PERFUSION SOUS-CUTANEE ou hypodermoclyse
Technique:
Ponctionner le flacon de perfusion avec la tubulure de prise d'air.
Puis ponctionner le flacon avec l'autre tubulure, la tubulure de perfusion.
Renverser le flacon en vérifiant que la pince ferme la tubulure de perfusion.
Le suspendre à un mètre environ au dessus du bras du patient.
Vérifier le bon écoulement du liquide, et purger l'air.
Pincer la tubulure pour arrêter l'écoulement.
Prendre une aiguille épicrânienne à ailettes de 0,7 mm x 20 mm.
Désinfecter la peau.
Piquer:
deux travers de doigts en dessous de la partie médiane de la clavicule.
ou dans la région abdominale, en évitant la zone périombilicale.
ou à la face interne des cuisses.
Le biseau sera orienté vers la peau, avec un angle de 30°.
Relâcher un instant la pince de la tubulure et chasser l'air.
Brancher la tubulure sur l'aiguille.
Fixer l'aiguille et la tubulure avec un adhésif.
Relâcher la pince de la tubulure et vérifier le bon écoulement du liquide.
Un petit gonflement en début de perfusion est normal.
Régler le débit entre 100 et 250 ml par heure.
Surveiller la bonne résorption du liquide.
Si le liquide ne passe pas, mobiliser l'aiguille dans le plan sous-cutané.
Un membre de la famille peut retirer l'aiguille en fin de perfusion.
La persistance du flacon vide en place ne présente pas d'inconvénient.
Incidents:
Placard cutané blanc.
Oedème sous-cutané.
Crépitement sous-cutané à la palpation.
Rougeur de la peau.
Présence de sang dans la tubulure.
Dans tous ces cas il faut changer le site de la perfusion.
Indications:
Chaque fois que la réhydratation parentérale est nécessaire:
et que le capital veineux est épuisé.
Avantages:
peu de risque infectieux.
pas de risque d'obstruction.
pas de risque de thrombophlébite.
Le site peut être utilisé plusieurs jours, puis laissé au repos et réutilisé:
dans ce cas l'aiguille peut être laissée en place sous pansement.
Contre-indications:
Trouble de l'hémostase ou patient sous anticoagulants.
Oedème du site d'injection.
Infection locale.
Produits:
Solutés:
sérum physiologique, le plus souvent.
éviter les solutés hypertoniques.
pour un patient de 60 kg perfuser environ 1 litre par jour.
ne pas dépasser 1,5 litre par site d'injection et par jour.
Médicaments utilisables dans la perfusion sous-cutanée:
morphine.
méthylprednisolone contre un oedème tumoral.
métoclopramide contre des vomissements (contre-indiqué avant 18 ans).
halopéridol contre les hallucinations et les vomissements.
chlorpromazine contre l'agitation et le hocquet.
lévomépromazine contre l'agitation et l'angoisse.
bromhydrate de scopolamine contre les râles, les sécrétions, les spasmes.
Médicaments utilisables en voie sous-cutanée directe:
sulfate d'atropine contre les râles, les sécrétions.
néostigmine contre la constipation.
phénobarbital contre les convulsions.
ceftriaxone contre les infections.
______________________________________________________________
méthylprednisolone: Solumédrol
métoclopramide: Primpéran
halopéridol: Haldol
chlorpromazine: Larga
lévomépromazine: Nozinan
bromhydrate de scopolamine: Scopolamine
sulfate d'atropine: Atropine
néostigmine: Prostigmine
phénobarbital: Gardénal
ceftriaxone: Rocéphine
PERFUSION SOUS-CUTANEE ou hypodermoclyse
Technique:
Ponctionner le flacon de perfusion avec la tubulure de prise d'air.
Puis ponctionner le flacon avec l'autre tubulure, la tubulure de perfusion.
Renverser le flacon en vérifiant que la pince ferme la tubulure de perfusion.
Le suspendre à un mètre environ au dessus du bras du patient.
Vérifier le bon écoulement du liquide, et purger l'air.
Pincer la tubulure pour arrêter l'écoulement.
Prendre une aiguille épicrânienne à ailettes de 0,7 mm x 20 mm.
Désinfecter la peau.
Piquer:
deux travers de doigts en dessous de la partie médiane de la clavicule.
ou dans la région abdominale, en évitant la zone périombilicale.
ou à la face interne des cuisses.
Le biseau sera orienté vers la peau, avec un angle de 30°.
Relâcher un instant la pince de la tubulure et chasser l'air.
Brancher la tubulure sur l'aiguille.
Fixer l'aiguille et la tubulure avec un adhésif.
Relâcher la pince de la tubulure et vérifier le bon écoulement du liquide.
Un petit gonflement en début de perfusion est normal.
Régler le débit entre 100 et 250 ml par heure.
Surveiller la bonne résorption du liquide.
Si le liquide ne passe pas, mobiliser l'aiguille dans le plan sous-cutané.
Un membre de la famille peut retirer l'aiguille en fin de perfusion.
La persistance du flacon vide en place ne présente pas d'inconvénient.
Incidents:
Placard cutané blanc.
Oedème sous-cutané.
Crépitement sous-cutané à la palpation.
Rougeur de la peau.
Présence de sang dans la tubulure.
Dans tous ces cas il faut changer le site de la perfusion.
Indications:
Chaque fois que la réhydratation parentérale est nécessaire:
et que le capital veineux est épuisé.
Avantages:
peu de risque infectieux.
pas de risque d'obstruction.
pas de risque de thrombophlébite.
Le site peut être utilisé plusieurs jours, puis laissé au repos et réutilisé:
dans ce cas l'aiguille peut être laissée en place sous pansement.
Contre-indications:
Trouble de l'hémostase ou patient sous anticoagulants.
Oedème du site d'injection.
Infection locale.
Produits:
Solutés:
sérum physiologique, le plus souvent.
éviter les solutés hypertoniques.
pour un patient de 60 kg perfuser environ 1 litre par jour.
ne pas dépasser 1,5 litre par site d'injection et par jour.
Médicaments utilisables dans la perfusion sous-cutanée:
morphine.
méthylprednisolone contre un oedème tumoral.
métoclopramide contre des vomissements (contre-indiqué avant 18 ans).
halopéridol contre les hallucinations et les vomissements.
chlorpromazine contre l'agitation et le hocquet.
lévomépromazine contre l'agitation et l'angoisse.
bromhydrate de scopolamine contre les râles, les sécrétions, les spasmes.
Médicaments utilisables en voie sous-cutanée directe:
sulfate d'atropine contre les râles, les sécrétions.
néostigmine contre la constipation.
phénobarbital contre les convulsions.
ceftriaxone contre les infections.
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méthylprednisolone: Solumédrol
métoclopramide: Primpéran
halopéridol: Haldol
chlorpromazine: Larga
lévomépromazine: Nozinan
bromhydrate de scopolamine: Scopolamine
sulfate d'atropine: Atropine
néostigmine: Prostigmine
phénobarbital: Gardénal
ceftriaxone: Rocéphine