INTERROGATOIRE DE L'ENFANT
Conditions de l'entretien:
Commencer l'entretien en présence des parents.
Puis évaluer la nécessité de voir l'enfant seul ou accompagné:
il est préférable de voir l'enfant seul tant qu'il n'y a pas d'examen physique.
Choisir le lieu de la consultation, au domicile de l'enfant ou au cabinet médical.
Eviter le grand bureau magistral, s'asseoir à côté de lui.
Les parents peuvent être vus avant ou après, mais l'enfant doit le savoir.
Informer l'enfant sur l'entretien:
Se présenter, s'entendre sur le vouvoiement ou le tutoiement.
Dire à l'enfant ce qu'on va faire, à quoi ça peut servir.
Lui dire qu'il est libre de répondre ou de ne pas répondre.
Lui dire qu'il peut intervenir à n'importe quel moment.
Lui dire que rien ne sera fait sans son accord.
Eviter les mots compliqués.
Créer un climat d'empathie:
Mettre l'enfant en confiance.
Ne pas commencer par des questions administratives ou médicales.
Lui donner l'impression qu'il s'agit d'une discussion et non d'un interrogatoire.
Ne pas donner l'impression que les réponses sont connues.
Eviter les mots compliqués.
Commencer par lui demander son âge, s'il a des frères ou des soeurs, ..
Si l'enfant reste muet, le faire dessiner pour tenter de la débloquer.
Lui demander:
s'il peut faire un récit de sa journée.
ce qui se passe à l'école, ses matières scolaires préférées.
s'il est parti en vacances, s'il fait du sport, ..
Consulter le carnet de santé ou le DMP s'il y en a un:
Croissance staturo-pondérale.
Antécédents.
Vaccinations.
Questions médicales:
Poser des questions ouvertes et non des questions dont la réponse est oui/non.
Les questions doivent être courtes et simples.
Eviter l'interrogatoire policier avec une suite de précisions.
Laisser à l'enfant le temps de s'exprimer, laisser des temps de silence.
Ménager la spontanéité de l'enfant.
Reformuler sans reposer plusieurs fois les mêmes questions.
Ne pas juger.
A la fin de l'entretien:
Récapituler ce qui a été retenu au cours de l'entretien.
Identifier la plainte principale.
Donner les coordonnées du consultant, lui dire qu'il peut rappeler quand il veut.
S'accorder avec l'enfant sur ce qui doit être dit aux parents.
Si l'interrogatoire est suivi d'un examen médical:
Il est conseillé d'examiner un enfant mineur en présence des parents:
les appeler s'ils sont à la salle d'attente, ou reporter l'examen à plus tard.
Tenir compte des problèmes parentaux:
Exigences sur le rendement de l'enfant qui n'est pas le premier en classe.
Demande immotivée d'une aide sociale.
Conflit avec les grands parents sur le mode d'éducation.
Fonctionnement de la famille, présence de troubles neuropsychiatriques familiaux.
Les motifs d'inquiétude sont-ils légitimes ?
Consulter d'autres sources:
Dans les cas où la situation ne paraît pas claire.
S'informer auprès des grands parents ou de professeurs de l'enfant.
INTERROGATOIRE DE L'ENFANT
Conditions de l'entretien:
Commencer l'entretien en présence des parents.
Puis évaluer la nécessité de voir l'enfant seul ou accompagné:
il est préférable de voir l'enfant seul tant qu'il n'y a pas d'examen physique.
Choisir le lieu de la consultation, au domicile de l'enfant ou au cabinet médical.
Eviter le grand bureau magistral, s'asseoir à côté de lui.
Les parents peuvent être vus avant ou après, mais l'enfant doit le savoir.
Informer l'enfant sur l'entretien:
Se présenter, s'entendre sur le vouvoiement ou le tutoiement.
Dire à l'enfant ce qu'on va faire, à quoi ça peut servir.
Lui dire qu'il est libre de répondre ou de ne pas répondre.
Lui dire qu'il peut intervenir à n'importe quel moment.
Lui dire que rien ne sera fait sans son accord.
Eviter les mots compliqués.
Créer un climat d'empathie:
Mettre l'enfant en confiance.
Ne pas commencer par des questions administratives ou médicales.
Lui donner l'impression qu'il s'agit d'une discussion et non d'un interrogatoire.
Ne pas donner l'impression que les réponses sont connues.
Eviter les mots compliqués.
Commencer par lui demander son âge, s'il a des frères ou des soeurs, ..
Si l'enfant reste muet, le faire dessiner pour tenter de la débloquer.
Lui demander:
s'il peut faire un récit de sa journée.
ce qui se passe à l'école, ses matières scolaires préférées.
s'il est parti en vacances, s'il fait du sport, ..
Consulter le carnet de santé ou le DMP s'il y en a un:
Croissance staturo-pondérale.
Antécédents.
Vaccinations.
Questions médicales:
Poser des questions ouvertes et non des questions dont la réponse est oui/non.
Les questions doivent être courtes et simples.
Eviter l'interrogatoire policier avec une suite de précisions.
Laisser à l'enfant le temps de s'exprimer, laisser des temps de silence.
Ménager la spontanéité de l'enfant.
Reformuler sans reposer plusieurs fois les mêmes questions.
Ne pas juger.
A la fin de l'entretien:
Récapituler ce qui a été retenu au cours de l'entretien.
Identifier la plainte principale.
Donner les coordonnées du consultant, lui dire qu'il peut rappeler quand il veut.
S'accorder avec l'enfant sur ce qui doit être dit aux parents.
Si l'interrogatoire est suivi d'un examen médical:
Il est conseillé d'examiner un enfant mineur en présence des parents:
les appeler s'ils sont à la salle d'attente, ou reporter l'examen à plus tard.
Tenir compte des problèmes parentaux:
Exigences sur le rendement de l'enfant qui n'est pas le premier en classe.
Demande immotivée d'une aide sociale.
Conflit avec les grands parents sur le mode d'éducation.
Fonctionnement de la famille, présence de troubles neuropsychiatriques familiaux.
Les motifs d'inquiétude sont-ils légitimes ?
Consulter d'autres sources:
Dans les cas où la situation ne paraît pas claire.
S'informer auprès des grands parents ou de professeurs de l'enfant.