PERSONNALITE PATHOLOGIQUE (fréquent)
Une personnalité est pathologique si le sujet ou son entourage en souffre
C'est un état situé entre la fonction psychique normale et les troubles mentaux
La personnalité pathologique a des réponses et des comportements inadaptées
Plusieurs troubles de la personnalité peuvent être associés
Cette personnalité est reconnaissable dès l'adolescence
Les personnalités pathologiques atteignent 5 à 15% des adultes, elles sont:
excentriques, comportements bizarres:
personnalités paranoïaques, schizoïdes
émotionnelles, théâtralité, comportement erratiques:
personnalité antisociales, narcissiques, hystériques, borderline
ou anxieuses et craintives, comportements réservés:
personnalités obsessionnelles, évitantes, dépendantes
Personnalité antisociale (DSM IV) ou dyssociale (CIM 10):
Elle est plus fréquente chez l'homme que chez la femme.
Instabilité scolaire dans l'enfance ou l'adolescence, renvoi de l'école.
Opposition aux parents, fugues.
Esprit bagarreur, cruauté envers les animaux ou envers les personnes.
Impulsivité, agressivité, vandalisme, délinquance, vols, toxicomanie.
Incapacité à se conformer aux normes sociales, transgression de la loi.
Irresponsabilité, incapacité à tenir les engagements.
Incapacité à planifier l'avenir, à prévoir un projet de vie.
Instabilité familiale ou professionnelle.
Séduction, charme, mais c'est pour mieux manipuler ou tromper.
Egocentrisme, manque d'empathie, mépris des sentiments des autres.
Incapacité à maintenir des relations durables.
Indifférence à la sécurité pour soi ou pour les autres.
Absence de culpabilité, le sociopathe peut aller jusqu'au crime
La personnalité psychopathique est proche de la personnalité antisociale.
Personnalité schizoïde:
Tendance à l'isolement, désintérêt pour les relations interpersonnelles.
Rêveur, timide, introverti.
Difficulté à établir des contacts, indifférence aux conventions sociales.
Froideur affective, incapacité à exprimer des sentiments chaleureux.
Indifférence aux éloges et indifférence aux critiques.
Refuge dans un monde de l'abstraction, préoccupation par l'imaginaire.
Préoccupations philosophiques, théologiques ou ésotériques.
Incapacité à éprouver du plaisir.
Absence de désir sexuel.
Personnalité obsessionnelle (DSM V) ou anankastique (CIM 10):
Attitude réservée.
Dévotion excessive pour le travail au dépend des relations et des loisirs.
Rigidité mentale, excès de scrupules, sens du devoir.
Préoccupation par l'ordre, la perfection, la méticulosité, obstination.
Doute perpétuel, indécision, procrastination, vérifications.
Tendance dépressive, avec asthénie prédominant le matin, mécontentement de soi.
Avarice, incapacité à jeter les objets usés et sans valeur, collectionnisme.
Manifestations affectives restreintes, impossibilité de s'attacher.
Soumission à l'autorité, supporte mal le changement ou la séparation.
Autant le borderline prend des risques autant l'obsessionnel évite le danger.
Les obsessionnels compulsifs sont nombreux.
Personnalité hystérique ou histrionique:
(terme psychanalytique, dans le DSM elle est appelée somatisation)
Egocentrisme.
Extraversion, crises de larmes, de colère ou de rire.
Fabulation, mythomanie, dramatisation des situations.
Labilité émotionnelle, rires ou pleurs pour des motifs futiles.
Histrionisme ou jeu théâtral, avec démonstrations excessives.
Recherche l'attention d'autrui, besoin de plaire, attitude provoquante.
Séduction érotisée sans engagement durable, parfois même frigidité.
Tendance manipulatrice, met en scène le désir sans l'assouvir.
Suggestibilité, réceptivité aux influences extérieures.
Supporte mal les frustrations, peut aller jusqu'au chantage au suicide.
Le donjuanisme chez l'homme est une forme d'hystérie.
Personnalité narcissique:
Surestimation de soi, confiance en soi, avec périodes d'autodévalorisation.
Besoin d'être admiré, d'être reconnu comme exceptionnel, de se mettre en avant.
Besoin de se montrer et de se raconter sur les réseaux sociaux.
Contact hautain, manque d'empathie, mépris du sentiment des autres.
Il exploite l'autre pour parvenir à ses propres fins.
Intolérance à la critique, à la frustration.
Ambitions démesurées, désir de réussir à tout prix.
Amour du commandement et de la domination.
Abstinence sexuelle à l'origine d'échecs sexuels.
Le pervers narcissique fait souffrir sa victime:
c'est un prédateur, ne pouvant souffrir sa folie, il fait souffrir sa proie.
Personnalité paranoïaque:
Egocentrisme, surestimation de soi et sous-estimation des autres.
Psychorigidité, entêtement, rigidité du raisonnement avec absence d'autocritique.
Fausseté du jugement avec interprétations erronées, idées monolithiques.
Sentiment d'être incompris.
Froideur affective, comportement tyrannique vis à vis de l'entourage.
Méfiance d'autrui, impression que les autres sont malveillants.
Suspicions répétées sans justification, se sent trompé par les autres.
Repli sur soi dans un monde perçu comme menaçant et persécuteur.
Sujets procéduriers, revendicateurs, obstinés, parfois agressifs.
Décompensation possible vers un délire paranoïaque.
Personnalité borderline ou limite:
Faible estime de soi, égocentrisme, susceptibilité.
Impulsivité, instabilité émotive.
Agitation, a du mal à s'organiser.
Peur de l'abandon ou du rejet.
Anxiété, déprime, gestes suicidaires.
Crises de colère, violence.
Conflits relationnels.
Aime les sensations fortes, aime se mettre en danger.
Abus de substances.
Personnalité cyclothymique:
Périodes d'hypomanie:
pas suffisamment intenses pour porter un diagnostic d'état maniaque.
Et périodes dépressives:
pas suffisamment intenses pour porter un diagnostic de dépression.
L'alternance de ces périodes dure depuis plusieurs années.
Il peut aussi être en permanence hypomaniaque ou en permanence dépressif.
Personnalité dépendante:
Besoin de soutien psychologique et besoin d'être rassuré.
A besoin que les autres assument les responsabilités.
Difficulté à prendre seul les décisions, soumission aux autres.
Peur d'être abandonné, peur de la solitude, peur de perdre le soutien des autres.
Manque d'énergie.
Sentiment d'impuissance, a peur de ne pas se débrouiller seul.
Supporte la maltraitance pourvu que le lien soit conservé.
Faible estime de soi, crainte d'être un incapable.
Personnalité anxieuse (CIM 10) ou évitante (DSM 5):
Etat de tension permanente entraînant une asthénie.
Labilité émotionnelle, hypertonie musculaire, réflexes vifs.
Vision pessimiste du monde, tendance dépressive fréquente.
Evitement des objets ou des situations angoissantes.
Evitement des contacts humains, phobie sociale, peur des autres.
Inhibition sociale, timidité, difficulté pour aller à la rencontre des autres.
Sentiment d'être incapable, hypersensible à l'opinion d'autrui.
Peur de parler en public, peur d'être critiqué, peur d'être rejeté, d'être ridicule.
Faible estime de soi, cherche continuellement à s'effacer.
Refus des responsabilités.
Examens complémentaires:
Questionnaires et échelles d'évaluation de la personnalité:
par Martine Bouvard - Edition Elsevier - avec le NEO-PI-3 en français.
MMPI 2 (inventaire de personnalité multiphasique du Minnesota 2):
il est propriété de l'Université du Minnesota et distribué par Pearson.
https://www.ecpa.fr/uploaded/mmpi2rf_plaquette.pdf
commande (payante) du test (567 questions en anglais).
l'interprétation du MMPI est en anglais:
https://www.upress.umn.edu/test-division/mtdda/webdocs/mmpi-2-training-slides/interpretation-of-mmpi-2-clinical-scales
Test de Rorschach:
il doit être effectué par un psychiatre ou un psychologue.
Causes et corrélations:
Elles sont mal connues.
Facteurs liés à l'enfance, avec déficiences éducatives dans les fonctions suivantes:
relations familiales et sociales.
sentiment d'être aimé.
sentiment de sécurité.
stimulations familiales, environnementales et scolaires.
cadre stable.
ressources et soins de base.
Le stress pendant la grossesse influerait sur la personnalité de l'enfant.
Orientation thérapeutique:
Ne traiter une personnalité pathologique que:
en cas d'une demande du patient.
ou en cas de plainte de l'entourage mais avec l'accord du patient.
Les moyens:
psychothérapie.
thérapie comportementale.
psychanalyse.
En cas d'agressivité:
halopéridol.
diazépam.
le médicament pourra faire accepter une approche psychologique plus facile.
______________________________________________________________
halopéridol: Haldol
diazépam: Valium
PERSONNALITE PATHOLOGIQUE (fréquent)
Une personnalité est pathologique si le sujet ou son entourage en souffre
C'est un état situé entre la fonction psychique normale et les troubles mentaux
La personnalité pathologique a des réponses et des comportements inadaptées
Plusieurs troubles de la personnalité peuvent être associés
Cette personnalité est reconnaissable dès l'adolescence
Les personnalités pathologiques atteignent 5 à 15% des adultes, elles sont:
excentriques, comportements bizarres:
personnalités paranoïaques, schizoïdes
émotionnelles, théâtralité, comportement erratiques:
personnalité antisociales, narcissiques, hystériques, borderline
ou anxieuses et craintives, comportements réservés:
personnalités obsessionnelles, évitantes, dépendantes
Personnalité antisociale (DSM IV) ou dyssociale (CIM 10):
Elle est plus fréquente chez l'homme que chez la femme.
Instabilité scolaire dans l'enfance ou l'adolescence, renvoi de l'école.
Opposition aux parents, fugues.
Esprit bagarreur, cruauté envers les animaux ou envers les personnes.
Impulsivité, agressivité, vandalisme, délinquance, vols, toxicomanie.
Incapacité à se conformer aux normes sociales, transgression de la loi.
Irresponsabilité, incapacité à tenir les engagements.
Incapacité à planifier l'avenir, à prévoir un projet de vie.
Instabilité familiale ou professionnelle.
Séduction, charme, mais c'est pour mieux manipuler ou tromper.
Egocentrisme, manque d'empathie, mépris des sentiments des autres.
Incapacité à maintenir des relations durables.
Indifférence à la sécurité pour soi ou pour les autres.
Absence de culpabilité, le sociopathe peut aller jusqu'au crime
La personnalité psychopathique est proche de la personnalité antisociale.
Personnalité schizoïde:
Tendance à l'isolement, désintérêt pour les relations interpersonnelles.
Rêveur, timide, introverti.
Difficulté à établir des contacts, indifférence aux conventions sociales.
Froideur affective, incapacité à exprimer des sentiments chaleureux.
Indifférence aux éloges et indifférence aux critiques.
Refuge dans un monde de l'abstraction, préoccupation par l'imaginaire.
Préoccupations philosophiques, théologiques ou ésotériques.
Incapacité à éprouver du plaisir.
Absence de désir sexuel.
Personnalité obsessionnelle (DSM V) ou anankastique (CIM 10):
Attitude réservée.
Dévotion excessive pour le travail au dépend des relations et des loisirs.
Rigidité mentale, excès de scrupules, sens du devoir.
Préoccupation par l'ordre, la perfection, la méticulosité, obstination.
Doute perpétuel, indécision, procrastination, vérifications.
Tendance dépressive, avec asthénie prédominant le matin, mécontentement de soi.
Avarice, incapacité à jeter les objets usés et sans valeur, collectionnisme.
Manifestations affectives restreintes, impossibilité de s'attacher.
Soumission à l'autorité, supporte mal le changement ou la séparation.
Autant le borderline prend des risques autant l'obsessionnel évite le danger.
Les obsessionnels compulsifs sont nombreux.
Personnalité hystérique ou histrionique:
(terme psychanalytique, dans le DSM elle est appelée somatisation)
Egocentrisme.
Extraversion, crises de larmes, de colère ou de rire.
Fabulation, mythomanie, dramatisation des situations.
Labilité émotionnelle, rires ou pleurs pour des motifs futiles.
Histrionisme ou jeu théâtral, avec démonstrations excessives.
Recherche l'attention d'autrui, besoin de plaire, attitude provoquante.
Séduction érotisée sans engagement durable, parfois même frigidité.
Tendance manipulatrice, met en scène le désir sans l'assouvir.
Suggestibilité, réceptivité aux influences extérieures.
Supporte mal les frustrations, peut aller jusqu'au chantage au suicide.
Le donjuanisme chez l'homme est une forme d'hystérie.
Personnalité narcissique:
Surestimation de soi, confiance en soi, avec périodes d'autodévalorisation.
Besoin d'être admiré, d'être reconnu comme exceptionnel, de se mettre en avant.
Besoin de se montrer et de se raconter sur les réseaux sociaux.
Contact hautain, manque d'empathie, mépris du sentiment des autres.
Il exploite l'autre pour parvenir à ses propres fins.
Intolérance à la critique, à la frustration.
Ambitions démesurées, désir de réussir à tout prix.
Amour du commandement et de la domination.
Abstinence sexuelle à l'origine d'échecs sexuels.
Le pervers narcissique fait souffrir sa victime:
c'est un prédateur, ne pouvant souffrir sa folie, il fait souffrir sa proie.
Personnalité paranoïaque:
Egocentrisme, surestimation de soi et sous-estimation des autres.
Psychorigidité, entêtement, rigidité du raisonnement avec absence d'autocritique.
Fausseté du jugement avec interprétations erronées, idées monolithiques.
Sentiment d'être incompris.
Froideur affective, comportement tyrannique vis à vis de l'entourage.
Méfiance d'autrui, impression que les autres sont malveillants.
Suspicions répétées sans justification, se sent trompé par les autres.
Repli sur soi dans un monde perçu comme menaçant et persécuteur.
Sujets procéduriers, revendicateurs, obstinés, parfois agressifs.
Décompensation possible vers un délire paranoïaque.
Personnalité borderline ou limite:
Faible estime de soi, égocentrisme, susceptibilité.
Impulsivité, instabilité émotive.
Agitation, a du mal à s'organiser.
Peur de l'abandon ou du rejet.
Anxiété, déprime, gestes suicidaires.
Crises de colère, violence.
Conflits relationnels.
Aime les sensations fortes, aime se mettre en danger.
Abus de substances.
Personnalité cyclothymique:
Périodes d'hypomanie:
pas suffisamment intenses pour porter un diagnostic d'état maniaque.
Et périodes dépressives:
pas suffisamment intenses pour porter un diagnostic de dépression.
L'alternance de ces périodes dure depuis plusieurs années.
Il peut aussi être en permanence hypomaniaque ou en permanence dépressif.
Personnalité dépendante:
Besoin de soutien psychologique et besoin d'être rassuré.
A besoin que les autres assument les responsabilités.
Difficulté à prendre seul les décisions, soumission aux autres.
Peur d'être abandonné, peur de la solitude, peur de perdre le soutien des autres.
Manque d'énergie.
Sentiment d'impuissance, a peur de ne pas se débrouiller seul.
Supporte la maltraitance pourvu que le lien soit conservé.
Faible estime de soi, crainte d'être un incapable.
Personnalité anxieuse (CIM 10) ou évitante (DSM 5):
Etat de tension permanente entraînant une asthénie.
Labilité émotionnelle, hypertonie musculaire, réflexes vifs.
Vision pessimiste du monde, tendance dépressive fréquente.
Evitement des objets ou des situations angoissantes.
Evitement des contacts humains, phobie sociale, peur des autres.
Inhibition sociale, timidité, difficulté pour aller à la rencontre des autres.
Sentiment d'être incapable, hypersensible à l'opinion d'autrui.
Peur de parler en public, peur d'être critiqué, peur d'être rejeté, d'être ridicule.
Faible estime de soi, cherche continuellement à s'effacer.
Refus des responsabilités.
Examens complémentaires:
Questionnaires et échelles d'évaluation de la personnalité:
par Martine Bouvard - Edition Elsevier - avec le NEO-PI-3 en français.
MMPI 2 (inventaire de personnalité multiphasique du Minnesota 2):
il est propriété de l'Université du Minnesota et distribué par Pearson.
https://www.ecpa.fr/uploaded/mmpi2rf_plaquette.pdf
commande (payante) du test (567 questions en anglais).
l'interprétation du MMPI est en anglais:
https://www.upress.umn.edu/test-division/mtdda/webdocs/mmpi-2-training-slides/interpretation-of-mmpi-2-clinical-scales
Test de Rorschach:
il doit être effectué par un psychiatre ou un psychologue.
Causes et corrélations:
Elles sont mal connues.
Facteurs liés à l'enfance, avec déficiences éducatives dans les fonctions suivantes:
relations familiales et sociales.
sentiment d'être aimé.
sentiment de sécurité.
stimulations familiales, environnementales et scolaires.
cadre stable.
ressources et soins de base.
Le stress pendant la grossesse influerait sur la personnalité de l'enfant.
Orientation thérapeutique:
Ne traiter une personnalité pathologique que:
en cas d'une demande du patient.
ou en cas de plainte de l'entourage mais avec l'accord du patient.
Les moyens:
psychothérapie.
thérapie comportementale.
psychanalyse.
En cas d'agressivité:
halopéridol.
diazépam.
le médicament pourra faire accepter une approche psychologique plus facile.
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halopéridol: Haldol
diazépam: Valium