SYNDROME DE SEVRAGE AUX NEUROLEPTIQUES
Les neuroleptiques sont des psychotropes agissant sur les troubles psychotiques:
(c'est à dire: schizophrénie, troubles bipolaires, délires, agitation psycho-motrice)
Mais tous les psychotropes peuvent produire des réactions de sevrage
(neuroleptiques, antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques, psychostimulants)
Les laboratoires pharmaceutiques ont tendance à sous estimer cet inconvénient
Clinique:
Signes psychologiques et comportementaux:
insomnies, cauchemars, anxiété, agitation, irritabilité.
instabilité émotionnelle.
hallucinations, bouffées délirantes, confusion mentale, désorientation.
ces troubles sont parfois appelés psychose de sevrage.
ils peuvent survenir plusieurs mois après un arrêt brutal.
Signes neurologiques:
ils sont dus à un freinage de la dopamine.
dystonie, akathisie, akinésie, tremblements, vertiges.
dyskinésie apparaissant 1 à 4 semaines après l'arrêt du neuroleptique,
ralentissement de la marche, évoquant un Parkinson, risque de chutes.
signes simulant un syndrome de Gilles de la Tourette.
ces troubles disparaissent en quelques mois ou persistent indéfiniment.
Signes cholinergiques:
le système cholinergique était freiné par le traitement.
le sevrage suractive le système cholinergique en créant un rebond.
signes pseudo-grippaux, nausées, vomissements céphales, diarrhée, sueurs.
50% des suets sevrés sont affectés par le phénomène de rebond cholinergique.
ces signes durent en moyenne un mois.
Dépendances physique et psychique:
elles sont fortes si le traitement a été long.
Evolution:
les signes de sevrage cèdent souvent en 6 à 8 semaines, mais pas toujours.
un sevrage brutal peut provoquer des symptômes au bout de 2 mois.
Avantages et inconvénients de la déprescription:
les réactions d'un sevrage mal prescrit conduisent souvent à la represcription.
Maintien du traitement | Déprescription
|
Avantages: prévention des rechutes | Avantages:
amélioration cognitive bien être psychique, meilleure humeur résurgence des émotions, rires, pleurs réduction des symptômes négatifs réduction des signes extrapyramidaux réduction du poids fierté de s'être débarrassé d'un toxique ne pas être vu comme malade mental |
Inconvénients troubles cognitifs apathie, somnolence syndrome métabolique effets extrapyramidaux | Inconvénients troubles du sevrage (voir plus haut) insomnies. risque de rechute |
X ne pas confondre les signes du sevrage avec une rechute de la maladie.
les signes de sevrage apparaissent dans les premières semaines après sevrage.
une rechute psychotique apparaît habituellement plus tard.
le soulagement à la réintroduction du médicament est rapide en cas de sevrage.
Cause:
Psychotrope ou pas psychotrope:
pour ne pas avoir à supprimer le médicament le mieux est: ne pas commencer.
l'antipsychotique ne guérit pas la psychose, il inhibe des neurotransmissions.
certains patients préfèrent soigner leur folie par l'écriture ou par les arts.
d'autres préfèrent trouver leur aide chez un psychologue ou un psychanalyste.
d'autres sont heureux d'avoir traversé leur épisode psychotique sans drogue.
le cerveau et en mutation permanente, il peut guérir si l'environnement change.
Arrêt des neuroleptiques, (antipsychotiques):
l'arrêt est d'autant plus mal toléré qu'il est brutal.
et l'arrêt brutal est le plus souvent une décision prise par le patient.
Prévention:
Décision de l'arrêt des neuroleptiques:
attendre suffisamment longtemps après l'amélioration des symptômes:
il faut attendre 2 ans après un épisode unique de schizophrénie.
ou 5 ans après un deuxième épisode de schizophrénie.
dans la schizophrénie le traitement est trop souvent poursuivi à vie.
Technique d'arrêt graduel des neuroleptiques:
choisir une date de stabilité familiale, sociale et professionnelle.
pendant les premières semaines éviter les sources de tensions ou de stress.
éviter l'alcool et les drogues.
ne pas tout investir sur le médicament, prendre soin du corps et du mental.
s'il y a plusieurs substances il ne faut en diminuer qu'une seule à la fois.
la réduction de la dose doit être progressive par paliers de 1 à 3 mois.
savoir prolonger les paliers si c'est nécessaire.
les doses pourront être diminuées de 10 % de la dose initiale à chaque palier.
un pharmacien peut faire des préparations avec des minidoses.
un programme de plusieurs années de sevrage peut être nécessaire.
il faut laisser du temps au cerveau pour la réadaptation synaptique.
le patient sera informé qu'il pourra faire marche arrière.
un soutien familial ou amical favorisera le sevrage.
prévoir des occupations: sport, groupe de parole, yoga, forum sur Internet, ..
avoir un emploi du temps et s'y maintenir, écrire un journal.
En cas de dépendance psychologique:
soutien psychologique.
ou thérapie cognitivo-comportementale.
Orientation thérapeutique:
Sevrage impératif:
en cas de syndrome malin de neuroleptiques.
ou en cas d'apparition de dyskinésie tardive.
Avis du patient:
un sevrage ne doit se faire qu'après une concertation avec le patient.
Sevrage partiel:
donner la dose minimum nécessaire pendant le temps minimum.
Sevrage total:
respecter les règles de prévention pour éviter le syndrome de sevrage.
En cas de rechute psychotiue:
faire marche arrière, reprendre le neuroleptique.
SYNDROME DE SEVRAGE AUX NEUROLEPTIQUES
Les neuroleptiques sont des psychotropes agissant sur les troubles psychotiques:
(c'est à dire: schizophrénie, troubles bipolaires, délires, agitation psycho-motrice)
Mais tous les psychotropes peuvent produire des réactions de sevrage
(neuroleptiques, antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques, psychostimulants)
Les laboratoires pharmaceutiques ont tendance à sous estimer cet inconvénient
Clinique:
Signes psychologiques et comportementaux:
insomnies, cauchemars, anxiété, agitation, irritabilité.
instabilité émotionnelle.
hallucinations, bouffées délirantes, confusion mentale, désorientation.
ces troubles sont parfois appelés psychose de sevrage.
ils peuvent survenir plusieurs mois après un arrêt brutal.
Signes neurologiques:
ils sont dus à un freinage de la dopamine.
dystonie, akathisie, akinésie, tremblements, vertiges.
dyskinésie apparaissant 1 à 4 semaines après l'arrêt du neuroleptique,
ralentissement de la marche, évoquant un Parkinson, risque de chutes.
signes simulant un syndrome de Gilles de la Tourette.
ces troubles disparaissent en quelques mois ou persistent indéfiniment.
Signes cholinergiques:
le système cholinergique était freiné par le traitement.
le sevrage suractive le système cholinergique en créant un rebond.
signes pseudo-grippaux, nausées, vomissements céphales, diarrhée, sueurs.
50% des suets sevrés sont affectés par le phénomène de rebond cholinergique.
ces signes durent en moyenne un mois.
Dépendances physique et psychique:
elles sont fortes si le traitement a été long.
Evolution:
les signes de sevrage cèdent souvent en 6 à 8 semaines, mais pas toujours.
un sevrage brutal peut provoquer des symptômes au bout de 2 mois.
Avantages et inconvénients de la déprescription:
les réactions d'un sevrage mal prescrit conduisent souvent à la represcription.
Maintien du traitement | Déprescription
|
Avantages: prévention des rechutes | Avantages:
amélioration cognitive bien être psychique, meilleure humeur résurgence des émotions, rires, pleurs réduction des symptômes négatifs réduction des signes extrapyramidaux réduction du poids fierté de s'être débarrassé d'un toxique ne pas être vu comme malade mental |
Inconvénients troubles cognitifs apathie, somnolence syndrome métabolique effets extrapyramidaux | Inconvénients troubles du sevrage (voir plus haut) insomnies. risque de rechute |
X ne pas confondre les signes du sevrage avec une rechute de la maladie.
les signes de sevrage apparaissent dans les premières semaines après sevrage.
une rechute psychotique apparaît habituellement plus tard.
le soulagement à la réintroduction du médicament est rapide en cas de sevrage.
Cause:
Psychotrope ou pas psychotrope:
pour ne pas avoir à supprimer le médicament le mieux est: ne pas commencer.
l'antipsychotique ne guérit pas la psychose, il inhibe des neurotransmissions.
certains patients préfèrent soigner leur folie par l'écriture ou par les arts.
d'autres préfèrent trouver leur aide chez un psychologue ou un psychanalyste.
d'autres sont heureux d'avoir traversé leur épisode psychotique sans drogue.
le cerveau et en mutation permanente, il peut guérir si l'environnement change.
Arrêt des neuroleptiques, (antipsychotiques):
l'arrêt est d'autant plus mal toléré qu'il est brutal.
et l'arrêt brutal est le plus souvent une décision prise par le patient.
Prévention:
Décision de l'arrêt des neuroleptiques:
attendre suffisamment longtemps après l'amélioration des symptômes:
il faut attendre 2 ans après un épisode unique de schizophrénie.
ou 5 ans après un deuxième épisode de schizophrénie.
dans la schizophrénie le traitement est trop souvent poursuivi à vie.
Technique d'arrêt graduel des neuroleptiques:
choisir une date de stabilité familiale, sociale et professionnelle.
pendant les premières semaines éviter les sources de tensions ou de stress.
éviter l'alcool et les drogues.
ne pas tout investir sur le médicament, prendre soin du corps et du mental.
s'il y a plusieurs substances il ne faut en diminuer qu'une seule à la fois.
la réduction de la dose doit être progressive par paliers de 1 à 3 mois.
savoir prolonger les paliers si c'est nécessaire.
les doses pourront être diminuées de 10 % de la dose initiale à chaque palier.
un pharmacien peut faire des préparations avec des minidoses.
un programme de plusieurs années de sevrage peut être nécessaire.
il faut laisser du temps au cerveau pour la réadaptation synaptique.
le patient sera informé qu'il pourra faire marche arrière.
un soutien familial ou amical favorisera le sevrage.
prévoir des occupations: sport, groupe de parole, yoga, forum sur Internet, ..
avoir un emploi du temps et s'y maintenir, écrire un journal.
En cas de dépendance psychologique:
soutien psychologique.
ou thérapie cognitivo-comportementale.
Orientation thérapeutique:
Sevrage impératif:
en cas de syndrome malin de neuroleptiques.
ou en cas d'apparition de dyskinésie tardive.
Avis du patient:
un sevrage ne doit se faire qu'après une concertation avec le patient.
Sevrage partiel:
donner la dose minimum nécessaire pendant le temps minimum.
Sevrage total:
respecter les règles de prévention pour éviter le syndrome de sevrage.
En cas de rechute psychotiue:
faire marche arrière, reprendre le neuroleptique.