HYPOGLYCEMIE
Clinique:
Signes généraux:
asthénie, crampes musculaires, paresthésies, sensation de faim.
Signes neurovégétatifs:
sueurs froides, pâleur, tremblements, vertiges, palpitations, tachycardie.
ils peuvent faire défaut en cas de neuropathie végétative chez le diabétique.
Signes neurologiques dus à la glucopénie:
trouble de la concentration, difficulté d'élocution, aphasie.
trouble moteur, paresthésies, diplopie, vision trouble, convulsions.
agressivité, agitation, hallucinations.
risque de chute.
désorientation, confusion mentale.
Faire une glycémie avec un lecteur de glycémie:
si possible au moment du malaise.
Complications:
dans l'immédiat: coma avec hypertonie musculaire, hyperréflexie, Babinski, ..
à long terme: troubles cognitifs, altération vasculaire.
Formes cliniques:
hypoglycémie modérée pouvant orienter vers une cause psychogène.
symptomatologie grave orientant volontiers vers une cause organique.
hypoglycémie masquée par la prise de bêta-bloquant.
Examens complémentaires:
Glycémie abaissée en dessous de 0,50 g/L au moment du malaise:
ce résultat est fiable surtout pour les hypoglycémies organiques.
dans l'hypoglycémie réactionnelle la glycémie sera souvent normale.
L'hypoglycémie d'une épreuve d'hyperglycémie provoquée est peu fiable:
elle n'est valable que pour une baisse < 0,50 g/L, accompagnée de malaise.
Epreuve du jeune pendant 48 heures avec dosages de l'insuline et de la glycémie:
les deux analyses doivent être simultanées.
l'épreuve peut montrer la sécrétion inadaptée d'un insulinome.
Test du resucrage:
glycémie avant l'épreuve.
ingestion de 20 grammes de sucre.
remontée de la glycémie de x grammes/litre.
on obtient la quantité de sucre pour faire remonter la glycémie de x grammes/L.
Causes et corrélations:
Diabète mal équilibré:
c'est la cause la plus fréquente, surtout chez le diabétique âgé ou fragile.
doses excessives d'insuline ou excès d'hypoglycémiants oraux.
surtout chez les diabétiques de type I ou les diabétiques de type II insulinés.
attention à l'effet potentialisant de l'alcool avant le repas.
attention à l'injection d'insuline dans une zone de lipoatrophie.
Hypoglycémie réactionnelle:
survient 2 à 3h. après un repas.
surtout lorsqu'il est composé de sucres rapides associés ou non à l'alcool.
l'hypoglycémie est due à une hypersensibilité à l'insuline.
l'hypoglycémie du gastrectomisé est aussi une hypoglycémie réactionnelle.
Hypoglycémie iatrogène:
antidiabétiques oraux en surdosage.
antihypertenseurs: inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
antiarythmiques: Rythmodan, Cipralan, Flécaïne, quinidiniques.
antalgiques: aspirine à forte dose, tramadol, dextropropoxyphène.
antiinflammatoires: aspirine à forte dose, Voltarène, Indocid.
antiinfectieux: Bactrim, floroquinolone, Pentacarinat, dérivés de la quinine.
fibrates, IMAO.
Origine hépatique:
alcool à jeun ou à forte dose, il inhibe la néoglycogénèse hépatique.
insuffisance hépatique, entraînant un déficit de la libération de glucose.
Insulinome:
ou malaise pouvant survenir à n'importe quelle heure..
ou malaise au cours d'un effort.
l'insulinome peut provoquer des glycémies très basses.
Origine diététique:
consommation de sucre excessive déclenchant une hyperinsulinémie.
apport en sucre insuffisant, jeûne prolongé, dénutrition.
les vomissements mettent le patient dans les mêmes conditions que le jeûne.
activité physique inhabituelle provoquant une forte consommation du glucose.
Tentative d'assassinat ou tentative de suicide:
avec une injection d'insuline ou un hypoglycémiant oral.
Déficit important en hormones hyperglycémiantes:
glucagon, cortisol, hormone de croissance, adrénaline, thyroxine.
Orientation thérapeutique:
En cas de léger malaise:
6 morceaux de sucre dans un verre d'eau, puis une banane ou 3 biscottes.
et contrôle de la glycémie 1/4 d'heure plus tard.
En cas d'hypoglycémies réactionnelles:
répartition de l'apport alimentaire quotidien en 4 ou 5 repas.
éviter les rations glucidiques importantes.
préférer les sucres lents aux sucres rapides.
apport de fibres pour ralentir l'absorption des glucides.
éviter l'abus d'alcool, l'abus de caféine, l'abus de théine.
En cas d'hypoglycémies répétées chez un diabétique sous insuline:
éviter les médicaments favorisant l'hypoglycémie.
suivre le régime et ne jamais sauter de repas.
éviter l'ingestion d'alcool entre les repas.
autocontrôles glycémiques 4 fois par jour avec un lecteur fiable et étalonné.
prendre un supplément glucidique si la glycémie est < 1,5 g/L au coucher.
la dose journalière d'insuline ne dépassera pas 1 unité par kg de poids.
ne pas dépasser 50% de la dose totale journalière en insuline rapide.
le soir, en cas de mélange, ne pas dépasser 30% en insuline rapide.
si nécessaire fractionner l'insuline en 3 ou même en 4 injections.
le matin à jeun, ne pas tolérer une glycémie en dessous de 1,2 g/L.
les injections d'insuline sont-elles trop profondes ou trop superficielles ?
les injections ne sont-elles pas effectuées en zone de lipoatrophie ?
informer le patient de l'effet hypoglycémiant de l'exercice physique.
informer le patient sur les premiers signes en cas d'hypoglycémie.
demander au patient de prendre 6 morceaux de sucre dès le début du malaise.
le patient devra avoir du glucagon 1mg/mL dans son réfrigérateur:
dose 1mg chez l'adulte, 0,5mg chez l'enfant, en sc, im ou iv.
la durée d'action du glucagon est de 20 à 30 minutes.
il devra également disposer d'un flacon de sérum glucosé.
le patient portera sur lui une carte spécifiant qu'il est diabétique.
il faut apprendre au diabétique à détecter ses hypoglycémies et à les corriger.
En cas de coma hypoglycémique:
sérum glucosé hypertonique:
injection de 50 mL de glucosé hypertonique à 30% en iv.
ou 25 mL de glucosé hypertonique à 50% en iv (apporte moins de volume).
puis perfusion de glucosé à 5 ou 10% pendant une durée suffisante.
tenir compte de la durée d'action de l'insuline ou du sulfamide administré.
glucagon 1mg/mL, 1 flacon en im. chez un adulte insuliné:
il agit au bout de quelques minutes et pendant 20 à 30 min.
le glucagon en im est la solution de choix chez un hypoglycémique agité.
mais le glucagon stimule l'insulinosécrétion et peut relancer l'hypoglycémie.
ne pas l'utiliser dans une hypoglycémie sous sulfamides hypoglycémiants.
En cas d'insulinome:
apports glucidiques fractionnés dans la journée en attendant l'intervention.
puis ablation chirurgicale de l'adénome langerhansien.
exceptionnellement on sera surpris de découvrir un cancer langerhansien.
En cas de franchissement des fuseaux horaires par un diabétique:
faire toutes les 5 h. un repas et 1 dose d'insuline rapide (1/4 de dose des 24h).
en surveillant fréquemment la glycémie.
puis à l'arrivée, se recaler sur les doses habituelles.
______________________________________________________________
acarbose: Glucor
glucagon 1mg/ml: Glucagen 1mg/ml
HYPOGLYCEMIE
Clinique:
Signes généraux:
asthénie, crampes musculaires, paresthésies, sensation de faim.
Signes neurovégétatifs:
sueurs froides, pâleur, tremblements, vertiges, palpitations, tachycardie.
ils peuvent faire défaut en cas de neuropathie végétative chez le diabétique.
Signes neurologiques dus à la glucopénie:
trouble de la concentration, difficulté d'élocution, aphasie.
trouble moteur, paresthésies, diplopie, vision trouble, convulsions.
agressivité, agitation, hallucinations.
risque de chute.
désorientation, confusion mentale.
Faire une glycémie avec un lecteur de glycémie:
si possible au moment du malaise.
Complications:
dans l'immédiat: coma avec hypertonie musculaire, hyperréflexie, Babinski, ..
à long terme: troubles cognitifs, altération vasculaire.
Formes cliniques:
hypoglycémie modérée pouvant orienter vers une cause psychogène.
symptomatologie grave orientant volontiers vers une cause organique.
hypoglycémie masquée par la prise de bêta-bloquant.
Examens complémentaires:
Glycémie abaissée en dessous de 0,50 g/L au moment du malaise:
ce résultat est fiable surtout pour les hypoglycémies organiques.
dans l'hypoglycémie réactionnelle la glycémie sera souvent normale.
L'hypoglycémie d'une épreuve d'hyperglycémie provoquée est peu fiable:
elle n'est valable que pour une baisse < 0,50 g/L, accompagnée de malaise.
Epreuve du jeune pendant 48 heures avec dosages de l'insuline et de la glycémie:
les deux analyses doivent être simultanées.
l'épreuve peut montrer la sécrétion inadaptée d'un insulinome.
Test du resucrage:
glycémie avant l'épreuve.
ingestion de 20 grammes de sucre.
remontée de la glycémie de x grammes/litre.
on obtient la quantité de sucre pour faire remonter la glycémie de x grammes/L.
Causes et corrélations:
Diabète mal équilibré:
c'est la cause la plus fréquente, surtout chez le diabétique âgé ou fragile.
doses excessives d'insuline ou excès d'hypoglycémiants oraux.
surtout chez les diabétiques de type I ou les diabétiques de type II insulinés.
attention à l'effet potentialisant de l'alcool avant le repas.
attention à l'injection d'insuline dans une zone de lipoatrophie.
Hypoglycémie réactionnelle:
survient 2 à 3h. après un repas.
surtout lorsqu'il est composé de sucres rapides associés ou non à l'alcool.
l'hypoglycémie est due à une hypersensibilité à l'insuline.
l'hypoglycémie du gastrectomisé est aussi une hypoglycémie réactionnelle.
Hypoglycémie iatrogène:
antidiabétiques oraux en surdosage.
antihypertenseurs: inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
antiarythmiques: Rythmodan, Cipralan, Flécaïne, quinidiniques.
antalgiques: aspirine à forte dose, tramadol, dextropropoxyphène.
antiinflammatoires: aspirine à forte dose, Voltarène, Indocid.
antiinfectieux: Bactrim, floroquinolone, Pentacarinat, dérivés de la quinine.
fibrates, IMAO.
Origine hépatique:
alcool à jeun ou à forte dose, il inhibe la néoglycogénèse hépatique.
insuffisance hépatique, entraînant un déficit de la libération de glucose.
Insulinome:
ou malaise pouvant survenir à n'importe quelle heure..
ou malaise au cours d'un effort.
l'insulinome peut provoquer des glycémies très basses.
Origine diététique:
consommation de sucre excessive déclenchant une hyperinsulinémie.
apport en sucre insuffisant, jeûne prolongé, dénutrition.
les vomissements mettent le patient dans les mêmes conditions que le jeûne.
activité physique inhabituelle provoquant une forte consommation du glucose.
Tentative d'assassinat ou tentative de suicide:
avec une injection d'insuline ou un hypoglycémiant oral.
Déficit important en hormones hyperglycémiantes:
glucagon, cortisol, hormone de croissance, adrénaline, thyroxine.
Orientation thérapeutique:
En cas de léger malaise:
6 morceaux de sucre dans un verre d'eau, puis une banane ou 3 biscottes.
et contrôle de la glycémie 1/4 d'heure plus tard.
En cas d'hypoglycémies réactionnelles:
répartition de l'apport alimentaire quotidien en 4 ou 5 repas.
éviter les rations glucidiques importantes.
préférer les sucres lents aux sucres rapides.
apport de fibres pour ralentir l'absorption des glucides.
éviter l'abus d'alcool, l'abus de caféine, l'abus de théine.
En cas d'hypoglycémies répétées chez un diabétique sous insuline:
éviter les médicaments favorisant l'hypoglycémie.
suivre le régime et ne jamais sauter de repas.
éviter l'ingestion d'alcool entre les repas.
autocontrôles glycémiques 4 fois par jour avec un lecteur fiable et étalonné.
prendre un supplément glucidique si la glycémie est < 1,5 g/L au coucher.
la dose journalière d'insuline ne dépassera pas 1 unité par kg de poids.
ne pas dépasser 50% de la dose totale journalière en insuline rapide.
le soir, en cas de mélange, ne pas dépasser 30% en insuline rapide.
si nécessaire fractionner l'insuline en 3 ou même en 4 injections.
le matin à jeun, ne pas tolérer une glycémie en dessous de 1,2 g/L.
les injections d'insuline sont-elles trop profondes ou trop superficielles ?
les injections ne sont-elles pas effectuées en zone de lipoatrophie ?
informer le patient de l'effet hypoglycémiant de l'exercice physique.
informer le patient sur les premiers signes en cas d'hypoglycémie.
demander au patient de prendre 6 morceaux de sucre dès le début du malaise.
le patient devra avoir du glucagon 1mg/mL dans son réfrigérateur:
dose 1mg chez l'adulte, 0,5mg chez l'enfant, en sc, im ou iv.
la durée d'action du glucagon est de 20 à 30 minutes.
il devra également disposer d'un flacon de sérum glucosé.
le patient portera sur lui une carte spécifiant qu'il est diabétique.
il faut apprendre au diabétique à détecter ses hypoglycémies et à les corriger.
En cas de coma hypoglycémique:
sérum glucosé hypertonique:
injection de 50 mL de glucosé hypertonique à 30% en iv.
ou 25 mL de glucosé hypertonique à 50% en iv (apporte moins de volume).
puis perfusion de glucosé à 5 ou 10% pendant une durée suffisante.
tenir compte de la durée d'action de l'insuline ou du sulfamide administré.
glucagon 1mg/mL, 1 flacon en im. chez un adulte insuliné:
il agit au bout de quelques minutes et pendant 20 à 30 min.
le glucagon en im est la solution de choix chez un hypoglycémique agité.
mais le glucagon stimule l'insulinosécrétion et peut relancer l'hypoglycémie.
ne pas l'utiliser dans une hypoglycémie sous sulfamides hypoglycémiants.
En cas d'insulinome:
apports glucidiques fractionnés dans la journée en attendant l'intervention.
puis ablation chirurgicale de l'adénome langerhansien.
exceptionnellement on sera surpris de découvrir un cancer langerhansien.
En cas de franchissement des fuseaux horaires par un diabétique:
faire toutes les 5 h. un repas et 1 dose d'insuline rapide (1/4 de dose des 24h).
en surveillant fréquemment la glycémie.
puis à l'arrivée, se recaler sur les doses habituelles.
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acarbose: Glucor
glucagon 1mg/ml: Glucagen 1mg/ml