ABSENCE EPILEPTIQUE autrefois appelé petit mal
Elle est classée dans les crises généralisées sans convulsion
Clinique:
Age:
les absences apparaissent dans l'enfance vers 6 à 8 ans.
des absences plus brèves peuvent aussi apparaitre pendant l'adolescence.
C'est une perte de connaissance sans chute:
début brutal.
perte de conscience pendant une dizaine de secondes.
tonus musculaire normal.
le patient n'est pas réceptif aux appels de l'entourage.
le regard est fixe.
parfois mouvements cloniques de la face ou des membres supérieurs.
le patient interrompt son activité pendant la crise, puis la reprend.
fin de crise brutale.
faire mimer la crise par les parents ou faire faire une vidéo de la crise.
Le patient ne garde aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant la crise.
Pas de confusion post-critique.
Recrudescence des crises plusieurs fois par jour.
Faire faire une épreuve d'hyperventilation pour tenter de déclencher une crise.
Troubles associés:
déficit de l'attention.
baisse du rendement scolaire.
Evolution:
le plus souvent la guérison est spontanée au cours de l'adolescence.
X ne pas confondre avec l'enfant "rêveur".
X différent de l'épilepsie-absence juvénile > 9 ans avec association tonico-clonique.
Examens complémentaires:
EEG:
bouffées de pointe-ondes bilatérales à 3 cycles/seconde pendant la crise.
souvent les crises sont déclenchées par l'hyperpnée.
L'IRM est inutile:
l'imagerie est normale dans l'absence typique.
Causes:
Facteur génétique, avec ou sans cas familiaux.
Autres facteurs:
l'hyperventlation.
les émotions.
le manque de sommeil.
l'hypoglycémie.
Orientation thérapeutique:
En première intention :
-éthosuximide, 20 à 30mg/kg/j. en 2 prises:
il n'agit pas sur les crises tonico-cloniques.
et il est hépatotoxique.
En deuxième intention:
-acide valproïque, forme chrono 500: 20 à 30mg/kg/j. en une prise le soir.
il agit sur des crises tonico-clonique associées
interdit chez la femme en âge de procréer.
En troisième intention:
-lamotrigine.
pour les absences typiques chez l'enfant de 2 à 12 ans.
Lorsque les crises ont cessé:
poursuivre le traitement 2 ans, puis l'arrêter progressivement.
celles qui apparaissent à l'adolescence régressent plus difficilement.
______________________________________________________________
éthosuximide: Zarontin
acide valproïque: Dépakine chrono 500 (1ère prescription par spécialiste)
lamotrigine: Lamictal
ABSENCE EPILEPTIQUE autrefois appelé petit mal
Elle est classée dans les crises généralisées sans convulsion
Clinique:
Age:
les absences apparaissent dans l'enfance vers 6 à 8 ans.
des absences plus brèves peuvent aussi apparaitre pendant l'adolescence.
C'est une perte de connaissance sans chute:
début brutal.
perte de conscience pendant une dizaine de secondes.
tonus musculaire normal.
le patient n'est pas réceptif aux appels de l'entourage.
le regard est fixe.
parfois mouvements cloniques de la face ou des membres supérieurs.
le patient interrompt son activité pendant la crise, puis la reprend.
fin de crise brutale.
faire mimer la crise par les parents ou faire faire une vidéo de la crise.
Le patient ne garde aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant la crise.
Pas de confusion post-critique.
Recrudescence des crises plusieurs fois par jour.
Faire faire une épreuve d'hyperventilation pour tenter de déclencher une crise.
Troubles associés:
déficit de l'attention.
baisse du rendement scolaire.
Evolution:
le plus souvent la guérison est spontanée au cours de l'adolescence.
X ne pas confondre avec l'enfant "rêveur".
X différent de l'épilepsie-absence juvénile > 9 ans avec association tonico-clonique.
Examens complémentaires:
EEG:
bouffées de pointe-ondes bilatérales à 3 cycles/seconde pendant la crise.
souvent les crises sont déclenchées par l'hyperpnée.
L'IRM est inutile:
l'imagerie est normale dans l'absence typique.
Causes:
Facteur génétique, avec ou sans cas familiaux.
Autres facteurs:
l'hyperventlation.
les émotions.
le manque de sommeil.
l'hypoglycémie.
Orientation thérapeutique:
En première intention :
-éthosuximide, 20 à 30mg/kg/j. en 2 prises:
il n'agit pas sur les crises tonico-cloniques.
et il est hépatotoxique.
En deuxième intention:
-acide valproïque, forme chrono 500: 20 à 30mg/kg/j. en une prise le soir.
il agit sur des crises tonico-clonique associées
interdit chez la femme en âge de procréer.
En troisième intention:
-lamotrigine.
pour les absences typiques chez l'enfant de 2 à 12 ans.
Lorsque les crises ont cessé:
poursuivre le traitement 2 ans, puis l'arrêter progressivement.
celles qui apparaissent à l'adolescence régressent plus difficilement.
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éthosuximide: Zarontin
acide valproïque: Dépakine chrono 500 (1ère prescription par spécialiste)
lamotrigine: Lamictal