MENOPAUSE PRECOCE (fréquent)
Il faut dire désormais insuffisance ovarienne prématurée
Ce n'est pas une maladie mais une évolution liée à l'horloge du temps.
Clinique:
Age:
femme de moins de 40 ans.
Aménorrhée:
survient souvent après une période d'anarchie menstruelle.
l'aménorrhée peut être le seul symptôme dans 15% des cas.
il peut y avoir rarement un retour de règles après une phase d'aménorrhée.
en cas de prise de la pilule l'aménorrhée peut être masquée.
en cas d'hystérectomie c'est la biologie qui fera le diagnostic.
Bouffées de chaleur:
elles ne durent que une à deux minutes.
elles sont diurnes et nocturnes.
Sueurs nocturnes:
elles peuvent survenir avec ou sans bouffées de chaleur.
Troubles neuropsychiatriques:
insomnies.
asthénie.
changements d'humeur, irritabilité.
état dépressif dû à la chute des estrogènes, surtout en cas d'antécédents.
une ménopause précoce est associée au risque de dépression.
baisse de la libido.
Troubles vulvo-vaginaux:
l'atrophie des grandes et petites lèvres confirme la ménopause.
sécheresse du vagin.
le vagin se rétrécit, sténose de l'orifice vaginal: perte de l'élasticité du vagin.
dyspareunie.
saignements après les rapports sexuels.
Involution des seins:
le tissu glandulaire se réduit et la graisse augmente, les seins s'affaissent.
Troubles urinaires:
urgenturies.
fuites urinaires.
Changement progressif de la silhouette:
fonte de la graisse gynoïde au profit de la graisse androïde.
les fesses s'amincissent et le périmètre abdominal augmente.
or c'est la graisse tronculaire qui entraîne le risque cardiovasculaire + élevé.
prise de poids.
Stérilité.
elle est définitive mais parfois l'insuffisance ovarienne est fluctuante.
une grossesse inopinée peut survenir dans les mois qui suivent la ménopause.
Qualité de vie:
elle est altérée chez la femme ayant des troubles climatériques importants.
mais 15 % des femmes n'ont aucun trouble au moment de la ménopause.
et certaines maladies s'améliorent:
migraine hormonale, troubles prémenstruels, dysménorrhée, endométriose.
d'autres maladies se stabilisent:
fibrome de l'utérus.
Tests cliniques de persistance d'estrogènes:
la présence d'une une glaire cervicale au milieu du cycle ou une mastodynie.
Test aux progestatifs:
prendre dydrogestérone 10mg, 1co/j. pendant 10j.
continuer le test pendant 3 mois consécutifs.
si le progestatif provoque des règles dans les 5 j., il n'y a pas de ménopause.
le test aux progestatifs peut être fait chez une femme qui prenait la pilule.
dans ce cas, arrêter les estroprogestatifs avant de faire le test.
et prévoir un autre moyen de contraception pendant la période du test.
Test rapide de ménopause:
auto-test évaluant le taux de FSH, son utilité est discutable.
Complications:
ostéoporose.
augmentation du risque cardiovasculaire.
X ne pas confondre avec une grossesse ou une autre cause d'aménorrhée.
une aménorrhée à l'arrêt de la pilule doit être explorée.
Examens complémentaires:
FSH élevée à plus de 25mUI par mL.
l'aménorrhée et 2 taux de FSH élevés à 1 mois d'intervalle font le diagnostic.
bien que les taux hormonaux soient fluctuants pendant la périménopause.
Estradiol abaissé en dessous de 20pg par mL:
il reste l'estradiol sécrété par la surrénale.
le test aux progestatifs est négatif.
Taux d'hormone antimullerienne bas:
l'hormone antimullerienne mesure la réserve ovarienne en follicules.
elle diminue à partir de 25 ans et devient indétectable à la ménopause.
dans l'insuffisance ovarienne, la réserve ovarienne peut être normale.
ce dosage est inutile.
Echographie pelvienne: régression utérine.
Causes et corrélations:
Aucune cause identifiée dans?% des cas.
Les cas évidents:
ovariectomie.
chimiothérapie.
radiothérapie pelvienne.
Maladies génétiques:
syndrome de Turner.
une cinquantaine de gènes peuvent être impliqués
(enquête sur les ascendantes ou les soeurs ayant eu une ménopause précoce)
Maladies auto-immunes:
hyperthyroïdie auto-immune.
hypothyroïdie auto-immune.
polyarthrite rhumatoïde.
lupus.
myasthénie.
Infection des ovaires:
complication des oreillons.
tuberculose.
Maladies du sang:
bêta-thalassémie.
hémochromatose.
Autres facteurs:
précocité des premières règles.
nulliparité.
tabagisme.
Orientation thérapeutique:
En l'absence de désir de grossesse:
poursuivre la contraception hormonale:
en sachant qu'une grossesse inopinée est encore possible.
puis après un ou deux ans passer au traitement hormonal substitutif.
ou traitement hormonal substitutif d'emblée:
il consiste à compenser un déficit, non à prolonger le traitement hormonal.
il sera conduit, au minimum, jusqu'à l'âge normal de la ménopause.
les estrogènes ont un effet cardiovasculaire protecteur jusqu'à 50 ans.
c'est au delà des 50 ans qu'ils ont un effet délétère.
les restrictions ne sont pas les mêmes qu'en cas de ménopause à 50 ans.
exemple de traitement hormonal substitutif:
du 1er au 24e jour du mois: estradiol gel à 0,06%, 2do/j.
du 11e au 24e jour du mois: progestérone 200mg, 1ca/j. le soir.
et fenêtre thérapeutique jusqu'au 1er jour du mois suivant.
préférer la progestérone naturelle aux progestatifs.
mais si l'utérus est absent, le progestatif n'est pas utile.
et respecter les contre-indications des estrogènes.
En cas de désir de grossesse:
stimulation ovarienne par les gonadotrophines:
elle peut être tentée.
si non, recourir aux techniques de fécondation assistée:
don d'ovocytes mis en fécondation avec les spermatozoïdes du conjoint.
site concernant les donneuses d'ovocytes: https://www.dondovocytes.fr/
technique de cryoconservation des ovaires avant une chimiothérapie:
le résultat est souvent décevant.
en dernier lieu proposition d'une adoption.
Traitement symptomatique des troubles du climatère:
bouffées de chaleur, sècheresse vaginale, etc.
______________________________________________________________
estradiol gel à 0,06%: Oestrodose
progestérone 200mg: Utrogestan 200
MENOPAUSE PRECOCE (fréquent)
Il faut dire désormais insuffisance ovarienne prématurée
Ce n'est pas une maladie mais une évolution liée à l'horloge du temps.
Clinique:
Age:
femme de moins de 40 ans.
Aménorrhée:
survient souvent après une période d'anarchie menstruelle.
l'aménorrhée peut être le seul symptôme dans 15% des cas.
il peut y avoir rarement un retour de règles après une phase d'aménorrhée.
en cas de prise de la pilule l'aménorrhée peut être masquée.
en cas d'hystérectomie c'est la biologie qui fera le diagnostic.
Bouffées de chaleur:
elles ne durent que une à deux minutes.
elles sont diurnes et nocturnes.
Sueurs nocturnes:
elles peuvent survenir avec ou sans bouffées de chaleur.
Troubles neuropsychiatriques:
insomnies.
asthénie.
changements d'humeur, irritabilité.
état dépressif dû à la chute des estrogènes, surtout en cas d'antécédents.
une ménopause précoce est associée au risque de dépression.
baisse de la libido.
Troubles vulvo-vaginaux:
l'atrophie des grandes et petites lèvres confirme la ménopause.
sécheresse du vagin.
le vagin se rétrécit, sténose de l'orifice vaginal: perte de l'élasticité du vagin.
dyspareunie.
saignements après les rapports sexuels.
Involution des seins:
le tissu glandulaire se réduit et la graisse augmente, les seins s'affaissent.
Troubles urinaires:
urgenturies.
fuites urinaires.
Changement progressif de la silhouette:
fonte de la graisse gynoïde au profit de la graisse androïde.
les fesses s'amincissent et le périmètre abdominal augmente.
or c'est la graisse tronculaire qui entraîne le risque cardiovasculaire + élevé.
prise de poids.
Stérilité.
elle est définitive mais parfois l'insuffisance ovarienne est fluctuante.
une grossesse inopinée peut survenir dans les mois qui suivent la ménopause.
Qualité de vie:
elle est altérée chez la femme ayant des troubles climatériques importants.
mais 15 % des femmes n'ont aucun trouble au moment de la ménopause.
et certaines maladies s'améliorent:
migraine hormonale, troubles prémenstruels, dysménorrhée, endométriose.
d'autres maladies se stabilisent:
fibrome de l'utérus.
Tests cliniques de persistance d'estrogènes:
la présence d'une une glaire cervicale au milieu du cycle ou une mastodynie.
Test aux progestatifs:
prendre dydrogestérone 10mg, 1co/j. pendant 10j.
continuer le test pendant 3 mois consécutifs.
si le progestatif provoque des règles dans les 5 j., il n'y a pas de ménopause.
le test aux progestatifs peut être fait chez une femme qui prenait la pilule.
dans ce cas, arrêter les estroprogestatifs avant de faire le test.
et prévoir un autre moyen de contraception pendant la période du test.
Test rapide de ménopause:
auto-test évaluant le taux de FSH, son utilité est discutable.
Complications:
ostéoporose.
augmentation du risque cardiovasculaire.
X ne pas confondre avec une grossesse ou une autre cause d'aménorrhée.
une aménorrhée à l'arrêt de la pilule doit être explorée.
Examens complémentaires:
FSH élevée à plus de 25mUI par mL.
l'aménorrhée et 2 taux de FSH élevés à 1 mois d'intervalle font le diagnostic.
bien que les taux hormonaux soient fluctuants pendant la périménopause.
Estradiol abaissé en dessous de 20pg par mL:
il reste l'estradiol sécrété par la surrénale.
le test aux progestatifs est négatif.
Taux d'hormone antimullerienne bas:
l'hormone antimullerienne mesure la réserve ovarienne en follicules.
elle diminue à partir de 25 ans et devient indétectable à la ménopause.
dans l'insuffisance ovarienne, la réserve ovarienne peut être normale.
ce dosage est inutile.
Echographie pelvienne: régression utérine.
Causes et corrélations:
Aucune cause identifiée dans?% des cas.
Les cas évidents:
ovariectomie.
chimiothérapie.
radiothérapie pelvienne.
Maladies génétiques:
syndrome de Turner.
une cinquantaine de gènes peuvent être impliqués
(enquête sur les ascendantes ou les soeurs ayant eu une ménopause précoce)
Maladies auto-immunes:
hyperthyroïdie auto-immune.
hypothyroïdie auto-immune.
polyarthrite rhumatoïde.
lupus.
myasthénie.
Infection des ovaires:
complication des oreillons.
tuberculose.
Maladies du sang:
bêta-thalassémie.
hémochromatose.
Autres facteurs:
précocité des premières règles.
nulliparité.
tabagisme.
Orientation thérapeutique:
En l'absence de désir de grossesse:
poursuivre la contraception hormonale:
en sachant qu'une grossesse inopinée est encore possible.
puis après un ou deux ans passer au traitement hormonal substitutif.
ou traitement hormonal substitutif d'emblée:
il consiste à compenser un déficit, non à prolonger le traitement hormonal.
il sera conduit, au minimum, jusqu'à l'âge normal de la ménopause.
les estrogènes ont un effet cardiovasculaire protecteur jusqu'à 50 ans.
c'est au delà des 50 ans qu'ils ont un effet délétère.
les restrictions ne sont pas les mêmes qu'en cas de ménopause à 50 ans.
exemple de traitement hormonal substitutif:
du 1er au 24e jour du mois: estradiol gel à 0,06%, 2do/j.
du 11e au 24e jour du mois: progestérone 200mg, 1ca/j. le soir.
et fenêtre thérapeutique jusqu'au 1er jour du mois suivant.
préférer la progestérone naturelle aux progestatifs.
mais si l'utérus est absent, le progestatif n'est pas utile.
et respecter les contre-indications des estrogènes.
En cas de désir de grossesse:
stimulation ovarienne par les gonadotrophines:
elle peut être tentée.
si non, recourir aux techniques de fécondation assistée:
don d'ovocytes mis en fécondation avec les spermatozoïdes du conjoint.
site concernant les donneuses d'ovocytes: https://www.dondovocytes.fr/
technique de cryoconservation des ovaires avant une chimiothérapie:
le résultat est souvent décevant.
en dernier lieu proposition d'une adoption.
Traitement symptomatique des troubles du climatère:
bouffées de chaleur, sècheresse vaginale, etc.
______________________________________________________________
estradiol gel à 0,06%: Oestrodose
progestérone 200mg: Utrogestan 200