HYPOPHOSPHOREMIE (rare en médecine générale)
C'est un déficit en phosphore dans le sérum, mais non dans l'organisme
Le phosphate inorganique extracellulaire ne représente que 1/1.000è du P total
Clinique:
Signes musculaires:
déficit en ATP (adénosine triphosphate) moteur de l'énergie cellulaire.
fatigue due à une faiblesse musculaire.
dysphagie, ileus.
rhabdomyolyse.
Signes neurologiques:
irritabilité, paresthésies, tremblements, hallucinations, délire, convulsions.
ou état confusionnel et coma dans les hypophosphorémies graves.
c'est l'encéphalopathie hypophosphorémique.
Signes cardiaques:
tachycardies supraventriculaires et ventriculaires..
insuffisance cardiaque par baisse de la contractilité du myocarde.
Signes respiratoires:
insuffisance respiratoire par diminution de la contractilité du diaphragme.
Signes osseux:
augmentation de la résorption osseuse.
à long terme, ostéomalacie et ostéoporose chez l'adulte.
rachitisme chez l'enfant.
Ou forme asymptomatique:
découverte fortuite au cours d'une analyse, le plus souvent.
Les hypophosphorémies s'observent surtout chez les sujets hospitalisés.
X cause d'erreur: une fausse phosphorémie peut être due à une hémolyse.
Examens complémentaires:
Phosphorémie sérique à jeun:
baisse modérée en dessous de 25 mg/L de phosphate inorganique.
ou baisse sévère en dessous de 10 mg/L de phosphate inorganique.
le phosphore inorganique c'est PO4H et PO4H2.
X ne pas confondre avec les phosphates organiques qui sont liés au carbone.
Phosphaturie:
un phosphore urinaire à plus de 5% oriente vers une cause rénale.
Calcémie.
Créatininémie.
Dosage de la vitamine D (absorption intestinale augmentée et résorption osseuse).
Causes et corrélations:
Carence d'apport ou d'absorption intestinale:
diarrhée chronique, vomissements, aspiration gastrique.
antiacides à base d'aluminium, de calcium ou de magnésium.
dénutrition.
alcoolisme chronique (plusieurs facteurs).
malabsorption intestinale, stéatorrhée.
corticothérapie, elle abaisse l'absorption digestive du phosphore.
Transfert du phosphore dans les cellules:
alcalose respiratoire.
insuline, elle transfère le phosphore dans les cellules.
déficit en vitamine D.
sepsis.
catécholamines.
alimentation parentérale: syndrome de renutrition inappropriée.
syndrome malin des neuroleptiques.
coup de chaleur.
Déplétion urinaire du phosphore:
hyperparathyroïdie primaire, la parathormone augmente la phosphaturie.
néphropathie tubulaire, syndrome de Fanconi, myélome, métaux lourds.
médicaments à action tubulaire: diurétiques, cisplatine, foscarnet, aminosides, .
ifosfamide, cidofovir, adéfovir, ténofovir.
injection de fer intraveineux.
diabète phosphoré idiopathique: défaut de réabsorption tubulaire du phosphore.
acidose métabolique, acidocétose diabétique.
diurèse osmotique du diabétique.
hypomagnésémie.
hypophosphatémie liée à l'X.
Autres:
suites d'opération chirurgicale.
Orientation thérapeutique:
Régime:
lait: 1 litre de lait apporte 1 gramme de phosphore.
céréales, légumes secs, avocats, bananes, chocolat, marrons.
Apport de phosphore:
pour une baisse modérée de la phosphorémie:
phosphore solution à 7,88mg par goutte, 75 à 150 gouttes/j.en 3 prises.
l'utilité du traitement d'une hypophosphorémie modérée n'est pas établie.
une hypophosphorémie modérée peut se corriger spontanément.
pour les hypophosphorémies sévères < à 10mg/L
phosphore en perfusion, 7 à 15 mg/kg en 24 heures.
en sachant que l'augmentation de la phosphaturie favorise les lithiases.
Traitement de la cause:
le diabète phosphoré idiopathique est amélioré par le dipyridamole 75mg.
______________________________________________________________
phosphore solution à 7,88mg par goutte: Phosphoneuros gouttes
dipyridamole 75mg: Persantine 75
HYPOPHOSPHOREMIE (rare en médecine générale)
C'est un déficit en phosphore dans le sérum, mais non dans l'organisme
Le phosphate inorganique extracellulaire ne représente que 1/1.000è du P total
Clinique:
Signes musculaires:
déficit en ATP (adénosine triphosphate) moteur de l'énergie cellulaire.
fatigue due à une faiblesse musculaire.
dysphagie, ileus.
rhabdomyolyse.
Signes neurologiques:
irritabilité, paresthésies, tremblements, hallucinations, délire, convulsions.
ou état confusionnel et coma dans les hypophosphorémies graves.
c'est l'encéphalopathie hypophosphorémique.
Signes cardiaques:
tachycardies supraventriculaires et ventriculaires..
insuffisance cardiaque par baisse de la contractilité du myocarde.
Signes respiratoires:
insuffisance respiratoire par diminution de la contractilité du diaphragme.
Signes osseux:
augmentation de la résorption osseuse.
à long terme, ostéomalacie et ostéoporose chez l'adulte.
rachitisme chez l'enfant.
Ou forme asymptomatique:
découverte fortuite au cours d'une analyse, le plus souvent.
Les hypophosphorémies s'observent surtout chez les sujets hospitalisés.
X cause d'erreur: une fausse phosphorémie peut être due à une hémolyse.
Examens complémentaires:
Phosphorémie sérique à jeun:
baisse modérée en dessous de 25 mg/L de phosphate inorganique.
ou baisse sévère en dessous de 10 mg/L de phosphate inorganique.
le phosphore inorganique c'est PO4H et PO4H2.
X ne pas confondre avec les phosphates organiques qui sont liés au carbone.
Phosphaturie:
un phosphore urinaire à plus de 5% oriente vers une cause rénale.
Calcémie.
Créatininémie.
Dosage de la vitamine D (absorption intestinale augmentée et résorption osseuse).
Causes et corrélations:
Carence d'apport ou d'absorption intestinale:
diarrhée chronique, vomissements, aspiration gastrique.
antiacides à base d'aluminium, de calcium ou de magnésium.
dénutrition.
alcoolisme chronique (plusieurs facteurs).
malabsorption intestinale, stéatorrhée.
corticothérapie, elle abaisse l'absorption digestive du phosphore.
Transfert du phosphore dans les cellules:
alcalose respiratoire.
insuline, elle transfère le phosphore dans les cellules.
déficit en vitamine D.
sepsis.
catécholamines.
alimentation parentérale: syndrome de renutrition inappropriée.
syndrome malin des neuroleptiques.
coup de chaleur.
Déplétion urinaire du phosphore:
hyperparathyroïdie primaire, la parathormone augmente la phosphaturie.
néphropathie tubulaire, syndrome de Fanconi, myélome, métaux lourds.
médicaments à action tubulaire: diurétiques, cisplatine, foscarnet, aminosides, .
ifosfamide, cidofovir, adéfovir, ténofovir.
injection de fer intraveineux.
diabète phosphoré idiopathique: défaut de réabsorption tubulaire du phosphore.
acidose métabolique, acidocétose diabétique.
diurèse osmotique du diabétique.
hypomagnésémie.
hypophosphatémie liée à l'X.
Autres:
suites d'opération chirurgicale.
Orientation thérapeutique:
Régime:
lait: 1 litre de lait apporte 1 gramme de phosphore.
céréales, légumes secs, avocats, bananes, chocolat, marrons.
Apport de phosphore:
pour une baisse modérée de la phosphorémie:
phosphore solution à 7,88mg par goutte, 75 à 150 gouttes/j.en 3 prises.
l'utilité du traitement d'une hypophosphorémie modérée n'est pas établie.
une hypophosphorémie modérée peut se corriger spontanément.
pour les hypophosphorémies sévères < à 10mg/L
phosphore en perfusion, 7 à 15 mg/kg en 24 heures.
en sachant que l'augmentation de la phosphaturie favorise les lithiases.
Traitement de la cause:
le diabète phosphoré idiopathique est amélioré par le dipyridamole 75mg.
______________________________________________________________
phosphore solution à 7,88mg par goutte: Phosphoneuros gouttes
dipyridamole 75mg: Persantine 75