DEPRESSION PERINATALE
Clinique:
Période:
avant l'accouchement ou dans le mois qui suit, parfois plus tard.
s'observe chez 10% des accouchées, surtout chez les primipares.
Comme dans toute dépression:
tristesse pathologique, parfois masquée par une irritabilité.
asthénie, manque d'énergie.
inhibition de l'élan vital.
découragement, pleurs.
perte de l'estime de soi.
troubles de l'appétit.
insomnies d'endormissement liée à l'anxiété associée.
idées suicidaires.
Signes plus spécifiques:
absence de plaisir à procurer des soins au nourrisson.
peur de faire du mal à l'enfant.
conviction d'être incapable d'élever l'enfant.
sentiment de culpabilité, sentiment d'incapacité et d'indignité.
la patiente avoue difficilement son état par peur que l'enfant lui soit retiré.
elle peut aussi éviter d'en parler à cause du tabou de la maladie mentale.
Risque de répercussion sur le développement de l'enfant:
un mauvais maternage a des répercussions psychologiques sur l'enfant.
troubles du comportement chez le jeune enfant: sommeil, alimentation, ..
troubles du développement psycho-affectif de l'enfant et de l'adolescent.
la dépression périnatale influence même la cognition et le langage de l'enfant.
Evolution:
guérison en quelques mois ou évolution chronique.
récidive dans 25% des cas au cours des grossesses suivantes.
X ne pas confondre avec le baby blues débutant vers le 3e jour après la délivrance.
ne pas confondre avec une psychose puerpérale.
Causes et corrélations:
Antécédents de dépression, particulièrement après une grossesse antérieure.
Apparition d'un baby blues particulièrement sévère dans les suites de couches.
Précarité du statut socio-économique.
Isolement affectif, absence de soutien par la famille, violences conjugales.
Manque d'activité physique.
Sommeil de mauvaise qualité.
Adolescente ayant une grossesse non désirée.
Résurgence de traumatismes psychologiques infantiles.
Longue séparation avec l'enfant après la naissance.
Nourrisson à la santé précaire ou avec pleurs incessants.
Dépistage:
Repérer les personnes vulnérables ou ayant eu des troubles psychiatriques:
au cours des consultations de le grossesse.
ou au cours des séances de préparation à l'accouchement.
Faire un test d'Edinburg.
Prévention:
Chez les femmes enceintes ayant des causes favorisantes:
soutien psychologique par l'équipe médicale.
ou thérapie cognitivo-comportementale dès le 2e trimestre de grossesse.
interventions à domicile de professionnels de la santé ou appels téléphoniques.
apprentissage du nursing d'un nourrisson.
Exposition à la lumière pendant la grossesse.
Orientation thérapeutique:
Traitement comme dans toute dépression:
psychothérapie:
écoute, empathie, petits conseils suffisent parfois à améliorer la patiente.
psychothérapie interpersonnelle.
ou thérapie cognitivo-comportementale pour supprimer les craintes.
elle peut être complétée par la participation à un groupe d'entraide.
si elle est suffisante elle évite au foetus les inconvénients du médicament.
antidépresseur:
donner la préférence à la paroxétine qui a aussi un effet anxiolytique.
ou un médicament ayant montré son activité dans un épisode antérieur.
vérifier la compatibilité des médicaments avec l'allaitement maternel.
Soins spécifiques:
soutien à domicile par une puéricultrice ou une travailleuse familiale.
participation du père aux soins de l'enfant.
suivre les répercussions chez l'enfant jusqu'à l'adolescence.
Ou hospitalisation:
hospitalisation de la mère avec son enfant..
ou hospitalisation de la mère sans son enfant, en cas d'idées suicidaires.
______________________________________________________________
paroxétine: Deroxat
DEPRESSION PERINATALE
Clinique:
Période:
avant l'accouchement ou dans le mois qui suit, parfois plus tard.
s'observe chez 10% des accouchées, surtout chez les primipares.
Comme dans toute dépression:
tristesse pathologique, parfois masquée par une irritabilité.
asthénie, manque d'énergie.
inhibition de l'élan vital.
découragement, pleurs.
perte de l'estime de soi.
troubles de l'appétit.
insomnies d'endormissement liée à l'anxiété associée.
idées suicidaires.
Signes plus spécifiques:
absence de plaisir à procurer des soins au nourrisson.
peur de faire du mal à l'enfant.
conviction d'être incapable d'élever l'enfant.
sentiment de culpabilité, sentiment d'incapacité et d'indignité.
la patiente avoue difficilement son état par peur que l'enfant lui soit retiré.
elle peut aussi éviter d'en parler à cause du tabou de la maladie mentale.
Risque de répercussion sur le développement de l'enfant:
un mauvais maternage a des répercussions psychologiques sur l'enfant.
troubles du comportement chez le jeune enfant: sommeil, alimentation, ..
troubles du développement psycho-affectif de l'enfant et de l'adolescent.
la dépression périnatale influence même la cognition et le langage de l'enfant.
Evolution:
guérison en quelques mois ou évolution chronique.
récidive dans 25% des cas au cours des grossesses suivantes.
X ne pas confondre avec le baby blues débutant vers le 3e jour après la délivrance.
ne pas confondre avec une psychose puerpérale.
Causes et corrélations:
Antécédents de dépression, particulièrement après une grossesse antérieure.
Apparition d'un baby blues particulièrement sévère dans les suites de couches.
Précarité du statut socio-économique.
Isolement affectif, absence de soutien par la famille, violences conjugales.
Manque d'activité physique.
Sommeil de mauvaise qualité.
Adolescente ayant une grossesse non désirée.
Résurgence de traumatismes psychologiques infantiles.
Longue séparation avec l'enfant après la naissance.
Nourrisson à la santé précaire ou avec pleurs incessants.
Dépistage:
Repérer les personnes vulnérables ou ayant eu des troubles psychiatriques:
au cours des consultations de le grossesse.
ou au cours des séances de préparation à l'accouchement.
Faire un test d'Edinburg.
Prévention:
Chez les femmes enceintes ayant des causes favorisantes:
soutien psychologique par l'équipe médicale.
ou thérapie cognitivo-comportementale dès le 2e trimestre de grossesse.
interventions à domicile de professionnels de la santé ou appels téléphoniques.
apprentissage du nursing d'un nourrisson.
Exposition à la lumière pendant la grossesse.
Orientation thérapeutique:
Traitement comme dans toute dépression:
psychothérapie:
écoute, empathie, petits conseils suffisent parfois à améliorer la patiente.
psychothérapie interpersonnelle.
ou thérapie cognitivo-comportementale pour supprimer les craintes.
elle peut être complétée par la participation à un groupe d'entraide.
si elle est suffisante elle évite au foetus les inconvénients du médicament.
antidépresseur:
donner la préférence à la paroxétine qui a aussi un effet anxiolytique.
ou un médicament ayant montré son activité dans un épisode antérieur.
vérifier la compatibilité des médicaments avec l'allaitement maternel.
Soins spécifiques:
soutien à domicile par une puéricultrice ou une travailleuse familiale.
participation du père aux soins de l'enfant.
suivre les répercussions chez l'enfant jusqu'à l'adolescence.
Ou hospitalisation:
hospitalisation de la mère avec son enfant..
ou hospitalisation de la mère sans son enfant, en cas d'idées suicidaires.
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paroxétine: Deroxat