SYNDROME des JAMBES sans REPOS (fréquent)
ou impatiences nocturnes des jambes
Clinique:
Age et sexe:
fréquent après 40 ans, mais peut s'observer à tout âge.
survient 2 fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes.
Besoin de bouger les jambes:
le patient se plaint de paresthésies ou d'une impatience des jambes.
plus rarement sensation de douleurs grouillantes ou de décharges électriques.
ces signes apparaissent par périodes de quelques minutes à quelques heures.
plus rarement ce syndrome atteint les bras.
Survenue des symptômes au repos:
en position allongée ou assise.
au moment d'une immobilisation forcée: réunion, spectacle, voyage en avion.
aggravation le soir et dans la première moitié de la nuit.
Soulagement partiel:
par les mouvements, par la marche, par les étirements.
Signe associé, les mouvements périodiques des jambes:
ils sont présents 8 fois sur 10 dans le syndrome des jambes sans repos.
mouvements des jambes pendant le sommeil ou pendant l'éveil.
ces mouvements se produisent à l'insu du patient.
ils ont lieu toutes les 30 secondes par crises de 5 à 20 minutes.
ils sont révélés par le conjoint qui reçoit des coups de pieds.
ces mouvements périodiques peuvent être un syndrome isolé, non associé.
Test de l'actimètre:
un actimètre fixé sur la cheville permet de mesurer le nombre de mouvements.
ensemble des mouvements volontaires et des mouvements périodiques.
Les formes sévères des mouvements périodiques entraînent des micro-réveils:
et les troubles du sommeil peuvent provoquer d'une asthénie matinale.
Evolution:
elle est chronique.
ou intermittente, avec parfois avec des périodes de longue rémission.
X ne pas confondre avec une neuropathie périphérique.
X ne pas confondre avec des myalgies.
X différent de l'akathisie, impossibilité de rester immobile le long de la journée.
X différent des douleurs de l'insuffisance veineuse, en position debout prolongée.
Examens complémentaires:
Le diagnostic est purement clinique.
Bilan biologique, en cas de douleurs importantes pour rechercher une cause:
ferritine.
folates.
vitamine B12.
vitamine D.
glycémie.
créatininémie.
TSH.
Polysomnographie:
elle enregistre les mouvements périodiques.
rythme veille-sommeil irrégulier.
mais c'est un examen de 2è intention.
Causes et corrélations:
Idiopathique:
c'est le cas habituel.
Génétique:
d'autres cas sont retrouvés dans la famille.
la forme génétique est caractérisée par un début précoce.
Secondaire à une maladie neurologique:
neuropathie diabétique.
sclérose en plaques.
maladie de Parkinson.
Iatrogène:
neuroleptiques, antidépresseurs, lithium, antiépileptiques, phénothiazines,
antidopaminergiques, estrogènes, ß-bloquants, inhibiteurs calciques, tramadol,
baclofène, trimétazidine, antihistaminiques H1.
ou au moment de l'arrêt des benzodiazépines.
Carence
carence martiale avec hypoferritinémie inférieure à 50 ng/mL.
hémogramme, mais la carence martiale peut être présente sans anémie.
carence en vitamine B12, carence en vitamine D ou déficit en folates.
Maladie chronique:
insuffisance rénale chronique.
fibromyalgie.
hypothyroïdie.
polyarthrite rhumatoïde.
Immobilisation de longue durée: alitement prolongé.
Grossesse au cours du 3e trimestre.
Facteurs favorisants:
excitants: café, coca-cola, alcool, tabac, chocolat.
Orientation thérapeutique:
Mesures hygiéno-diététiques:
diminution des excitants:
café, coca-cola, alcool, tabac, chocolat.
suppression d'un médicament en cause.
conserver des activités physiques dans la journée, mais pas le soir.
se coucher à heures régulières et asurer les bonnes conditions de sommeil.
Corriger un déficit:
une carence martiale.
ou un déficit en folates, en B12 ou en vitamine D.
ou une hypothyroïdie.
Petits moyens avant le coucher:
avoir une occupation qui fixe l'attention: lecture, musique.
prendre un bain chaud.
massage énergique des jambes et étirements.
Médicaments:
aucun médicament si le syndrome est toléré par le patient.
ou dopaminergique à faible dose pour les formes sévères:
ropinirole 0,25mg, au début 1co. le soir, et augmentation très progressives.
il corrige le déficit en dopamine.
l'utiliser dans les formes sévères insomniantes.
à titre de test thérapeutique il peut conforter le diagnostic.
savoir qu'il peut provoquer une aggravation des symptômes.
d'autre médicaments ont une activité inconstante d'un sujet à l'autre:
paracétamol 500mg, codéine 30mg, 1co au coucher.
baclofène comprimés 10mg, 1/2 à 2co le soir, à doses progressives.
gabapentine: commencer par 900mg/j. puis augmenter les doses.
les antidépresseurs aggravent le syndrome des jambes sans repos.
or la dépression est souvent associée au syndrome des jambes sans repos.
Traitement des mouvements périodique des jambes:
il est le même que celui des jambes sans repos.
mais le mieux est d'éviter les médicaments si le sommeil est réparateur.
Chez la femme enceinte:
conseiller le décubitus latéral.
Association de patients:
https://www.france-ekbom.fr/
______________________________________________________________
paracétamol 500mg, codéine 30mg: Paracétamol codéine Biogaran
baclofène comprimés 10mg: Liorésal comprimés10mg
gabapentine: Neurontin 100, 300, 400, 600 ou 800
ropinirole comprimés à 0,25mg: Adartrel 0,25
SYNDROME des JAMBES sans REPOS (fréquent)
ou impatiences nocturnes des jambes
Clinique:
Age et sexe:
fréquent après 40 ans, mais peut s'observer à tout âge.
survient 2 fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes.
Besoin de bouger les jambes:
le patient se plaint de paresthésies ou d'une impatience des jambes.
plus rarement sensation de douleurs grouillantes ou de décharges électriques.
ces signes apparaissent par périodes de quelques minutes à quelques heures.
plus rarement ce syndrome atteint les bras.
Survenue des symptômes au repos:
en position allongée ou assise.
au moment d'une immobilisation forcée: réunion, spectacle, voyage en avion.
aggravation le soir et dans la première moitié de la nuit.
Soulagement partiel:
par les mouvements, par la marche, par les étirements.
Signe associé, les mouvements périodiques des jambes:
ils sont présents 8 fois sur 10 dans le syndrome des jambes sans repos.
mouvements des jambes pendant le sommeil ou pendant l'éveil.
ces mouvements se produisent à l'insu du patient.
ils ont lieu toutes les 30 secondes par crises de 5 à 20 minutes.
ils sont révélés par le conjoint qui reçoit des coups de pieds.
ces mouvements périodiques peuvent être un syndrome isolé, non associé.
Test de l'actimètre:
un actimètre fixé sur la cheville permet de mesurer le nombre de mouvements.
ensemble des mouvements volontaires et des mouvements périodiques.
Les formes sévères des mouvements périodiques entraînent des micro-réveils:
et les troubles du sommeil peuvent provoquer d'une asthénie matinale.
Evolution:
elle est chronique.
ou intermittente, avec parfois avec des périodes de longue rémission.
X ne pas confondre avec une neuropathie périphérique.
X ne pas confondre avec des myalgies.
X différent de l'akathisie, impossibilité de rester immobile le long de la journée.
X différent des douleurs de l'insuffisance veineuse, en position debout prolongée.
Examens complémentaires:
Le diagnostic est purement clinique.
Bilan biologique, en cas de douleurs importantes pour rechercher une cause:
ferritine.
folates.
vitamine B12.
vitamine D.
glycémie.
créatininémie.
TSH.
Polysomnographie:
elle enregistre les mouvements périodiques.
rythme veille-sommeil irrégulier.
mais c'est un examen de 2è intention.
Causes et corrélations:
Idiopathique:
c'est le cas habituel.
Génétique:
d'autres cas sont retrouvés dans la famille.
la forme génétique est caractérisée par un début précoce.
Secondaire à une maladie neurologique:
neuropathie diabétique.
sclérose en plaques.
maladie de Parkinson.
Iatrogène:
neuroleptiques, antidépresseurs, lithium, antiépileptiques, phénothiazines,
antidopaminergiques, estrogènes, ß-bloquants, inhibiteurs calciques, tramadol,
baclofène, trimétazidine, antihistaminiques H1.
ou au moment de l'arrêt des benzodiazépines.
Carence
carence martiale avec hypoferritinémie inférieure à 50 ng/mL.
hémogramme, mais la carence martiale peut être présente sans anémie.
carence en vitamine B12, carence en vitamine D ou déficit en folates.
Maladie chronique:
insuffisance rénale chronique.
fibromyalgie.
hypothyroïdie.
polyarthrite rhumatoïde.
Immobilisation de longue durée: alitement prolongé.
Grossesse au cours du 3e trimestre.
Facteurs favorisants:
excitants: café, coca-cola, alcool, tabac, chocolat.
Orientation thérapeutique:
Mesures hygiéno-diététiques:
diminution des excitants:
café, coca-cola, alcool, tabac, chocolat.
suppression d'un médicament en cause.
conserver des activités physiques dans la journée, mais pas le soir.
se coucher à heures régulières et asurer les bonnes conditions de sommeil.
Corriger un déficit:
une carence martiale.
ou un déficit en folates, en B12 ou en vitamine D.
ou une hypothyroïdie.
Petits moyens avant le coucher:
avoir une occupation qui fixe l'attention: lecture, musique.
prendre un bain chaud.
massage énergique des jambes et étirements.
Médicaments:
aucun médicament si le syndrome est toléré par le patient.
ou dopaminergique à faible dose pour les formes sévères:
ropinirole 0,25mg, au début 1co. le soir, et augmentation très progressives.
il corrige le déficit en dopamine.
l'utiliser dans les formes sévères insomniantes.
à titre de test thérapeutique il peut conforter le diagnostic.
savoir qu'il peut provoquer une aggravation des symptômes.
d'autre médicaments ont une activité inconstante d'un sujet à l'autre:
paracétamol 500mg, codéine 30mg, 1co au coucher.
baclofène comprimés 10mg, 1/2 à 2co le soir, à doses progressives.
gabapentine: commencer par 900mg/j. puis augmenter les doses.
les antidépresseurs aggravent le syndrome des jambes sans repos.
or la dépression est souvent associée au syndrome des jambes sans repos.
Traitement des mouvements périodique des jambes:
il est le même que celui des jambes sans repos.
mais le mieux est d'éviter les médicaments si le sommeil est réparateur.
Chez la femme enceinte:
conseiller le décubitus latéral.
Association de patients:
https://www.france-ekbom.fr/
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paracétamol 500mg, codéine 30mg: Paracétamol codéine Biogaran
baclofène comprimés 10mg: Liorésal comprimés10mg
gabapentine: Neurontin 100, 300, 400, 600 ou 800
ropinirole comprimés à 0,25mg: Adartrel 0,25