espagne
stimulation de S3: Urostim II
INSTABILITE VESICALE chez l'ADULTE ou hyperactivité vésicale (fréquent)
La vessie se contracte avant d'être remplie, avec un besoin urgent d'uriner
Clinique:
Age:
à partir de 40 ans, la prévalence augmente avec l'âge.
Urgenturie:
délai d'attente court entre le besoin d'uriner et la miction.
sujet normal, délai entre besoin d'uriner et mictio:..... .........15 minutes.
urgence mictionnelle peu sévère, attente possible..............10 à 15 minutes.
urgence mictionnelle sévère, attente possible......................moins de 2 minutes.
déclenchement du besoin d'uriner par le bruit de l'eau.
déclenchement du besoin d'uriner en arrivant chez soi syndrome du paillasson.
Pollakiurie diurne et nocturne:
> 8 mictions le jour ou > 1 miction la nuit (1 miction nocturne c'est normal).
ne tenir compte que des mictions qui réveillent le patient.
ne pas tenir compte des mictions au cours d'une insomnie.
Altération de l'image de soi:
crainte des fuites et des odeurs.
Test à la bandelette urinaire:
nitriturie et leucocyturie.
Faire remplir un calendrier mictionnel:
noter l'heure et le volume des mictions pendant 3 jours.
Examen:
toucher rectal chez l'homme pour palper la prostate.
rechercher un globe vésical.
Incontinence associée ou non:
elle peut être d'un volume important.
les fuites d'urines peuvent survenir la nuit en décubitus.
les fuites d'urines peuvent être accompagnées d'une sensation douloureuse.
c'est une incontinence avec impériosité ou incontinence mixte.
X différent de l'incontinence urinaire commune qui apparaît au cours des efforts.
Examens complémentaires:
L'examen clinique est généralement suffisant.
Un examen des urines à la bandelette éliminera une infection urinaire.
Créatininémie.
Echographie:
volume de la prostate chez l'homme.
recherche d'un résidu vésical.
Cystoscopie:
vessie de lutte.
La débitmétrie n'est pas nécessaire en première intention.
La cystomanométrie n'est pas, non plus, nécessaire en première intention:
c'est un examen invasif.
contractions dépassant une pression de 15cm d'eau pendant le remplissage.
Causes et corrélations:
Essentielles:
80% des instabilités vésicales sont idiopathiques, surtout chez la femme.
trouble vésico-sphinctérien d'une vessie qui ne tolère pas la distension.
besoin d'uriner pour un volume mictionnel de 150 mL.
Vésicales:
cystite aiguë simple, cystite interstitielle.
vieillissement du détrusor, la prévalence de l'hyperactivité est liée à l'âge.
lithiase de la vessie.
tumeur de la vessie.
Sous-vésicales:
hypertrophie bénigne de la prostate chez l'homme.
maladie du col, sclérose du col.
urétrite.
Périvésicales:
pathologie ano-rectale: fécalome, hémorroïdes, fissure anale.
pathologie infectieuse de contact: sigmoïdite, salpingite, péritonite.
compression de la vessie par une tumeur pelvienne, un fécalome, l'obésité.
chez la femme: fibrome de l'utérus, prolapsus génital, vaginite.
grossesse.
Neurologiques:
hyperactivité du détrusor par dysfonctionnement du centre inhibiteur frontal.
traumatisme de la moelle épinière.
on aussi peut observer l'instabilité vésicale dans:
les séquelles d'accident vasculaire cérébral.
la maladie de Parkinson.
la sclérose en plaques.
la démence.
Iatrogènes:
diurétiques.
caféine.
Psychologiques:
réflexe conditionné en arrivant devant la porte de son appartement.
les émotions.
Orientation thérapeutique:
Education thérapeutique:
voir instabilité vésicale - CONSEILS.
Règles hygiéno-diététiques:
réduction des apports hydriques, par exemple avant d'aller à un spectacle:
mais au cours des 24 heures boire suffisamment, pas moins de 1 litre.
et réduire les boissons après 18 heures en cas de lever nocturne.
éviter les eaux gazeuses.
réduction du surpoids, l'obésité augmente la pression intra-abdominale..
suppression de la caféine (café, thé, Coca).
suppression d'un diurétique le soir, le prescrire de préférence le matin.
Au moment des urgenturies:
quand vient l'envie d'uriner, allonger volontairement le délai de la miction.
pour cela, se mettre en position assise, jambes croisées, serrer les cuisses.
contracter les adducteurs et le périnée pendant plus d'une minute.
relâcher la paroi abdominale en vérifiant que le ventre reste mou.
puis marcher en récitant une poésie pour orienter l'attention ailleurs.
ou fermer les yeux et compter à rebours à partir de 100 pour fixer l'attention.
le but et d'améliorer la tolérance de la vessie à la distension.
Rééduquer la vessie:
programmer les vidanges de la vessie pour augmenter sa tolérance.
vider la vessie toutes les heures pendant la première semaine.
puis toute les heures et demi la deuxième semaine.
puis toute les deux heures la troisième semaine.
et ainsi de suite jusqu'à un espacement des mictions de 3 à 4 heures.
autrement dit faire accepter à la vessie un volume de plus en plus important.
noter les résultats sur un calendrier mictionnel avec le nombre de fuites.
Rééducation du plancher pelvien sans appareillage:
commencer par faire un calendrier mictionnel pendant 3 j. pour avoir un repère.
après avoir vidé la vessie, s'asseoir ou s'allonger genoux fléchis.
contracter les muscles du périnée pendant 10 secondes.
relâcher les muscles pendant 10 secondes.
respirer calmement et relâcher les autres muscles pendant l'exercice.
répétez ces cycles contraction décontraction 10 fois de suite.
et renouvelez l'exercice 3 fois par jour.
refaire un 2è calendrier mictionnel pendant 3 jours pour comparer les résultats.
Thérapie cognitivo-comportementale:
elle est utile pour prendre conscience des mécanismes physiologiques.
elle modifie les comportements inadaptés de la miction.
elle apprend à supprimer les mictions de précaution.
elle permet une inhibition du cortex au moment de la perception du besoin.
elle corrige se syndrome du paillasson en arrivant devant la porte du domicile.
elle apprend à espacer les mictions pour augmenter la capacité vésicale.
elle demande une forte motivation pour parvenir au contrôle de la vessie.
Médicaments:
anticholinergique: solifénacine 5 ou 10mg
bêta-3 adrénergique: mirabégron 50mg, 1co/j.
ils peuvent être associés, mais ne sont pas sans effets secondaires.
un traitement de 2 mois est nécessaire pour évaluer l'efficacité du médicament.
chez la femme ménopausée: estrogénothérapie locale.
La toxine botulinique:
c'est une solution pour l'hyperactivité du détrusor d'origine neurologique:
sclérose en plaques et traumatisme de moelle.
injection de toxine botulinique type A:
200 à 300 U injectées en 30 points dans le muscle vésical.
l'injection se fait sous cystoscopie, l'effet dure environ 6 mois.
Neurostimulation non invasive des racines sacrées:
stimulation du nerf tibial postérieur avec un courant électrique:
une électrode est placée au dessous de la malléole interne droite.
l'autre électrode est située 10 à 15 cm au dessus.
la stimulation des racines sacrées décontracte le détrusor.
cette stimulation complète la rééducation périnéale et la kinésithérapie.
Neuromodulation invasive de la 3è racine sacrée:
à dproposer si la stimulation non invasive est efficace.
le stimulateur électrique est implanté dans la fesse:
c'est un traitement de 2e intention.
la neurostimulation traite aussi l'incontinence anale si elle est associée.
un échappement est observé la 3e ou la 4e année.
Chrirurgie:
plastie d'agrandissement de la vessie.
Un pis aller:
l'étui pénien avec un collecteur d'urine peut permettre des sortie prolongées.
Traitement étiologique:
s'il y a lieu.
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solifénacine: Solifénacine Evolugen 5 ou 10 mg
mirabégron: Betmiga 25 ou 50mg
toxine botulinique type A: Botox
estrogénothérapie locale: Colpotrophine, supprimé en France, existe en Espagne
stimulation de S3: Urostim II