AUTOMUTILATIONS
Blessures ou dommages physiques infligés à soi-même intentionnellement
Clinique:
Age:
surtout entre 12 et 24 ans.
Signes:
scarifications: ce sont des incisions cutanées plus ou moins profondes.
ou trous dans la peau avec la pointe des ciseaux.
ou brûlures volontaires.
ou arrachage compulsif des cheveux.
ou cognement d'une partie du corps.
ou plaies entretenues, d'âge différent, ne ressemblant à rien de connu.
ou abrasions cutanées.
ou section volontaire d'un doigt ou d'une oreille.
ou autoémasculation.
ou demande d'opérations itératives.
ou auto-empoisonnements délibérés.
Le soulagement de la détresse par l'automutilation est de courte durée.
La répétition des mutilations peut devenir compulsive.
L'adolescent garde ses blessures secrètes, il les cache avec ses vêtements.
Rechercher pourquoi l'adolescent adopte cette stratégie négative.
Association possible:
comportements à risque: drogue, fugues, rapports sexuels à risque.
Evolution:
récidives.
risque élevé de suicide.
X différent du syndrome de Munchhausen.
Causes et corrélations:
Familiales:
antécédent de maltraitance infantile ou d'abus sexuel.
tensions familiales.
Sociales:
conflit avec le partenaire.
difficultés financières, difficultés avec son travail.
isolement social, absence d'amis, ''personne ne m'aime''.
problèmes liés à l'homophobie ou au racisme.
Scolaires:
difficultés scolaires.
maltraitance à l'école.
Psychiatriques:
c'est une réaction à une souffrance psychique, à une détresse insupportable.
le mal-être s'inscrit sur la peau au lieu de passer par la parole.
l'adolescent n'arrive pas à gérer sa détresse.
manifestation d'une haine de soi, autopunition.
dépréciation de sa propre valeur, masochisme.
association fréquente à un trouble mental, à une anxiété ou à un état dépressif.
Carcérales:
en prison, revendication pour obtenir un bénéfice secondaire.
Influence des réseaux sociaux.
Dépistage:
L'automutilé cache ses blessures et demande rarement de l'aide.
A chaque consultation d'un adolescent demander:
''Tes relations avec ta famille sont-elles bonnes ?''.
''Y-a-t-il quelque chose qui te préoccupe ou qui te dérange ?''.
Orientation thérapeutique:
Premier contact:
traitement des blessures.
dire à l'adolescent que nous le comprenons que nous allons l'aider.
évaluer la détermination à continuer ou la détermination à s'arrêter.
ne pas imposer d'emblée un arrêt des mutilations.
mais ultérieurement il faudra conseiller de jeter les outils des mutilations.
Traitement de la cause:
traitement d'une dépression, d'un trouble de la personnalité.
corriger le malaise de l'adolescent est plus important que traiter ses blessures.
ne pas fréquenter des amis qui ont le même trouble.
Dévier l'attention vers un comportement alternatif, au moment où vient la pulsion:
téléphoner à un ami.
écouter de la musique et danser ou sortir dans la rue et marcher vite.
faire du sport.
frapper son oreiller à coups de poing.
mâcher du chewing gum.
décider celui qui doit gagner: c'est moi le plus fort ou la pulsion la plus forte.
réécouter l'enregistrement des conseils d'une personne qui a aidé.
remplacer la mutilation par des dessins sur la peau ou une douche froide.
écrire un journal personnel sur le vécu, sur les raisons de la détresse.
quand l'envie est passée, repenser à la technique qui a été le plus efficace.
Thérapie cognitivo-comportementale:
aider le patient à résoudre ses problèmes, à gérer ses émotions.
apprendre à faire face, à faire la liste de ce qui est positif.
il faut engager le traitement le plus tôt possible.
Prévention d'un suicide.
AUTOMUTILATIONS
Blessures ou dommages physiques infligés à soi-même intentionnellement
Clinique:
Age:
surtout entre 12 et 24 ans.
Signes:
scarifications: ce sont des incisions cutanées plus ou moins profondes.
ou trous dans la peau avec la pointe des ciseaux.
ou brûlures volontaires.
ou arrachage compulsif des cheveux.
ou cognement d'une partie du corps.
ou plaies entretenues, d'âge différent, ne ressemblant à rien de connu.
ou abrasions cutanées.
ou section volontaire d'un doigt ou d'une oreille.
ou autoémasculation.
ou demande d'opérations itératives.
ou auto-empoisonnements délibérés.
Le soulagement de la détresse par l'automutilation est de courte durée.
La répétition des mutilations peut devenir compulsive.
L'adolescent garde ses blessures secrètes, il les cache avec ses vêtements.
Rechercher pourquoi l'adolescent adopte cette stratégie négative.
Association possible:
comportements à risque: drogue, fugues, rapports sexuels à risque.
Evolution:
récidives.
risque élevé de suicide.
X différent du syndrome de Munchhausen.
Causes et corrélations:
Familiales:
antécédent de maltraitance infantile ou d'abus sexuel.
tensions familiales.
Sociales:
conflit avec le partenaire.
difficultés financières, difficultés avec son travail.
isolement social, absence d'amis, ''personne ne m'aime''.
problèmes liés à l'homophobie ou au racisme.
Scolaires:
difficultés scolaires.
maltraitance à l'école.
Psychiatriques:
c'est une réaction à une souffrance psychique, à une détresse insupportable.
le mal-être s'inscrit sur la peau au lieu de passer par la parole.
l'adolescent n'arrive pas à gérer sa détresse.
manifestation d'une haine de soi, autopunition.
dépréciation de sa propre valeur, masochisme.
association fréquente à un trouble mental, à une anxiété ou à un état dépressif.
Carcérales:
en prison, revendication pour obtenir un bénéfice secondaire.
Influence des réseaux sociaux.
Dépistage:
L'automutilé cache ses blessures et demande rarement de l'aide.
A chaque consultation d'un adolescent demander:
''Tes relations avec ta famille sont-elles bonnes ?''.
''Y-a-t-il quelque chose qui te préoccupe ou qui te dérange ?''.
Orientation thérapeutique:
Premier contact:
traitement des blessures.
dire à l'adolescent que nous le comprenons que nous allons l'aider.
évaluer la détermination à continuer ou la détermination à s'arrêter.
ne pas imposer d'emblée un arrêt des mutilations.
mais ultérieurement il faudra conseiller de jeter les outils des mutilations.
Traitement de la cause:
traitement d'une dépression, d'un trouble de la personnalité.
corriger le malaise de l'adolescent est plus important que traiter ses blessures.
ne pas fréquenter des amis qui ont le même trouble.
Dévier l'attention vers un comportement alternatif, au moment où vient la pulsion:
téléphoner à un ami.
écouter de la musique et danser ou sortir dans la rue et marcher vite.
faire du sport.
frapper son oreiller à coups de poing.
mâcher du chewing gum.
décider celui qui doit gagner: c'est moi le plus fort ou la pulsion la plus forte.
réécouter l'enregistrement des conseils d'une personne qui a aidé.
remplacer la mutilation par des dessins sur la peau ou une douche froide.
écrire un journal personnel sur le vécu, sur les raisons de la détresse.
quand l'envie est passée, repenser à la technique qui a été le plus efficace.
Thérapie cognitivo-comportementale:
aider le patient à résoudre ses problèmes, à gérer ses émotions.
apprendre à faire face, à faire la liste de ce qui est positif.
il faut engager le traitement le plus tôt possible.
Prévention d'un suicide.