ATTAQUE de PANIQUE (fréquent)
Les attaques de panique peuvent survenir la nuit et réveiller le patient
Clinique:
Age:
début surtout entre 20 et 30 ans.
Début brutal, sans raison évidente dans l'immédiat:
la panique peut même réveiller un patient qui dormait.
L'attaque de panique doit comporter 4 critères parmi les 13 signes du DSM 5:
physiques
1-palpitations ou accélération du rythme cardiaque.
2-tremblements ou secousses musculaires.
3-sensation de souffle coupé ou impression d'étouffement.
4-sensation d'étranglement.
5-douleur ou gêne thoracique.
6-sensation de vertige, d'instabilité, impression d'évanouissement immédiat.
7-paresthésies, sensation d'engourdissement ou de picotements.
neurovégétatifs sympathiques:
8-transpiration.
9-nausées ou gêne abdominale.
10-frissons ou bouffées de chaleur.
psychiques:
11-sentiment d'irréalité, de dépersonnalisation, d'être détaché de soi.
12-peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou.
13-peur de mourir.
Troubles du comportement en réaction à l'angoisse:
agitation désordonnée.
fuite d'un lieu interprété comme dangereux.
demande d'aide ou sidération stuporeuse.
le patient est désemparé, la crise est spectaculaire mais elle n'est pas nocive.
Durée de la crise:
10 minutes à 20 minutes, maximum une heure.
résolution progressive laissant un épuisement extrême.
Evolution vers un trouble panique:
le trouble panique concerne 20% de ceux qui ont une attaque de panique.
c'est une récurrence des attaques de panique (4 attaques en 4 semaines).
dans le trouble panique, l'angoisse persiste entre les crises.
le patient anticipe en permanence le renouvellement de l'attaque de panique.
la peur d'une attaque envahit le quotidien, c'est l'anxiété anticipatoire.
peur d'avoir une crise en réunion ou en conduisant un véhicule.
évolution fréquente vers une agoraphobie, avec conduites d'évitement.
Faire une glycémie capillaire.
X ne pas confondre avec une crise d'hypoglycémie.
X ne pas confondre avec une angine de poitrine.
X ne pas confondre avec une hyperthyroïdie.
X ne pas confondre avec une épilepsie temporale.
X ne pas confondre avec une toxicomanie: amphétamines, cocaïne, LSD, ..
X la spasmophilie est une forme d'attaque de panique.
Examens complémentaires:
Electrocardiogramme, par sécurité.
Glycémie.
TSH.
Causes et corrélations:
Facteurs héréditaires:
anxiété chez les parents.
Facteurs environnementaux:
personnes ayant subi une séparation très tôt dans leur enfance.
stress post-traumatique.
Facteurs biologiques.
hyperventilation.
surdosage en thyroxine.
drogues: cannabis, cocaïne, LSD.
Orientation thérapeutique:
Eviter:
; l'alcool, souvent consommé pour calmer l'anxiété.
supprimer le café, une tasse chez le sujet sensible peut déclencher une crise.
supprimer les anorexigènes.
éviter l'excès de thyroxine chez un hypothyroïdien traité.
éliminer les substances illicites: cannabis, cocaine, ..
Traitement de l'attaque de panique unique:
isolement dans le calme, pas plus d'une ou deux personnes autour du patient.
rassurer, dédramatiser, écouter, affirmer qu'il n'y a aucun danger.
manoeuvres de Valsalva pour réduire la tachycardie.
contrôle du rythme respiratoire pour réduire l'hypocapnie:
inciter le patient à respirer au même rythme que soi.
anxiolytique:
alprazolam 0,50mg, 1co. en une prise, à renouveler si nécessaire.
une benzodiazépine agit plus vite par voie orale que par voie im.
fixer l'attention du patient sur une occupation autre que ses troubles.
pas de traitement en dehors de la crise, si celle-ci est unique.
Prévention des attaques dans le trouble panique:
après s'être assuré qu'il n'y a pas de risque suicidaire.
psychothérapie avec contrôle de l'émotion et affirmation de soi.
thérapie cognitivo-comportementale, 12 à 24 séances.
thérapie de groupe.
antidépresseur:
la moitié de ces patients sont des dépressifs.
l'antidépresseur peut prévenir les crises, mais il ne traite pas la crise.
l'effet de l'antidépresseur se fait sentir au bout de 2 à 3 mois.
clomipramine 75mg, 1co/j. pendant 6 à 9 mois, puis arrêt progressif.
______________________________________________________________
Bibliographie du patient
-Faire face aux paniques - Franck PEYRE (Retz)
-Surmontez vos peurs; Vaincre le trouble panique et l'agoraphobie - J.L. Emery
(Odile Jacob)
______________________________________________________________
alprazolam: Xanax 0,25 et 0,50mg
clomipramine 75mg, Anafranil 75
ATTAQUE de PANIQUE (fréquent)
Les attaques de panique peuvent survenir la nuit et réveiller le patient
Clinique:
Age:
début surtout entre 20 et 30 ans.
Début brutal, sans raison évidente dans l'immédiat:
la panique peut même réveiller un patient qui dormait.
L'attaque de panique doit comporter 4 critères parmi les 13 signes du DSM 5:
physiques
1-palpitations ou accélération du rythme cardiaque.
2-tremblements ou secousses musculaires.
3-sensation de souffle coupé ou impression d'étouffement.
4-sensation d'étranglement.
5-douleur ou gêne thoracique.
6-sensation de vertige, d'instabilité, impression d'évanouissement immédiat.
7-paresthésies, sensation d'engourdissement ou de picotements.
neurovégétatifs sympathiques:
8-transpiration.
9-nausées ou gêne abdominale.
10-frissons ou bouffées de chaleur.
psychiques:
11-sentiment d'irréalité, de dépersonnalisation, d'être détaché de soi.
12-peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou.
13-peur de mourir.
Troubles du comportement en réaction à l'angoisse:
agitation désordonnée.
fuite d'un lieu interprété comme dangereux.
demande d'aide ou sidération stuporeuse.
le patient est désemparé, la crise est spectaculaire mais elle n'est pas nocive.
Durée de la crise:
10 minutes à 20 minutes, maximum une heure.
résolution progressive laissant un épuisement extrême.
Evolution vers un trouble panique:
le trouble panique concerne 20% de ceux qui ont une attaque de panique.
c'est une récurrence des attaques de panique (4 attaques en 4 semaines).
dans le trouble panique, l'angoisse persiste entre les crises.
le patient anticipe en permanence le renouvellement de l'attaque de panique.
la peur d'une attaque envahit le quotidien, c'est l'anxiété anticipatoire.
peur d'avoir une crise en réunion ou en conduisant un véhicule.
évolution fréquente vers une agoraphobie, avec conduites d'évitement.
Faire une glycémie capillaire.
X ne pas confondre avec une crise d'hypoglycémie.
X ne pas confondre avec une angine de poitrine.
X ne pas confondre avec une hyperthyroïdie.
X ne pas confondre avec une épilepsie temporale.
X ne pas confondre avec une toxicomanie: amphétamines, cocaïne, LSD, ..
X la spasmophilie est une forme d'attaque de panique.
Examens complémentaires:
Electrocardiogramme, par sécurité.
Glycémie.
TSH.
Causes et corrélations:
Facteurs héréditaires:
anxiété chez les parents.
Facteurs environnementaux:
personnes ayant subi une séparation très tôt dans leur enfance.
stress post-traumatique.
Facteurs biologiques.
hyperventilation.
surdosage en thyroxine.
drogues: cannabis, cocaïne, LSD.
Orientation thérapeutique:
Eviter:
; l'alcool, souvent consommé pour calmer l'anxiété.
supprimer le café, une tasse chez le sujet sensible peut déclencher une crise.
supprimer les anorexigènes.
éviter l'excès de thyroxine chez un hypothyroïdien traité.
éliminer les substances illicites: cannabis, cocaine, ..
Traitement de l'attaque de panique unique:
isolement dans le calme, pas plus d'une ou deux personnes autour du patient.
rassurer, dédramatiser, écouter, affirmer qu'il n'y a aucun danger.
manoeuvres de Valsalva pour réduire la tachycardie.
contrôle du rythme respiratoire pour réduire l'hypocapnie:
inciter le patient à respirer au même rythme que soi.
anxiolytique:
alprazolam 0,50mg, 1co. en une prise, à renouveler si nécessaire.
une benzodiazépine agit plus vite par voie orale que par voie im.
fixer l'attention du patient sur une occupation autre que ses troubles.
pas de traitement en dehors de la crise, si celle-ci est unique.
Prévention des attaques dans le trouble panique:
après s'être assuré qu'il n'y a pas de risque suicidaire.
psychothérapie avec contrôle de l'émotion et affirmation de soi.
thérapie cognitivo-comportementale, 12 à 24 séances.
thérapie de groupe.
antidépresseur:
la moitié de ces patients sont des dépressifs.
l'antidépresseur peut prévenir les crises, mais il ne traite pas la crise.
l'effet de l'antidépresseur se fait sentir au bout de 2 à 3 mois.
clomipramine 75mg, 1co/j. pendant 6 à 9 mois, puis arrêt progressif.
______________________________________________________________
Bibliographie du patient
-Faire face aux paniques - Franck PEYRE (Retz)
-Surmontez vos peurs; Vaincre le trouble panique et l'agoraphobie - J.L. Emery
(Odile Jacob)
______________________________________________________________
alprazolam: Xanax 0,25 et 0,50mg
clomipramine 75mg, Anafranil 75