SYNDROME POST-TRAUMATIQUE des TRAUMATISES CRANIENS
La moitié des traumatisés crâniens ont un syndrome post-traumatique
Clinique:
Quelques heures à quelques jours après un traumatisme crânien:
même s'il s'agit d'un traumatisme crânien mineur.
Céphalée permanente, diffuse ou localisée.
Difficulté pour se concentrer, difficulté pour fixer l'attention.
Troubles de la mémoire.
Asthénie:
asthénie physique et asthénie psychique.
Etat vertigineux du syndrome post-traumatique ou sensations d'ébriété.
Parfois:
hyperémotivité, irritabilité, agressivité.
insomnies du matin.
dépression nerveuse, inhibition sexuelle.
syndrome de Korsakoff post-traumatique.
Examen clinique normal.
Evolution:
cède en quelques mois dans 2/3 des cas, et en moins de 3 ans en général.
ou décompensation d'un état névrotique antérieur: le stress post-traumatique.
ou apparition d'un état hypocondriaque chez les sujets les plus fragiles.
ou hydrocéphalie à pression normale.
ou plus rarement, épilepsie post-traumatique.
ou démence post-traumatique.
Examens complémentaires:
EEG
Rx du crâne et Rx du rachis cervical sont normaux.
Scanner cérébral
Bilan ORL
Orientation thérapeutique:
Eviter une escalade d'examens complémentaires:
une fois qu'un bilan correct a été fait au début.
Psychothérapie:
écouter toutes les plaintes du patient.
rassurer le patient sur la bénignité des troubles qu'il ressent.
permettre au patient de retrouver la confiance en lui-même.
affirmer que les symptômes disparaîtront avec le temps.
une psychothérapie familiale pourra atténuer les conséquences sur l'entourage.
Médicaments:
antidépresseurs, anxiolytiques ou neuroleptiques peuvent être nécessaires.
mais dans ce syndrome ils doivent être prescrit avec une grande prudence.
Contacter le médecin du travail:
il faut parfois envisager un changement du poste de travail.
Indemnisation du traumatisé crânien:
en cas d'accident de la vie elle ne peut relever que de l'assurance personnelle.
en cas d'accident dû à un tiers elle relève de l'assurance du tiers.
en cas d'accident du travail elle relève de l'assurance accident du travail.
si le patient présente des troubles psychologiques:
il pourra être dans l'incapacité de se défendre, il devra être aidé.
SYNDROME POST-TRAUMATIQUE des TRAUMATISES CRANIENS
La moitié des traumatisés crâniens ont un syndrome post-traumatique
Clinique:
Quelques heures à quelques jours après un traumatisme crânien:
même s'il s'agit d'un traumatisme crânien mineur.
Céphalée permanente, diffuse ou localisée.
Difficulté pour se concentrer, difficulté pour fixer l'attention.
Troubles de la mémoire.
Asthénie:
asthénie physique et asthénie psychique.
Etat vertigineux du syndrome post-traumatique ou sensations d'ébriété.
Parfois:
hyperémotivité, irritabilité, agressivité.
insomnies du matin.
dépression nerveuse, inhibition sexuelle.
syndrome de Korsakoff post-traumatique.
Examen clinique normal.
Evolution:
cède en quelques mois dans 2/3 des cas, et en moins de 3 ans en général.
ou décompensation d'un état névrotique antérieur: le stress post-traumatique.
ou apparition d'un état hypocondriaque chez les sujets les plus fragiles.
ou hydrocéphalie à pression normale.
ou plus rarement, épilepsie post-traumatique.
ou démence post-traumatique.
Examens complémentaires:
EEG
Rx du crâne et Rx du rachis cervical sont normaux.
Scanner cérébral
Bilan ORL
Orientation thérapeutique:
Eviter une escalade d'examens complémentaires:
une fois qu'un bilan correct a été fait au début.
Psychothérapie:
écouter toutes les plaintes du patient.
rassurer le patient sur la bénignité des troubles qu'il ressent.
permettre au patient de retrouver la confiance en lui-même.
affirmer que les symptômes disparaîtront avec le temps.
une psychothérapie familiale pourra atténuer les conséquences sur l'entourage.
Médicaments:
antidépresseurs, anxiolytiques ou neuroleptiques peuvent être nécessaires.
mais dans ce syndrome ils doivent être prescrit avec une grande prudence.
Contacter le médecin du travail:
il faut parfois envisager un changement du poste de travail.
Indemnisation du traumatisé crânien:
en cas d'accident de la vie elle ne peut relever que de l'assurance personnelle.
en cas d'accident dû à un tiers elle relève de l'assurance du tiers.
en cas d'accident du travail elle relève de l'assurance accident du travail.
si le patient présente des troubles psychologiques:
il pourra être dans l'incapacité de se défendre, il devra être aidé.