VAGINISME
Clinique:
Contracture des releveurs de l'anus:
ces muscles se contractent en essayant d'introduire un doigt.
Et contracture des adducteurs des cuisses, à l'approche du pénis:
ce sont surtout eux qui font obstacle à la pénétration du pénis dans le vagin.
La contracture des muscles est involontaire.
Rapport sexuel impossible.
Le vaginisme est primaire, la pénétration d'un pénis n'a jamais eu lieu.
X ne pas confondre avec une dyspareunie.
Causes et corrélations:
Le vaginisme est toujours psychologique:
phobies sexuelles dues à une éducation autoritaire ou des interdits religieux.
refus inconscient de s'abandonner, peur d'une agression.
abus sexuel subi au cours de l'enfance.
perturbation de l'image de soi, de l'estime de soi et de l'affirmation de soi.
agressivité inconsciente contre le partenaire.
peur d'une grossesse, moyen de devenir infertile.
Orientation thérapeutique:
Première séance:
rechercher les inhibitions sexuelles:
peur du pénis.
peur de l'agressivité.
peur de la souillure.
rassurer la patiente.
décrire à la patiente l'anatomie de la vulve et du vagin.
lui demander de mettre son médius bien lubrifié sur sa vulve.
puis lui demander de mettre le médius dans son vagin.
elle doit explorer son vagin sur les 8 cm environ de longueur.
lui demander de contracter son vagin puis de le relâcher, à plusieurs reprises.
si ce n'est pas possible, fractionner le scénario en plusieurs séances.
Séance suivante:
patiente détendue, respiration ample.
le médecin parle à la patiente et lui explique ce qu'il fait.
faire fléchir complètement les cuisses sur le bassin.
dans cette position une contraction des adducteurs ne gêne pas la pénétration.
le médecin introduit un doigt, en abordant la vulve par le bord postérieur.
et il maintient sa position en demandant à la patiente de bouger.
puis il faudra montrer à la patiente un spéculum de vierge.
introduire le spéculum, cuisses toujours dans la position hyperfléchies.
bourrer le vagin avec une mèche vaselinée, et retirer le spéculum.
la patiente rentre chez elle et enlève le bourrage vaginal le soir même.
Les jours suivants:
la patiente apprend elle-même à placer une bougie de Hégar dans le vagin.
elle doit prendre conscience de l'espace vaginal.
puis elle doit se familiariser avec le pénis en faisant des jeux sans intromission.
plus tard, la première intromission se fera en position genu-pectorale:
cette première pénétration se fera sur sa décision.
et la patiente restera immobile pendant la pénétration.
les séances se prolongeront en fonction de leur tolérance.
Parallèlement:
entreprendre une psychothérapie.
ou, en cas d'échec, avoir recours à l'hypnose.
VAGINISME
Clinique:
Contracture des releveurs de l'anus:
ces muscles se contractent en essayant d'introduire un doigt.
Et contracture des adducteurs des cuisses, à l'approche du pénis:
ce sont surtout eux qui font obstacle à la pénétration du pénis dans le vagin.
La contracture des muscles est involontaire.
Rapport sexuel impossible.
Le vaginisme est primaire, la pénétration d'un pénis n'a jamais eu lieu.
X ne pas confondre avec une dyspareunie.
Causes et corrélations:
Le vaginisme est toujours psychologique:
phobies sexuelles dues à une éducation autoritaire ou des interdits religieux.
refus inconscient de s'abandonner, peur d'une agression.
abus sexuel subi au cours de l'enfance.
perturbation de l'image de soi, de l'estime de soi et de l'affirmation de soi.
agressivité inconsciente contre le partenaire.
peur d'une grossesse, moyen de devenir infertile.
Orientation thérapeutique:
Première séance:
rechercher les inhibitions sexuelles:
peur du pénis.
peur de l'agressivité.
peur de la souillure.
rassurer la patiente.
décrire à la patiente l'anatomie de la vulve et du vagin.
lui demander de mettre son médius bien lubrifié sur sa vulve.
puis lui demander de mettre le médius dans son vagin.
elle doit explorer son vagin sur les 8 cm environ de longueur.
lui demander de contracter son vagin puis de le relâcher, à plusieurs reprises.
si ce n'est pas possible, fractionner le scénario en plusieurs séances.
Séance suivante:
patiente détendue, respiration ample.
le médecin parle à la patiente et lui explique ce qu'il fait.
faire fléchir complètement les cuisses sur le bassin.
dans cette position une contraction des adducteurs ne gêne pas la pénétration.
le médecin introduit un doigt, en abordant la vulve par le bord postérieur.
et il maintient sa position en demandant à la patiente de bouger.
puis il faudra montrer à la patiente un spéculum de vierge.
introduire le spéculum, cuisses toujours dans la position hyperfléchies.
bourrer le vagin avec une mèche vaselinée, et retirer le spéculum.
la patiente rentre chez elle et enlève le bourrage vaginal le soir même.
Les jours suivants:
la patiente apprend elle-même à placer une bougie de Hégar dans le vagin.
elle doit prendre conscience de l'espace vaginal.
puis elle doit se familiariser avec le pénis en faisant des jeux sans intromission.
plus tard, la première intromission se fera en position genu-pectorale:
cette première pénétration se fera sur sa décision.
et la patiente restera immobile pendant la pénétration.
les séances se prolongeront en fonction de leur tolérance.
Parallèlement:
entreprendre une psychothérapie.
ou, en cas d'échec, avoir recours à l'hypnose.