DYSMENORRHEE PRIMAIRE
La dysménorrhée est fréquente, la moitié des jeunes filles en souffrent
Clinique:
Age de début des dysménorrhées:
elles débutent dans l'année qui suit les premières règles.
les premières règles étant anovulatoires ne sont pas douloureuses.
Douleur pelvienne:
c'est une douleur sus-pubienne rythmée par le cycle, à type de crampe.
c'est parfois une douleur lombaire.
elle apparaît dans les heures qui précèdent ou suivent le début des règles.
elle est d'emblée maximale et disparaît le 2e ou le 3e jour du cycle.
l'intensité de la douleur peut être une cause d'absentéisme scolaire.
Signes associés inconstants:
migraine, nausées, vomissements, diarrhée.
L'examen clinique ne trouve aucune cause organique:
pas de toucher vaginal chez la jeune fille vierge.
le toucher rectal n'est pas nécessaire si le diagnostic est évident.
Evolution:
cette dysménorrhée disparaît avec l'âge ou après la première grossesse.
Examens complémentaires:
Les examens complémentaires sont généralement inutiles.
Causes et corrélations:
Forme habituelle:
libération excessive de prostaglandines.
cet excès de prostaglandines entraîne une hypercontractilité du myomètre.
l'hypercontractilité de l'utérus provoque une hypoxie tissulaire.
facteurs favorisants: un orifice cervical étroit, une malposition de l'utérus.
antécédents familiaux de dysménorrhée.
Les causes secondaires sont rares chez la jeune fille. :
utérus cloisonné, diaphragme vaginal, hématocolpos se voient rarement.
l'hypoplasie utérine, chez une femme fluette se verra à l'échographie. .
les douleurs d'une endométriose se prolongent après les règles.
X A différencier, chez l'adolescente sexuellement active, d'une infection génitale.
Orientation thérapeutique:
Calmer la douleur:
commencer par les traitements les plus simples:
bouillotte chaude sur le ventre.
paracétamol 500, 2coX3/j., ou phloroglucinol 80mg, 2à 6co/j.
en débutant un ou deux jours avant les règles si leur prévision est possible.
puis si c'est nécessaire administrer une antiprostaglandine:
acide méfénamique 250mg, 2géX3/j, pt 4j.
en débutant avant les règles ou au début des douleurs.
en cas d'échec:
chez une jeune fille, suivant qu'elle désire une contraception ou non:
bloquer l'ovulation avec un estroprogestatif.
ou: dydrogestérone 10mg, 2coj. du 16e au 25e jour.
hormonothérapie et antiprostaglandine peuvent être associées.
la neurostimulation transcutanée est aussi un moyen de soulager ces douleurs.
rassurer les jeunes filles sur la bénignité du symptôme.
Et si le traitement est inefficace rechercher une dysménorrhée secondaire.
______________________________________________________________
paracétamol 500: Efféralganmed 500
phloroglucinol 80mg: Spasfon 80mg comprimés
acide méfénamique 250mg: Ponstyl 250mg gélules
estroprogestatif: levonorgestrel, éthinylestradiol 150µg/30µg Biogaran
dydrogestérone 10mg: Duphaston
DYSMENORRHEE PRIMAIRE
La dysménorrhée est fréquente, la moitié des jeunes filles en souffrent
Clinique:
Age de début des dysménorrhées:
elles débutent dans l'année qui suit les premières règles.
les premières règles étant anovulatoires ne sont pas douloureuses.
Douleur pelvienne:
c'est une douleur sus-pubienne rythmée par le cycle, à type de crampe.
c'est parfois une douleur lombaire.
elle apparaît dans les heures qui précèdent ou suivent le début des règles.
elle est d'emblée maximale et disparaît le 2e ou le 3e jour du cycle.
l'intensité de la douleur peut être une cause d'absentéisme scolaire.
Signes associés inconstants:
migraine, nausées, vomissements, diarrhée.
L'examen clinique ne trouve aucune cause organique:
pas de toucher vaginal chez la jeune fille vierge.
le toucher rectal n'est pas nécessaire si le diagnostic est évident.
Evolution:
cette dysménorrhée disparaît avec l'âge ou après la première grossesse.
Examens complémentaires:
Les examens complémentaires sont généralement inutiles.
Causes et corrélations:
Forme habituelle:
libération excessive de prostaglandines.
cet excès de prostaglandines entraîne une hypercontractilité du myomètre.
l'hypercontractilité de l'utérus provoque une hypoxie tissulaire.
facteurs favorisants: un orifice cervical étroit, une malposition de l'utérus.
antécédents familiaux de dysménorrhée.
Les causes secondaires sont rares chez la jeune fille. :
utérus cloisonné, diaphragme vaginal, hématocolpos se voient rarement.
l'hypoplasie utérine, chez une femme fluette se verra à l'échographie. .
les douleurs d'une endométriose se prolongent après les règles.
X A différencier, chez l'adolescente sexuellement active, d'une infection génitale.
Orientation thérapeutique:
Calmer la douleur:
commencer par les traitements les plus simples:
bouillotte chaude sur le ventre.
paracétamol 500, 2coX3/j., ou phloroglucinol 80mg, 2à 6co/j.
en débutant un ou deux jours avant les règles si leur prévision est possible.
puis si c'est nécessaire administrer une antiprostaglandine:
acide méfénamique 250mg, 2géX3/j, pt 4j.
en débutant avant les règles ou au début des douleurs.
en cas d'échec:
chez une jeune fille, suivant qu'elle désire une contraception ou non:
bloquer l'ovulation avec un estroprogestatif.
ou: dydrogestérone 10mg, 2coj. du 16e au 25e jour.
hormonothérapie et antiprostaglandine peuvent être associées.
la neurostimulation transcutanée est aussi un moyen de soulager ces douleurs.
rassurer les jeunes filles sur la bénignité du symptôme.
Et si le traitement est inefficace rechercher une dysménorrhée secondaire.
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paracétamol 500: Efféralganmed 500
phloroglucinol 80mg: Spasfon 80mg comprimés
acide méfénamique 250mg: Ponstyl 250mg gélules
estroprogestatif: levonorgestrel, éthinylestradiol 150µg/30µg Biogaran
dydrogestérone 10mg: Duphaston