SYNDROME d'ECRASEMENT M ou crush syndrome
Clinique:
Chez un sujet ayant subi un écrasement intense et durable d'une partie du corps.
C'est une rhabdomyolyse traumatique.
Phase de la compression:
ischémie de la zone écrasée.
Phase de levée de la compression:
cette phase de reperfusion est dangereuse pendant les 6 premières heures.
la zone libérée est un 3è secteur qui accumule une grande quantité de liquide.
ce 3è secteur se manifeste par un oedème.
la reperfusion relargue des métabolites toxiques dans la circulation.
état de choc hypovolémique.
pression systolique < 9.mm de Hg.
hyperventilation liée à l'acidose métabolique.
Phase rénale:
insuffisance rénale aiguë avec oligo-anurie.
elle est liée à une tubulopathie provoquée par la myoglobine et divers toxiques.
Complications:
infection ou gangrène de la partie écrasée.
coagulation intravasculaire disséminée.
syndrome de loge.
défaillance multiviscérale.
X Une compression de courte durée ou localisée n'entraîne que des dégâts locaux.
Examens complémentaires:
Bilan ionique:
:hyperkaliémie précoce due à la sortie du potassium intracellulaire.
l'hyperkaliémie est proportionnelle à l'importance de la rhabdomyolyse.
CPK:
Elévation de la CPK au dessus de 1.000 U par litre.
Protéinémie.
Urée sanguine.
Hémogramme.
Causes et corrélations:
Partie du corps écrasée durablement par une masse importante:
tremblement de terre, éboulement, écrasement par un véhicule,
Ce syndrome est dû à la reperfusion avec les produits de dégradation du muscle.
Orientation thérapeutique:
Ne pas libérer brusquement une compression qui a duré plus d'une heure:
relâcher très lentement la pression.
en l'absence de réanimation dans les 2 heures, poser un garrot veineux.
toujours noter l'heure de la pose du garrot.
ce procédé retarde la libération de myoglobine et des autres produits toxiques.
Si une compression a duré plus d'une heure:
toujours faire appel au SAMU pour une préparation avant le transport..
Perfusion:
à commencer si possible avant le dégagement du corps.
la perfusion doit être massive, 2 litres de sérum physiologique dans l'immédiat.
surtout pour une compression qui a duré plus d'une heure.
même si le sujet a un bon état général au moment où la compression est levée.
en présence d'un garrot, il faut le relâcher progressivement.
puis perfuser plus d'un litre à l'heure pour restaurer la volémie.
vérifier que la diurèse chez le sujet sondé soit au minimum de 300mL/heure.
Réanimation métabolique:
correction de l'acidose: 40 mL de bicarbonate de Na à 84 pour mille.
surveillance de l'hyperkaliémie et de l'hypocalcémie.
abaisser la kaliémie avec insuline (10 U) + sérum glucosé (100 mL à 30%).
la perfusion massive contribue à l'élimination du potassium.
Monitorage:
pour surveiller les troubles du rythme cardiaque par hyperkaliémie.
Oxygénothérapie au masque.
Lutte contre la douleur:avec des morphiniques.
Dialyse:
les cas majeurs nécessitent une épuration extrarénale au rein artificiel.
elle corrige les troubles ioniques et l'insuffisance rénale, elle épure les toxiques.
la récupération peut nécessiter 60 jours de dialyse.
Soutien psychologique.
Surveiller:
les lésions ischémiques des zones comprimées.
la volémie.
la remontée de la TA.
la kaliémie.
la CPK.
la créatinine.
l'urémie.
la gazométrie
la diurèse.
Couverture antitétanique.
SYNDROME d'ECRASEMENT M ou crush syndrome
Clinique:
Chez un sujet ayant subi un écrasement intense et durable d'une partie du corps.
C'est une rhabdomyolyse traumatique.
Phase de la compression:
ischémie de la zone écrasée.
Phase de levée de la compression:
cette phase de reperfusion est dangereuse pendant les 6 premières heures.
la zone libérée est un 3è secteur qui accumule une grande quantité de liquide.
ce 3è secteur se manifeste par un oedème.
la reperfusion relargue des métabolites toxiques dans la circulation.
état de choc hypovolémique.
pression systolique < 9.mm de Hg.
hyperventilation liée à l'acidose métabolique.
Phase rénale:
insuffisance rénale aiguë avec oligo-anurie.
elle est liée à une tubulopathie provoquée par la myoglobine et divers toxiques.
Complications:
infection ou gangrène de la partie écrasée.
coagulation intravasculaire disséminée.
syndrome de loge.
défaillance multiviscérale.
X Une compression de courte durée ou localisée n'entraîne que des dégâts locaux.
Examens complémentaires:
Bilan ionique:
:hyperkaliémie précoce due à la sortie du potassium intracellulaire.
l'hyperkaliémie est proportionnelle à l'importance de la rhabdomyolyse.
CPK:
Elévation de la CPK au dessus de 1.000 U par litre.
Protéinémie.
Urée sanguine.
Hémogramme.
Causes et corrélations:
Partie du corps écrasée durablement par une masse importante:
tremblement de terre, éboulement, écrasement par un véhicule,
Ce syndrome est dû à la reperfusion avec les produits de dégradation du muscle.
Orientation thérapeutique:
Ne pas libérer brusquement une compression qui a duré plus d'une heure:
relâcher très lentement la pression.
en l'absence de réanimation dans les 2 heures, poser un garrot veineux.
toujours noter l'heure de la pose du garrot.
ce procédé retarde la libération de myoglobine et des autres produits toxiques.
Si une compression a duré plus d'une heure:
toujours faire appel au SAMU pour une préparation avant le transport..
Perfusion:
à commencer si possible avant le dégagement du corps.
la perfusion doit être massive, 2 litres de sérum physiologique dans l'immédiat.
surtout pour une compression qui a duré plus d'une heure.
même si le sujet a un bon état général au moment où la compression est levée.
en présence d'un garrot, il faut le relâcher progressivement.
puis perfuser plus d'un litre à l'heure pour restaurer la volémie.
vérifier que la diurèse chez le sujet sondé soit au minimum de 300mL/heure.
Réanimation métabolique:
correction de l'acidose: 40 mL de bicarbonate de Na à 84 pour mille.
surveillance de l'hyperkaliémie et de l'hypocalcémie.
abaisser la kaliémie avec insuline (10 U) + sérum glucosé (100 mL à 30%).
la perfusion massive contribue à l'élimination du potassium.
Monitorage:
pour surveiller les troubles du rythme cardiaque par hyperkaliémie.
Oxygénothérapie au masque.
Lutte contre la douleur:avec des morphiniques.
Dialyse:
les cas majeurs nécessitent une épuration extrarénale au rein artificiel.
elle corrige les troubles ioniques et l'insuffisance rénale, elle épure les toxiques.
la récupération peut nécessiter 60 jours de dialyse.
Soutien psychologique.
Surveiller:
les lésions ischémiques des zones comprimées.
la volémie.
la remontée de la TA.
la kaliémie.
la CPK.
la créatinine.
l'urémie.
la gazométrie
la diurèse.
Couverture antitétanique.