DANGEROSITE PSYCHIATRIQUE
Le nombre d'actes violents commis par les malades mentaux ne dépassent pas 5%
Mais 80% des détenus présenteraient des troubles psychiatriques !
Et la prison est plutôt une école de la délinquance qu'un lieu de soins
Définition:
C'est la forte probabilité de commettre un acte de violence lié à un trouble mental:
infraction contre les personnes.
infraction contre les biens.
Est considéré comme acte dangereux un acte qui relève du registre pénal.
La justice ne pose pas la question du diagnostic, mais celle du pronostic
L'état dangereux peut être patent ou latent, celui-ci est plus difficile à évaluer.
X Ne pas confondre dangerosité psychiatrique et dangerosité criminologique
la dangerosité criminologique n'est pas obligatoirement liée à un trouble mental.
Evaluation du risque:
Le risque de violence est un problème majeur pour la société.
Mais il est impossible de prédire un crime, on peut seulement évaluer le risque:
le risque d'un danger peut être suspecté.
mais l'absence de danger ne peut pas être affirmée.
certaines conduites agressives sont imprévisibles.
un malade mental peut n'avoir jamais eu une consultation psychiatrique.
L'évaluation du risque, c'est un rôle difficile pour l'expert psychiatre.
Ce que le psychiatre peut déterminer c'est:
l'état mental au moment de l'examen.
la capacité de discernement du patient.
sa capacité de contrôle des actes.
Mais le risque évolue dans le temps.
Il existe des échelles de dangerosité, toutefois leur fiabilité est faible, elle évaluent:
la violence passée.
les éléments renforçateurs de violence.
les stimuli capables de déclencher la violence.
Facteurs de risque de dangerosité (ils sont souvent multiples):
Le passé:
surtout chez un sujet de moins de 40 ans et de sexe masculin.
antécédents familiaux judiciaires.
antécédents personnels judiciaires.
antécédent de troubles des conduites dans l'enfance.
antécédent de violence subie.
antécédent de violence commise.
agressions.
délinquance sexuelle.
actes de terrorisme.
La sortie de l'hôpital psychiatrique:
un sortant est dangereux pendant les 20 semaines qui suivent la sortie.
L'environnement:
situation favorable au crime, occasion spontanée, sans avoir à la rechercher.
absence de famille, isolement familial, ou retrait social.
environnement stressant, entourage hostile.
précarité, chômage, difficultés de logement, faibles ressources.
apprentissage de la violence en milieu carcéral.
La personnalité:
immaturité.
labilité, difficulté à contrôler les impulsions.
égocentrisme, intolérance aux frustrations.
personnalité antisociale.
indifférence affective.
absence d'empathie devant la souffrance d'autrui.
intolérance aux frustrations.
refus des soins psychiatriques, mauvaise observance thérapeutique.
inadaptation scolaire précoce, faible niveau d'éducation.
fascination pour les armes.
La pathologie psychiatrique:
le schizophrène.
le trouble bipolaire.
le narcisse pervers qui considère les individus comme des objets.
Phénomènes récents pouvant être déclenchants:
délire paranoïde.
délire de persécution.
délire de grandeur.
délire passionnel.
syndrome d'influence.
rumination de scénarios violents, menaces écrites ou verbales.
Consommation de toxiques:
alcool.
substances psycho-actives.
Mauvaise analyse de la gravité de son propre état (insight):
déni de l'état psychiatrique.
incapacité de reconnaître les conséquences d'un acte délictueux.
incapacité de demander de l'aide.
faible niveau intellectuel.
Facteurs de récidive en criminologie sexuelle:
agression d'une personne inconnue.
utilisation d'une arme.
séquestration d'une victime.
humiliation de la victime, sadisme.
Protection des personnes susceptibles d'être victime:
membres de la famille.
personnel soignant.
intervenants de tous ordres auprès du patient.
sujet désigné comme persécuteur par un délirant.
Orientation thérapeutique:
Surveillance du sortant de l'hôpital psychiatrique:
il sera surveillé toutes les semaines pendant 20 semaines.
Agir sur les facteurs corrigibles:
désintoxication alcoolique.
traitement psychiatrique.
travail sur l'insight.
observance thérapeutique, difficile avec un malade qui refuse les soins.
consultations rapprochées.
alliance thérapeutique.
implication de l'entourage.
intégration professionnelle et sociale.
Structures de soins:
Unité de soins médico-psychologiques.
Unité de soins intensifs psychiatriques.
Unité pour malades difficiles.
Unité d'hospitalisation spécialement aménagée comme l'enceinte pénitentiaire.
et bonne articulation entre tous les soignants pour repérer les signes d'alerte.
Mise à l'écart des sujets dangereux pour une durée déterminée.
Surveillance par le bracelet électronique, discutée pour des raisons éthiques.
DANGEROSITE PSYCHIATRIQUE
Le nombre d'actes violents commis par les malades mentaux ne dépassent pas 5%
Mais 80% des détenus présenteraient des troubles psychiatriques !
Et la prison est plutôt une école de la délinquance qu'un lieu de soins
Définition:
C'est la forte probabilité de commettre un acte de violence lié à un trouble mental:
infraction contre les personnes.
infraction contre les biens.
Est considéré comme acte dangereux un acte qui relève du registre pénal.
La justice ne pose pas la question du diagnostic, mais celle du pronostic
L'état dangereux peut être patent ou latent, celui-ci est plus difficile à évaluer.
X Ne pas confondre dangerosité psychiatrique et dangerosité criminologique
la dangerosité criminologique n'est pas obligatoirement liée à un trouble mental.
Evaluation du risque:
Le risque de violence est un problème majeur pour la société.
Mais il est impossible de prédire un crime, on peut seulement évaluer le risque:
le risque d'un danger peut être suspecté.
mais l'absence de danger ne peut pas être affirmée.
certaines conduites agressives sont imprévisibles.
un malade mental peut n'avoir jamais eu une consultation psychiatrique.
L'évaluation du risque, c'est un rôle difficile pour l'expert psychiatre.
Ce que le psychiatre peut déterminer c'est:
l'état mental au moment de l'examen.
la capacité de discernement du patient.
sa capacité de contrôle des actes.
Mais le risque évolue dans le temps.
Il existe des échelles de dangerosité, toutefois leur fiabilité est faible, elle évaluent:
la violence passée.
les éléments renforçateurs de violence.
les stimuli capables de déclencher la violence.
Facteurs de risque de dangerosité (ils sont souvent multiples):
Le passé:
surtout chez un sujet de moins de 40 ans et de sexe masculin.
antécédents familiaux judiciaires.
antécédents personnels judiciaires.
antécédent de troubles des conduites dans l'enfance.
antécédent de violence subie.
antécédent de violence commise.
agressions.
délinquance sexuelle.
actes de terrorisme.
La sortie de l'hôpital psychiatrique:
un sortant est dangereux pendant les 20 semaines qui suivent la sortie.
L'environnement:
situation favorable au crime, occasion spontanée, sans avoir à la rechercher.
absence de famille, isolement familial, ou retrait social.
environnement stressant, entourage hostile.
précarité, chômage, difficultés de logement, faibles ressources.
apprentissage de la violence en milieu carcéral.
La personnalité:
immaturité.
labilité, difficulté à contrôler les impulsions.
égocentrisme, intolérance aux frustrations.
personnalité antisociale.
indifférence affective.
absence d'empathie devant la souffrance d'autrui.
intolérance aux frustrations.
refus des soins psychiatriques, mauvaise observance thérapeutique.
inadaptation scolaire précoce, faible niveau d'éducation.
fascination pour les armes.
La pathologie psychiatrique:
le schizophrène.
le trouble bipolaire.
le narcisse pervers qui considère les individus comme des objets.
Phénomènes récents pouvant être déclenchants:
délire paranoïde.
délire de persécution.
délire de grandeur.
délire passionnel.
syndrome d'influence.
rumination de scénarios violents, menaces écrites ou verbales.
Consommation de toxiques:
alcool.
substances psycho-actives.
Mauvaise analyse de la gravité de son propre état (insight):
déni de l'état psychiatrique.
incapacité de reconnaître les conséquences d'un acte délictueux.
incapacité de demander de l'aide.
faible niveau intellectuel.
Facteurs de récidive en criminologie sexuelle:
agression d'une personne inconnue.
utilisation d'une arme.
séquestration d'une victime.
humiliation de la victime, sadisme.
Protection des personnes susceptibles d'être victime:
membres de la famille.
personnel soignant.
intervenants de tous ordres auprès du patient.
sujet désigné comme persécuteur par un délirant.
Orientation thérapeutique:
Surveillance du sortant de l'hôpital psychiatrique:
il sera surveillé toutes les semaines pendant 20 semaines.
Agir sur les facteurs corrigibles:
désintoxication alcoolique.
traitement psychiatrique.
travail sur l'insight.
observance thérapeutique, difficile avec un malade qui refuse les soins.
consultations rapprochées.
alliance thérapeutique.
implication de l'entourage.
intégration professionnelle et sociale.
Structures de soins:
Unité de soins médico-psychologiques.
Unité de soins intensifs psychiatriques.
Unité pour malades difficiles.
Unité d'hospitalisation spécialement aménagée comme l'enceinte pénitentiaire.
et bonne articulation entre tous les soignants pour repérer les signes d'alerte.
Mise à l'écart des sujets dangereux pour une durée déterminée.
Surveillance par le bracelet électronique, discutée pour des raisons éthiques.