PYELONEPHRITE AIGUE
Clinique:
Douleur d'une fosse lombaire:
spontanée.
ou provoquée par la palpation de la fosse lombaire.
ou provoquée par la percussion de la fosse lombaire (signe de Giordano).
Fièvre élevée, supérieure à 38.5°, avec frissons.
Peuvent s'observer:
une défense abdominale .
des nausées, des vomissements.
Parfois signes urinaires:
dysurie, brûlures à la miction, pollakiurie, pyurie.
Bandelette urinaire:
leucocyturie, nitriturie, parfois hématurie microscopique.
Evolution possible:
septicémie et état de choc.
abcès rénal.
pyonéphrose avec fonte purulente du rein.
nécrose papillaire, surtout chez le diabétique.
à plus long terme, pyélonéphrite chronique et néphrite interstitielle chronique.
Examens complémentaires:
Examen cytobactériologique des urines,
numération des leucocytes > 10.000/ml.
numération des hématies > 10.000/ml.
numération des germes.
et antibiogramme avant de commencer l'antibiothérapie probabiliste..
Imagerie, pour la recherche d'un obstacle:
échographie des voies urinaires en urgence.
uroscanner dans les formes atypiques ou récidivantes.
Examens sanguins en cas d'altération de l'état général:
recherche d'une hyperleucocytose.
C réactive protéine augmentée à plus de 20mg/l.
protéinurie entre 0 et 1g/l.
hémocultures au moment des pics fébriles.
Chez l'enfant:
cystographie, pour rechercher un reflux urétéral, dès la 1ère pyélonéphrite.
ou, mieux, cysto-urétrographie mictionnelle.
Causes et corrélations:
Infection urinaire basse:
favorisée par un reflux vésico-uretéral.
ou consécutive à la stase d'une vessie neurologique.
Obstacle sur les voies urinaires:
adénome prostatique.
sténose pyélo-uretérale, sténose des uretères.
lithiase urinaire.
tumeur des voies urinaires.
Suites de manoeuvres urologiques.
Facteurs favorisants:
immunodépression et diabète sucré.
Orientation thérapeutique:
Pyélonéphrite aiguë simple:
repos complet.
cure de diurèse, après s'être assuré de l'absence d'obstacle urinaire.
antibiothérapie probabiliste:
céphalosporine de 3e génération: la ceftriaxone 1g/j en im. ou iv.
réévaluer le traitement le 3e jour, après le résultat de l'antibiogramme.
la durée habituelle de l'antibiothérapie est de 10 à 14 jours.
surveillance de la guérison:
contrôle de la température:
la baisse de la température doit être franche le 3e jour:
en cas de persistance de la fièvre chercher un obstacle des voies urinaires.
le contrôle de l'ECBU n'est pas obligatoire si l'évolution est favorable.
test de guérison:
absence de récidive dans le mois qui suit l'arrêt du traitement.
Hospitalisation de la pyélonéphrite aiguë compliquée:
enfant jeune:
il faudra explorer les voies urinaires pour rechercher la cause.
femme enceinte:
il faudra utiliser une céphalosporine de 3e génération, du type céphotaxime.
sujet qui a une lithiase ou un obstacle urinaire révélé par l'imagerie:
car la pyélonéphrite obstructive est une urgence.
sujet présentant un sepsis sévère:
hypotension artérielle, détresse respiratoire, ..
immunodéprimé, ou du transplanté rénal.
ou patient qui ne présente aucune amélioration après 72 heures.
Correction chirurgicale ultérieure:
en cas de reflux vésico-uretéral.
la correction chirurgicale préviendra une récidive de l'infection.
______________________________________________________________
ceftriaxone 1g: Rocéphine 1g, présentation im et présentation iv
PYELONEPHRITE AIGUE
Clinique:
Douleur d'une fosse lombaire:
spontanée.
ou provoquée par la palpation de la fosse lombaire.
ou provoquée par la percussion de la fosse lombaire (signe de Giordano).
Fièvre élevée, supérieure à 38.5°, avec frissons.
Peuvent s'observer:
une défense abdominale .
des nausées, des vomissements.
Parfois signes urinaires:
dysurie, brûlures à la miction, pollakiurie, pyurie.
Bandelette urinaire:
leucocyturie, nitriturie, parfois hématurie microscopique.
Evolution possible:
septicémie et état de choc.
abcès rénal.
pyonéphrose avec fonte purulente du rein.
nécrose papillaire, surtout chez le diabétique.
à plus long terme, pyélonéphrite chronique et néphrite interstitielle chronique.
Examens complémentaires:
Examen cytobactériologique des urines,
numération des leucocytes > 10.000/ml.
numération des hématies > 10.000/ml.
numération des germes.
et antibiogramme avant de commencer l'antibiothérapie probabiliste..
Imagerie, pour la recherche d'un obstacle:
échographie des voies urinaires en urgence.
uroscanner dans les formes atypiques ou récidivantes.
Examens sanguins en cas d'altération de l'état général:
recherche d'une hyperleucocytose.
C réactive protéine augmentée à plus de 20mg/l.
protéinurie entre 0 et 1g/l.
hémocultures au moment des pics fébriles.
Chez l'enfant:
cystographie, pour rechercher un reflux urétéral, dès la 1ère pyélonéphrite.
ou, mieux, cysto-urétrographie mictionnelle.
Causes et corrélations:
Infection urinaire basse:
favorisée par un reflux vésico-uretéral.
ou consécutive à la stase d'une vessie neurologique.
Obstacle sur les voies urinaires:
adénome prostatique.
sténose pyélo-uretérale, sténose des uretères.
lithiase urinaire.
tumeur des voies urinaires.
Suites de manoeuvres urologiques.
Facteurs favorisants:
immunodépression et diabète sucré.
Orientation thérapeutique:
Pyélonéphrite aiguë simple:
repos complet.
cure de diurèse, après s'être assuré de l'absence d'obstacle urinaire.
antibiothérapie probabiliste:
céphalosporine de 3e génération: la ceftriaxone 1g/j en im. ou iv.
réévaluer le traitement le 3e jour, après le résultat de l'antibiogramme.
la durée habituelle de l'antibiothérapie est de 10 à 14 jours.
surveillance de la guérison:
contrôle de la température:
la baisse de la température doit être franche le 3e jour:
en cas de persistance de la fièvre chercher un obstacle des voies urinaires.
le contrôle de l'ECBU n'est pas obligatoire si l'évolution est favorable.
test de guérison:
absence de récidive dans le mois qui suit l'arrêt du traitement.
Hospitalisation de la pyélonéphrite aiguë compliquée:
enfant jeune:
il faudra explorer les voies urinaires pour rechercher la cause.
femme enceinte:
il faudra utiliser une céphalosporine de 3e génération, du type céphotaxime.
sujet qui a une lithiase ou un obstacle urinaire révélé par l'imagerie:
car la pyélonéphrite obstructive est une urgence.
sujet présentant un sepsis sévère:
hypotension artérielle, détresse respiratoire, ..
immunodéprimé, ou du transplanté rénal.
ou patient qui ne présente aucune amélioration après 72 heures.
Correction chirurgicale ultérieure:
en cas de reflux vésico-uretéral.
la correction chirurgicale préviendra une récidive de l'infection.
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ceftriaxone 1g: Rocéphine 1g, présentation im et présentation iv