EROTOMANIE ou syndrome de Clérambault (rare)
Clinique:
Age:
entre 20 et 50 ans, plus souvent chez une femme que chez un homme.
Phase délirante:
début brutal.
délire chronique avec conviction d'être aimé.
peut aussi avoir la conviction d'exercer une attirance sexuelle irrésistible.
cette idée obsédante se fixe sur une seule personne, de classe sociale élevée.
les gestes de cette personne sont perçus, à tort, comme des signes d'amour.
si cette personne ne se déclare pas ''c'est par besoin de dissimuler son amour''.
l'érotomane a une incapacité à affronter la réalité avec lucidité.
le délire est isolé, absence d'hallucination.
l'érotomanie peut s'accompagner de harcèlement.
l'érotomane se croit persécuté alors qu'il est un persécuteur.
cet état peut durer plusieurs années.
c'est un patient qui présente les caractères d'un délirant paranoïaque:.
Puis phase de dépit:
après une phase d'espoir, le patient comprend qu'il est rejeté.
c'est alors qu'apparaît la phase de dépit, avec incompréhension et déception.
cette phase peut se manifester par une dépression.
Puis phase de rancune:
avec ou sans agressivité, l'agressivité pouvant aller jusqu'au crime passionnel.
l'érotomane pense pouvoir se venger puis qu'il a été détruit.
X ne pas confondre avec les idées délirantes érotomaniaques du schizophrène.
X ne pas confondre avec une hystérie.
X ne pas confondre avec une nymphomanie qui est un besoin sexuel.
Causes et corrélations:
Déficit affectif des parents pendant l'enfance.
Traits psychologiques de l'érotomane: ambition, passion et orgueil.
Orientation thérapeutique:
Hospitalisation lorsqu'un danger est suspecté:
le risque de passage à un acte dangereux justifie une action préventive.
hospitalisation simple ou hospitalisation sous contrainte.
mais il faudra conserver, si possible, une insertion sociale ou professionnelle.
Neuroleptiques:
ils peuvent atténuer la conviction délirante.
Position du sujet harcelé:
il doit déposer plainte, pour essayer de convaincre le patient de son erreur.
Psychothérapie:
le patient ne se croit pas malade, il 'acceptera pas facilement de se soigner.
il ne sera pas commode de corriger la perception erronée d'être aimé.
c'est pendant la phase de dépit que le sujet sera le plus réceptif.
mais les traitements sont globalement peu efficaces.
EROTOMANIE ou syndrome de Clérambault (rare)
Clinique:
Age:
entre 20 et 50 ans, plus souvent chez une femme que chez un homme.
Phase délirante:
début brutal.
délire chronique avec conviction d'être aimé.
peut aussi avoir la conviction d'exercer une attirance sexuelle irrésistible.
cette idée obsédante se fixe sur une seule personne, de classe sociale élevée.
les gestes de cette personne sont perçus, à tort, comme des signes d'amour.
si cette personne ne se déclare pas ''c'est par besoin de dissimuler son amour''.
l'érotomane a une incapacité à affronter la réalité avec lucidité.
le délire est isolé, absence d'hallucination.
l'érotomanie peut s'accompagner de harcèlement.
l'érotomane se croit persécuté alors qu'il est un persécuteur.
cet état peut durer plusieurs années.
c'est un patient qui présente les caractères d'un délirant paranoïaque:.
Puis phase de dépit:
après une phase d'espoir, le patient comprend qu'il est rejeté.
c'est alors qu'apparaît la phase de dépit, avec incompréhension et déception.
cette phase peut se manifester par une dépression.
Puis phase de rancune:
avec ou sans agressivité, l'agressivité pouvant aller jusqu'au crime passionnel.
l'érotomane pense pouvoir se venger puis qu'il a été détruit.
X ne pas confondre avec les idées délirantes érotomaniaques du schizophrène.
X ne pas confondre avec une hystérie.
X ne pas confondre avec une nymphomanie qui est un besoin sexuel.
Causes et corrélations:
Déficit affectif des parents pendant l'enfance.
Traits psychologiques de l'érotomane: ambition, passion et orgueil.
Orientation thérapeutique:
Hospitalisation lorsqu'un danger est suspecté:
le risque de passage à un acte dangereux justifie une action préventive.
hospitalisation simple ou hospitalisation sous contrainte.
mais il faudra conserver, si possible, une insertion sociale ou professionnelle.
Neuroleptiques:
ils peuvent atténuer la conviction délirante.
Position du sujet harcelé:
il doit déposer plainte, pour essayer de convaincre le patient de son erreur.
Psychothérapie:
le patient ne se croit pas malade, il 'acceptera pas facilement de se soigner.
il ne sera pas commode de corriger la perception erronée d'être aimé.
c'est pendant la phase de dépit que le sujet sera le plus réceptif.
mais les traitements sont globalement peu efficaces.