DERMOHYPODERMITE BACTERIENNE non NECROSANTE ou ERYSIPELE
Clinique:
Age:
surtout au delà de 40 ans, le risque augmente avec l'âge.
Fièvre élevée à 39° ou 40° d'apparition brutale, avec frissons:
mais il peut exister des formes apyrexiques.
Placard dermo-épidermique, érythémateux, chaud, oedémateux:
l'éruption apparaît dans les heures qui suivent la poussée thermique.
mesurer la température cutanée avec un thermomètre à cristaux liquides.
le placard est douloureux à la palpation.
il peut apparaître des bulles ou un purpura sur ce placard.
sur une jambe rouge fébrile il faut marquer au feutre la périphérie de la rougeur.
le marquage permettra d'observer l'extension de l'éruption.
la plaque s'étend de 2 à 10 cm par jour.
un bourrelet périphérique ne s'observe que dans l'érysipèle du visage.
s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une forme nécrosante.
Localisations:
le plus souvent sur un membre inférieur (90%): c'est une jambe rouge.
parfois plaque rouge du visage (5% des cas).
ou une autre partie du corps.
Rechercher:
une porte d'entrée.
une adénopathie satellite.
Evolution:
favorable en une dizaine de jours sous traitement.
mais récidives dans 20% des cas.
Complications:
la dermohypodermite bactérienne nécrosante, qui est une urgence chirurgicale.
septicémie.
glomérulonéphrite post-streptococcique.
X sur le visage, ne pas confondre avec une staphylococcie maligne de la face.
sur les jambes ne pas confondre avec une dermite de stase.
X ne pas confondre avec l'érysipéloïde (rouget du porc)..
Signes d'alerte
Pas d'amélioration après 48 heures d'antibiothérapie Décollement bulleux hémorragique Crépitation sous-cutanée à la palpation Obésité morbide Comorbidités chez un sujet de plus de 75 ans
Traitement au long cours par corticoïdes Contexte social défavorisé Dermite nécrosante. Sepsis |
Examens complémentaires:
Les examens complémentaires sont inutiles pour le diagnostic:
CRP élevée.
hyperleucocytose > 12.000/µL.
glycémie.
Par contre la recherche d'une protéinurie est conseillée 3 semaines plus tard.
Causes et corrélations:
Une bactérie:
streptocoque du groupe bêta-hémolytique A, plus rarement B, C ou G.
c'est parfois un staphylocoque qui est en cause.
un autre germe peut pénétrer par une morsure ou une iv chez un toxicomane
Porte d'entrée:
intertrigo interdigito-plantaire.
ulcère veineux de jambe.
mal perforant plantaire.
piqûre d'insecte.
et toute plaie ou toute dermatose chronique offrant une brèche cutanée.
la porte d'entrée n'est pas découverte dans un quart des cas.
Facteurs favorisants:
antécédent d'érysipèle.
obésité.
stase veineuse.
oedème lymphatique.
déficit immunitaire.
alcoolisme et tabagime.
diabète, il est plus un facteur de complication qu'un facteur de risque.
Prévention:
Hygiène de la peau.
Désinfection soigneuse de toute effraction cutanée:
et particulièrement les intertrigos entre les orteils.
Contrôle des oedèmes:
oedèmes dus à la stase veineuse.
ou lymphoedèmes.
En cas de récidives multiples:
il y a risque de récidive s'il y a eu 2 épisodes dans l'année écoulée.
désinfecter les gîtes microbiens: intertrigo, ulcération cutanée, ..
discuter l'indication d'une antibiothérapie préventive pendant plusieurs mois.
Orientation thérapeutique:
Antibiothérapie:
amoxicilline 1g, 1co à 1co1/2, 3 fois par jour, pendant 7 jours.
en cas d'allergie à la pénicilline, utiliser la pristinamycine.
l'apyrexie doit être obtenue en 72 heures.
le patient doit être guéri en 2 semaines.
Désinfection de la porte d'entrée:
quand elle est découverte.
S'il n'y a pas d'amélioration:
hospitalisation pour perfusion de pénicilline G.
Eviter la stase veineuse en cas d'érysipèle des membres inférieurs:
repos, ou marche avec des béquilles..
mettre une bande de compression sur le membre inférieur atteint.
surélever les pieds du lit si une bande de compression est mal tolérée.
Vérification de la couverture antitétanique.
Contre-indication:
des AINS, de l'aspirine et des corticoïdes.
______________________________________________________________
amoxicilline: Clamoxyl
pristinamycine: Pyostacine
DERMOHYPODERMITE BACTERIENNE non NECROSANTE ou ERYSIPELE
Clinique:
Age:
surtout au delà de 40 ans, le risque augmente avec l'âge.
Fièvre élevée à 39° ou 40° d'apparition brutale, avec frissons:
mais il peut exister des formes apyrexiques.
Placard dermo-épidermique, érythémateux, chaud, oedémateux:
l'éruption apparaît dans les heures qui suivent la poussée thermique.
mesurer la température cutanée avec un thermomètre à cristaux liquides.
le placard est douloureux à la palpation.
il peut apparaître des bulles ou un purpura sur ce placard.
sur une jambe rouge fébrile il faut marquer au feutre la périphérie de la rougeur.
le marquage permettra d'observer l'extension de l'éruption.
la plaque s'étend de 2 à 10 cm par jour.
un bourrelet périphérique ne s'observe que dans l'érysipèle du visage.
s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une forme nécrosante.
Localisations:
le plus souvent sur un membre inférieur (90%): c'est une jambe rouge.
parfois plaque rouge du visage (5% des cas).
ou une autre partie du corps.
Rechercher:
une porte d'entrée.
une adénopathie satellite.
Evolution:
favorable en une dizaine de jours sous traitement.
mais récidives dans 20% des cas.
Complications:
la dermohypodermite bactérienne nécrosante, qui est une urgence chirurgicale.
septicémie.
glomérulonéphrite post-streptococcique.
X sur le visage, ne pas confondre avec une staphylococcie maligne de la face.
sur les jambes ne pas confondre avec une dermite de stase.
X ne pas confondre avec l'érysipéloïde (rouget du porc)..
Signes d'alerte
Pas d'amélioration après 48 heures d'antibiothérapie Décollement bulleux hémorragique Crépitation sous-cutanée à la palpation Obésité morbide Comorbidités chez un sujet de plus de 75 ans
Traitement au long cours par corticoïdes Contexte social défavorisé Dermite nécrosante. Sepsis |
Examens complémentaires:
Les examens complémentaires sont inutiles pour le diagnostic:
CRP élevée.
hyperleucocytose > 12.000/µL.
glycémie.
Par contre la recherche d'une protéinurie est conseillée 3 semaines plus tard.
Causes et corrélations:
Une bactérie:
streptocoque du groupe bêta-hémolytique A, plus rarement B, C ou G.
c'est parfois un staphylocoque qui est en cause.
un autre germe peut pénétrer par une morsure ou une iv chez un toxicomane
Porte d'entrée:
intertrigo interdigito-plantaire.
ulcère veineux de jambe.
mal perforant plantaire.
piqûre d'insecte.
et toute plaie ou toute dermatose chronique offrant une brèche cutanée.
la porte d'entrée n'est pas découverte dans un quart des cas.
Facteurs favorisants:
antécédent d'érysipèle.
obésité.
stase veineuse.
oedème lymphatique.
déficit immunitaire.
alcoolisme et tabagime.
diabète, il est plus un facteur de complication qu'un facteur de risque.
Prévention:
Hygiène de la peau.
Désinfection soigneuse de toute effraction cutanée:
et particulièrement les intertrigos entre les orteils.
Contrôle des oedèmes:
oedèmes dus à la stase veineuse.
ou lymphoedèmes.
En cas de récidives multiples:
il y a risque de récidive s'il y a eu 2 épisodes dans l'année écoulée.
désinfecter les gîtes microbiens: intertrigo, ulcération cutanée, ..
discuter l'indication d'une antibiothérapie préventive pendant plusieurs mois.
Orientation thérapeutique:
Antibiothérapie:
amoxicilline 1g, 1co à 1co1/2, 3 fois par jour, pendant 7 jours.
en cas d'allergie à la pénicilline, utiliser la pristinamycine.
l'apyrexie doit être obtenue en 72 heures.
le patient doit être guéri en 2 semaines.
Désinfection de la porte d'entrée:
quand elle est découverte.
S'il n'y a pas d'amélioration:
hospitalisation pour perfusion de pénicilline G.
Eviter la stase veineuse en cas d'érysipèle des membres inférieurs:
repos, ou marche avec des béquilles..
mettre une bande de compression sur le membre inférieur atteint.
surélever les pieds du lit si une bande de compression est mal tolérée.
Vérification de la couverture antitétanique.
Contre-indication:
des AINS, de l'aspirine et des corticoïdes.
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amoxicilline: Clamoxyl
pristinamycine: Pyostacine