PANCREATITE CHRONIQUE
C'est une destruction du pancréas consécutive aux poussées de pancréatite aiguë
Clinique:
Age:
chez un homme, le plus souvent éthylique, ayant autour de la quarantaine.
mais aussi chez l'enfant pour la pancréatite chronique héréditaire.
Douleurs épigastriques:
ce sont des douleurs épigastriques transfixiantes.
ce sont des douleurs aggravées par un repas riche en graisse et en alcool.
ce sont des douleurs atténuées par la position en prière mahométane.
ce sont des douleurs fluctuentes, durant plusieurs heures à plusieurs jours.
si les douleurs sont absentes (20% des cas), le diagnostic précoce est difficile..
les crises céderont quand le tissu fibreux remplacera les cellules sécrétrices.
les douleurs chroniques sont le signe clinique principal de la maladie.
Amaigrissement:
avec appréhension de la prise d'aliments.
il apparaît précocement.
Nausées et vomissements.
Evolution au cours des 10 premières années:
disparition des douleurs, signe de destruction des îlots de Langerhans.
apparition de faux kystes du pancréas.
parfois cholostase par compression du cholédoque.
Evolution au cours des 10 années suivantes:
calcifications pancréatiques: elles sont pathognomoniques du diagnostic.
insuffisance endocrine du pancréas se manifestant par un diabète.
insuffisance exocrine se manifestant par une stéatorrhée.
Complication:
cancer du pancréas, c'est une complication et un diagnostic différentiel..
La pancréatite de l'enfant:
la pancréatite chronique héréditaire, apparait dans l'enfance, vers 15 ans.
cliniquement ce sont des poussées de pancréatite aiguë à répétition.
chercher 2 apparentés malades au 1e degré ou 3 apparentés au 2e degré.
l'âge médian d'apparition des symptômes se situe vers 10 ans.
l'enfant peut aussi être atteint par une pancréatite auto-immune
Examens complémentaires:
Scanner du pancréas avec ou sans injection:
modification de la consistance du pancréas.
pseudokystes.
calcifications pancréatiques, témoin d'une pancréatite qui a évolué.
L'écho-endoscopie du pancréas est préférable à l'échographie du pancréas.
pour la recherche de kystes du pancréas.
pour la recherche d'une dilatation du canal de Wirsung.
pour guider une biopsie du pancréas.
les calcifications se traduisent par des spots hyperéchogènes.
mais l'écho-endoscopie du pancréas nécessite une anesthésie générale.
Pancréato-IRM:
c'est un examen performant pour visualiser le canal de Wirsung.
Elévation de la lipasémie:
aucun d'intérêt dans la pancréatite chronique.
elle n'est utile que pour le diagnostic de pancréatite aiguë.
Hyperglycémie:
quand la sécrétion d'insuline diminue par destruction des îlot de Langerhans.
Causes:
L'alcoolisme chronique dans 90% des cas, et après 10 ans d'intoxication.
Obstructive: lithiase biliaire ou pancréatique, sténose du Wirsung.
Hypercalcémie, en particulier au cours d'une hyperparathyroïdie.
Episodes récurrents de pancréatite aiguë.
Pancréatite chronique héréditaire débutant chez l'enfant.
Pancréatites auto-immunes avec inflammation du canal de Wirsung:
rechercher une augmentation des IgG4 et la présence du peptide AIP1-7.
Mucoviscidose.
Pancréatites à éosinophiles.
Pancréatites post-radiothérapiques.
L'étiologie est souvent multifactorielle.
Orientation thérapeutique:
Régime:
suppression complète et définitive de l'alcool:
il s'agit d'une mesure capitale.
surveiller la normalisation des gamma GT.
et la normalisation du volume globulaire.
apport d'une ration calorique suffisante, avec un faible apport de lipides:
en surveillant la stéatorrhée.
et en surveillant le poids.
au cours d'une d'une poussée de pancréatite:
aspiration gastrique et jeûne, pendant la durée de la poussée.
une alimentation entérale peut se faire avec la sonde en aval du duodénum.
Traitement de la douleur:
paracétamol 500, 1lyX4/j.
ou phloroglucinol lyoc à 80mg, 1 à 2 lyocs.
ou tramadol 50, 1 ou 2géX4.j.
ou anesthésie par bloc coeliaque, faite par le chirurgien.
Extraits pancréatiques gastro-protégés:
indiqués en cas de stéatorrhée: pancréatine 300mg, 3 à 4 gé/j.
à prendre au milieu des repas.
Recours au chirurgien dans certaines complications:
si sténose du Wirsung avec dilatation en amont: pose d'une endoprothèse.
en cas de faux kystes de plus de 4 cm de diamètre.
en cas de pancréatite hémorragique.
en cas de compression du duodénum par le pancréas.
en cas de compression des voies biliaires par le pancréas.
Alternatives à la chirurgie à ciel ouvert:
drainage des canaux pancréatiques et drainage des des pseudo-kystes:
par voie endoscopique ou par voie percutanée.
extraction par lithotritie de calculs pancréatiques.
______________________________________________________________
paracétamol 500: Paralyoc 500
phloroglucinol lyoc à 80mg: Spasfon lyoc
tramadol 50: Topalgic 50
pancréatine 300mg: Créon 25.000
PANCREATITE CHRONIQUE
C'est une destruction du pancréas consécutive aux poussées de pancréatite aiguë
Clinique:
Age:
chez un homme, le plus souvent éthylique, ayant autour de la quarantaine.
mais aussi chez l'enfant pour la pancréatite chronique héréditaire.
Douleurs épigastriques:
ce sont des douleurs épigastriques transfixiantes.
ce sont des douleurs aggravées par un repas riche en graisse et en alcool.
ce sont des douleurs atténuées par la position en prière mahométane.
ce sont des douleurs fluctuentes, durant plusieurs heures à plusieurs jours.
si les douleurs sont absentes (20% des cas), le diagnostic précoce est difficile..
les crises céderont quand le tissu fibreux remplacera les cellules sécrétrices.
les douleurs chroniques sont le signe clinique principal de la maladie.
Amaigrissement:
avec appréhension de la prise d'aliments.
il apparaît précocement.
Nausées et vomissements.
Evolution au cours des 10 premières années:
disparition des douleurs, signe de destruction des îlots de Langerhans.
apparition de faux kystes du pancréas.
parfois cholostase par compression du cholédoque.
Evolution au cours des 10 années suivantes:
calcifications pancréatiques: elles sont pathognomoniques du diagnostic.
insuffisance endocrine du pancréas se manifestant par un diabète.
insuffisance exocrine se manifestant par une stéatorrhée.
Complication:
cancer du pancréas, c'est une complication et un diagnostic différentiel..
La pancréatite de l'enfant:
la pancréatite chronique héréditaire, apparait dans l'enfance, vers 15 ans.
cliniquement ce sont des poussées de pancréatite aiguë à répétition.
chercher 2 apparentés malades au 1e degré ou 3 apparentés au 2e degré.
l'âge médian d'apparition des symptômes se situe vers 10 ans.
l'enfant peut aussi être atteint par une pancréatite auto-immune
Examens complémentaires:
Scanner du pancréas avec ou sans injection:
modification de la consistance du pancréas.
pseudokystes.
calcifications pancréatiques, témoin d'une pancréatite qui a évolué.
L'écho-endoscopie du pancréas est préférable à l'échographie du pancréas.
pour la recherche de kystes du pancréas.
pour la recherche d'une dilatation du canal de Wirsung.
pour guider une biopsie du pancréas.
les calcifications se traduisent par des spots hyperéchogènes.
mais l'écho-endoscopie du pancréas nécessite une anesthésie générale.
Pancréato-IRM:
c'est un examen performant pour visualiser le canal de Wirsung.
Elévation de la lipasémie:
aucun d'intérêt dans la pancréatite chronique.
elle n'est utile que pour le diagnostic de pancréatite aiguë.
Hyperglycémie:
quand la sécrétion d'insuline diminue par destruction des îlot de Langerhans.
Causes:
L'alcoolisme chronique dans 90% des cas, et après 10 ans d'intoxication.
Obstructive: lithiase biliaire ou pancréatique, sténose du Wirsung.
Hypercalcémie, en particulier au cours d'une hyperparathyroïdie.
Episodes récurrents de pancréatite aiguë.
Pancréatite chronique héréditaire débutant chez l'enfant.
Pancréatites auto-immunes avec inflammation du canal de Wirsung:
rechercher une augmentation des IgG4 et la présence du peptide AIP1-7.
Mucoviscidose.
Pancréatites à éosinophiles.
Pancréatites post-radiothérapiques.
L'étiologie est souvent multifactorielle.
Orientation thérapeutique:
Régime:
suppression complète et définitive de l'alcool:
il s'agit d'une mesure capitale.
surveiller la normalisation des gamma GT.
et la normalisation du volume globulaire.
apport d'une ration calorique suffisante, avec un faible apport de lipides:
en surveillant la stéatorrhée.
et en surveillant le poids.
au cours d'une d'une poussée de pancréatite:
aspiration gastrique et jeûne, pendant la durée de la poussée.
une alimentation entérale peut se faire avec la sonde en aval du duodénum.
Traitement de la douleur:
paracétamol 500, 1lyX4/j.
ou phloroglucinol lyoc à 80mg, 1 à 2 lyocs.
ou tramadol 50, 1 ou 2géX4.j.
ou anesthésie par bloc coeliaque, faite par le chirurgien.
Extraits pancréatiques gastro-protégés:
indiqués en cas de stéatorrhée: pancréatine 300mg, 3 à 4 gé/j.
à prendre au milieu des repas.
Recours au chirurgien dans certaines complications:
si sténose du Wirsung avec dilatation en amont: pose d'une endoprothèse.
en cas de faux kystes de plus de 4 cm de diamètre.
en cas de pancréatite hémorragique.
en cas de compression du duodénum par le pancréas.
en cas de compression des voies biliaires par le pancréas.
Alternatives à la chirurgie à ciel ouvert:
drainage des canaux pancréatiques et drainage des des pseudo-kystes:
par voie endoscopique ou par voie percutanée.
extraction par lithotritie de calculs pancréatiques.
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paracétamol 500: Paralyoc 500
phloroglucinol lyoc à 80mg: Spasfon lyoc
tramadol 50: Topalgic 50
pancréatine 300mg: Créon 25.000