NECROSE PAPILLAIRE AIGUE du REIN
L'ischémie provoquant la nécrose des papilles rénales et des pyramides est due:
à une obstruction mécanique artérielle (cas de la drépanocytose)
ou à une inflammation artérielle (cas d'une vascularite)
ou à une vasoconstriction artérielle (cas des AINS)
Clinique:
Frissons, fièvre.
Douleurs lombaires aiguës.
Comme dans une pyélonéphrite aiguë mais avec une évolution très rapide.
Faire un test avec une bandelette urinaire:
protéinurie et hématurie.
Forme clinique:
il existe des formes asymptomatiques, du moins au début.
Evolution:
insuffisance rénale aiguë sévère, anurie.
parfois état de choc.
Examens complémentaires:
Urines:
protéinurie, hématurie.
examen cytobactériologique des urines.
des débris papillaires peuvent être trouvés dans le culot urinaire.
Elévation de la créatininémie.
Echographie des reins.
Scanner des reins, si possible sans injection de produit de contraste.
Causes et corrélations:
Diabète sucré:
c'est une complication redoutable de la pyélonéphrite du diabétique.
Iatrogénie:
abus d'analgésiques: paracétamol, (la phénacétine est retirée du marché).
AINS en prise prolongée.
antiviraux: indinavir, foscarnet, pentamidine.
Drépanocytose, par augmentation de la viscosité sanguine.
Infection rénale avec obstacle urinaire.
Facteurs favorisants:
alcoolisme.
artériosclérose.
déplétion volémique.
Orientation thérapeutique:
Arrêt des médicaments à toxicité rénale.
Antibiothérapie, en cas d'infection:
elle sera fonction de l'antibiogramme.
Chirurgie:
néphrectomie si le rein est très altéré, à condition que l'autre soit sain.
Dialyse rénale:
dès que l'insuffisance rénale est majeure.
NECROSE PAPILLAIRE AIGUE du REIN
L'ischémie provoquant la nécrose des papilles rénales et des pyramides est due:
à une obstruction mécanique artérielle (cas de la drépanocytose)
ou à une inflammation artérielle (cas d'une vascularite)
ou à une vasoconstriction artérielle (cas des AINS)
Clinique:
Frissons, fièvre.
Douleurs lombaires aiguës.
Comme dans une pyélonéphrite aiguë mais avec une évolution très rapide.
Faire un test avec une bandelette urinaire:
protéinurie et hématurie.
Forme clinique:
il existe des formes asymptomatiques, du moins au début.
Evolution:
insuffisance rénale aiguë sévère, anurie.
parfois état de choc.
Examens complémentaires:
Urines:
protéinurie, hématurie.
examen cytobactériologique des urines.
des débris papillaires peuvent être trouvés dans le culot urinaire.
Elévation de la créatininémie.
Echographie des reins.
Scanner des reins, si possible sans injection de produit de contraste.
Causes et corrélations:
Diabète sucré:
c'est une complication redoutable de la pyélonéphrite du diabétique.
Iatrogénie:
abus d'analgésiques: paracétamol, (la phénacétine est retirée du marché).
AINS en prise prolongée.
antiviraux: indinavir, foscarnet, pentamidine.
Drépanocytose, par augmentation de la viscosité sanguine.
Infection rénale avec obstacle urinaire.
Facteurs favorisants:
alcoolisme.
artériosclérose.
déplétion volémique.
Orientation thérapeutique:
Arrêt des médicaments à toxicité rénale.
Antibiothérapie, en cas d'infection:
elle sera fonction de l'antibiogramme.
Chirurgie:
néphrectomie si le rein est très altéré, à condition que l'autre soit sain.
Dialyse rénale:
dès que l'insuffisance rénale est majeure.