PERIMENOPAUSE
C'est la période qui précède l'installation de la ménopause:
elle correspond au déclin de la fonction ovulatoire.
elle survient chez une femme de plus de 45 ans, parfois avant 40 ans.
la périménopause dure jusqu'à la fin de l'année qui suit les dernières règles.
la durée moyenne de la périménopause est 4 ans.
Clinique:
Raccourcissement des cycles:
l'élévation de la FSH accélère la maturation folliculaire.
cette accélération provoque des cycles plus courts.
ce raccourcissement des cycles est généralement le 1er signe.
il existe en pharmacie un autotest dosant les FSH urinaires (test inutile).
Signes d'hyperestrogénie:
troubles de l'humeur, anxiété, irritabilité, ballonnements, insomnies.
douleur des seins en période prémenstruelle, prise de poids.
les signes d'hyperestrogénie sont liés aux poussées de FSH.
Puis signes d'hypoestrogénie:
troubles vaso-moteurs: bouffées de chaleur, sueurs, vertiges, céphalées.
asthénie, dépression, sécheresse vaginale.
absence de glaire cervicale.
Ou alternance des périodes d'hyperestrogénie et d'hypoestrogénie:
avec une anarchie des cycles et présence de ménorragies.
Et signe d'insuffisance lutéale:
plateau thermique déficient dans la seconde phase du cycle.
Faire un test aux progestatifs:
dydroprogestérone 10mg, 2co/j. pendant 10 jours, 3 mois consécutifs.
s'il entraîne l'apparition des règles, l'âge de la ménopause n'est pas atteint.
Clinique est défaillante dans 2 cas:
la patiente sous contraceptif oral: ses règles sont prolongées par la pilule.
la patiente hystérectomisée: le critère d'aménorrhée n'existe plus.
Silhouette du corps:
elle passe progressivement du type gynoïde au type androïde.
Fertilité:
la possibilité de grossesse existe bien qu'elle soit faible.
Examens complémentaires:
Se fier uniquement à la clinique.
Dans les cas habituels:
les dosages hormonaux sont peu fiables, subissant trop de fluctuations.
Chez une femme sous contraception orale atteignant la cinquantaine:
en cas d'ovaires non fonctionnels: élévation de la FSH à > 20 milliunités/mL.
les règles sont artificiellement maintenues par l'estroprogestatif.
il faut faire l'analyse, au 7e jour après arrêt de la pilule.
En cas d'aménorrhée chez une femme jeune, sans trouble du climatère:
l'élévation de la FSH est un élément d'orientation.
Chez une femme hystérectomisée:
FSH élevée à plus de 20 milliunités/mL.
et taux d'estradiol bas, à moins de 20pg/mL.
Causes:
Les 3 phases:
phase folliculaire courte:
raccourcissement de la durée des cycles.
élévation du taux de FSH due à l'hypoestrogénie.
phase de corps jaune inadéquat:
cycles longs, phase lutéale courte.
taux de progestérone diminué.
phase d'anovulation:
même s'il persiste des ovules dans les ovaires.
taux d'oestrogènes et progestérone sont bas.
Orientation thérapeutique:
En cas de périménopause sans aucun trouble:
pas de traitement symptomatique.
si antérieurement la femme ne prenait pas d'estroprogestatif:
ne rien changer.
si la femme désire une contraception, utiliser un progestatif à dose élevée:
chlormadinone 10mg, 1co/j. du 5e au 25e jour.
mais un progestatif en périménopause aggrave le risque de cancer du sein.
En cas de périménopause avec signes d'hyperestrogénie:
traitement hormonal:
utiliser un progestatif: désogestrel 75µg: 1co/j. du 5e au 25e jour
et si c'est insuffisant, placer un stérilet au lévonorgestrel
anxiolytique: bromazépam, 1/2coX3/j. pendant une période limitée
bêtabloquant: propranolol 40, 1à3co./j., en l'absence de trouble du rythme.
signes pouvant être liés à une hyperestrogénie:
mastodynie.
sensation de gonflement du corps, oedèmes diffus.
jambes lourdes.
ballonnement abdominal.
prise de poids.
hémorragies utérines abondantes.
excès de glaire cervicale.
anxiété, irritabilité, insomnies.
En cas de saignement de l'utérus survenant au cours du traitement progestatif:
élucider l'origine du saignement.
rechercher une hyperplasie de l'endomètre.
rechercher un cancer de l'utérus.
puis, si c'est un saignement utérin fonctionnel, le considérer comme des règles:
arrêter le progestatif.
puis le reprendre en repérant le cycle à partir du 1er jour des règles.
chlormadinone 10mg, 1co/j. du 5e au 25e jour.
éventuellement ajouter de l'acide tranéxamique 500, 4 à 8 co.j.
En cas de prise antérieure de pilule estroprogestative:
continuer le même estroprogestatif.
ou passer à une pilule minidosée.
Après un an d'aménorrhée :
la femme entre en ménopause.
______________________________________________________________
autotest dosant les FSH urinaires: MyTest Ménopause
dydroprogestérone 10mg: Duphaston 10
désogestrel 75µg: Désogestrel Biogaran 75µg
stérilet au lévonorgestrel: Miréna
chlormadinone: chlormadinone Mylan 10mg
bromazépam 6mg: lexomil
propranolol 40: Propranolol Teva
acide tranéxamique 500: Exacyl 500, comprimés
PERIMENOPAUSE
C'est la période qui précède l'installation de la ménopause:
elle correspond au déclin de la fonction ovulatoire.
elle survient chez une femme de plus de 45 ans, parfois avant 40 ans.
la périménopause dure jusqu'à la fin de l'année qui suit les dernières règles.
la durée moyenne de la périménopause est 4 ans.
Clinique:
Raccourcissement des cycles:
l'élévation de la FSH accélère la maturation folliculaire.
cette accélération provoque des cycles plus courts.
ce raccourcissement des cycles est généralement le 1er signe.
il existe en pharmacie un autotest dosant les FSH urinaires (test inutile).
Signes d'hyperestrogénie:
troubles de l'humeur, anxiété, irritabilité, ballonnements, insomnies.
douleur des seins en période prémenstruelle, prise de poids.
les signes d'hyperestrogénie sont liés aux poussées de FSH.
Puis signes d'hypoestrogénie:
troubles vaso-moteurs: bouffées de chaleur, sueurs, vertiges, céphalées.
asthénie, dépression, sécheresse vaginale.
absence de glaire cervicale.
Ou alternance des périodes d'hyperestrogénie et d'hypoestrogénie:
avec une anarchie des cycles et présence de ménorragies.
Et signe d'insuffisance lutéale:
plateau thermique déficient dans la seconde phase du cycle.
Faire un test aux progestatifs:
dydroprogestérone 10mg, 2co/j. pendant 10 jours, 3 mois consécutifs.
s'il entraîne l'apparition des règles, l'âge de la ménopause n'est pas atteint.
Clinique est défaillante dans 2 cas:
la patiente sous contraceptif oral: ses règles sont prolongées par la pilule.
la patiente hystérectomisée: le critère d'aménorrhée n'existe plus.
Silhouette du corps:
elle passe progressivement du type gynoïde au type androïde.
Fertilité:
la possibilité de grossesse existe bien qu'elle soit faible.
Examens complémentaires:
Se fier uniquement à la clinique.
Dans les cas habituels:
les dosages hormonaux sont peu fiables, subissant trop de fluctuations.
Chez une femme sous contraception orale atteignant la cinquantaine:
en cas d'ovaires non fonctionnels: élévation de la FSH à > 20 milliunités/mL.
les règles sont artificiellement maintenues par l'estroprogestatif.
il faut faire l'analyse, au 7e jour après arrêt de la pilule.
En cas d'aménorrhée chez une femme jeune, sans trouble du climatère:
l'élévation de la FSH est un élément d'orientation.
Chez une femme hystérectomisée:
FSH élevée à plus de 20 milliunités/mL.
et taux d'estradiol bas, à moins de 20pg/mL.
Causes:
Les 3 phases:
phase folliculaire courte:
raccourcissement de la durée des cycles.
élévation du taux de FSH due à l'hypoestrogénie.
phase de corps jaune inadéquat:
cycles longs, phase lutéale courte.
taux de progestérone diminué.
phase d'anovulation:
même s'il persiste des ovules dans les ovaires.
taux d'oestrogènes et progestérone sont bas.
Orientation thérapeutique:
En cas de périménopause sans aucun trouble:
pas de traitement symptomatique.
si antérieurement la femme ne prenait pas d'estroprogestatif:
ne rien changer.
si la femme désire une contraception, utiliser un progestatif à dose élevée:
chlormadinone 10mg, 1co/j. du 5e au 25e jour.
mais un progestatif en périménopause aggrave le risque de cancer du sein.
En cas de périménopause avec signes d'hyperestrogénie:
traitement hormonal:
utiliser un progestatif: désogestrel 75µg: 1co/j. du 5e au 25e jour
et si c'est insuffisant, placer un stérilet au lévonorgestrel
anxiolytique: bromazépam, 1/2coX3/j. pendant une période limitée
bêtabloquant: propranolol 40, 1à3co./j., en l'absence de trouble du rythme.
signes pouvant être liés à une hyperestrogénie:
mastodynie.
sensation de gonflement du corps, oedèmes diffus.
jambes lourdes.
ballonnement abdominal.
prise de poids.
hémorragies utérines abondantes.
excès de glaire cervicale.
anxiété, irritabilité, insomnies.
En cas de saignement de l'utérus survenant au cours du traitement progestatif:
élucider l'origine du saignement.
rechercher une hyperplasie de l'endomètre.
rechercher un cancer de l'utérus.
puis, si c'est un saignement utérin fonctionnel, le considérer comme des règles:
arrêter le progestatif.
puis le reprendre en repérant le cycle à partir du 1er jour des règles.
chlormadinone 10mg, 1co/j. du 5e au 25e jour.
éventuellement ajouter de l'acide tranéxamique 500, 4 à 8 co.j.
En cas de prise antérieure de pilule estroprogestative:
continuer le même estroprogestatif.
ou passer à une pilule minidosée.
Après un an d'aménorrhée :
la femme entre en ménopause.
______________________________________________________________
autotest dosant les FSH urinaires: MyTest Ménopause
dydroprogestérone 10mg: Duphaston 10
désogestrel 75µg: Désogestrel Biogaran 75µg
stérilet au lévonorgestrel: Miréna
chlormadinone: chlormadinone Mylan 10mg
bromazépam 6mg: lexomil
propranolol 40: Propranolol Teva
acide tranéxamique 500: Exacyl 500, comprimés