RHINITE ALLERGIQUE
C'est une affection fréquente, gênante, mais sans gravité
Clinique:
Age:
début avant la trentaine, elle peut même débuter chez un nourrisson.
tandis que la rhinite vasomotrice est plus tardive.
Les 3 signes classiques:
écoulement nasal clair, pouvant être remplacé par une rhinorrhée postérieure.
obstruction nasale bilatérale.
éternuements en salves.
Signes souvent associés pendant les crises:
un prurit nasal et palatin est en faveur de l'origine allergique.
un picotement pharyngé également.
une conjonctivite associée est aussi en faveur de l'origine allergique.
une douleur faciale à type de gêne.
une disparition de l'odorat.
En rhinoscopie:
hypertrophie des cornets inférieurs.
muqueuse nasale pâle ou lilas.
Signes d'atopie:
double repli palpébral inférieur.
fissures rétro-auriculaires.
Deux formes évolutives:
la rhinite allergique intermittente moins de 4 semaines par an.
plutôt liée à un allergène intermittent: pollen, ..
et la rhinite allergique persistante plus de 4 semaines consécutives par an.
plutôt liée à un allergène de l'habitat: acariens, animaux domestiques, ..
Comorbidités:
la rhinite allergique est rarement isolée.
associations: dermatite atopique, allergie alimentaire, asthme, conjonctivite.
la rhinite allergique peut être associée à une sinusite qui ne cède pas.
Formes cliniques:
une rhinorrhée postérieure peut se manifester par une toux nocturne.
une rhinite allergique et une rhinite ayant une autre cause peuvent coexister.
Evolution:
chez l'enfant, la rhinite allergique cède souvent à la puberté.
X ne pas confondre avec une sinusite, une déviation septale, une tumeur ORL.
Examens complémentaires:
Le diagnostic est clinique, aucun examen n'est indispensable.
Test multiallergique de dépistage:
il teste la plupart des allergènes, la réponse est "oui" ou "non".
mais ce test est moins fidèle que les signes cliniques.
Tests cutanés:
ils peuvent désigner le pneumallergène en cause par une papule de > 3 mm.
l'arrêt des antihistaminiques est obligatoire 1 semaine avant les tests.
ils ont un intérêt en cas de désensibilisation.
IgE spécifiques:
elles ont peu d'intérêt vu leur coût.
l'élévation des IgE spécifiques a la même valeur que les tests cutanés.
ne sont justifiées qu'en cas de discordance entre clinique et tests cutanés.
Le dosage des IgE totales n'a aucun intérêt.
Hyperéosinophilie.
Le test de provocation avec un allergène est utilisé de façon exceptionnelle.
Il est également possible de mettre en évidence la molécule allergisante.
Causes et corrélations:
Facteur familial:
antécédents allergiques familiaux.
Facteur environnemental:
acariens, pollens (suivant la saison).
blattes, moisissures, poils d'animaux, duvet, ..
Causes professionnelles:
boulangers.
coiffeurs.
professionels du nettoyage.
personnel de santé exposé aux animaux de laboratoire.
travailleurs du coton.
Facteurs aggravants:
la fumée de tabac et toute substance irritante inhalée.
Réseau National de Surveillance Aérobiologique: www.pollens.fr/ de janvier à mai, arbres: .............cyprès, thuya, chêne, platane, olivier, .. de mai à juillet, graminées: .........céréales, chiendent, dactyle, .. de juillet à octobre, herbacées: ...ambroisie, armoise, plantain, pariétaire, .. |
Orientation thérapeutique:
Education thérapeutique:
voir rhinite allergique - CONSEILS.
voir allergie respiratoire - CONSEILS.
Prévention des crises:
éviter le tabagisme, même le tabagisme passif.
pour la literie utiliser des couvertures imprégnées avec un antiacarien:
à condition que l'antiacarien soit toléré.
éviter les poussières, les lieux humides, la présence d'animaux domestiques.
au printemps, dormir fenêtres fermées et aérer la chambre le matin.
privilégier les sorties le matin au moment ou l'air est moins chargé en pollens:
la pollinisation est à son maximum entre 11 heures et 14 heures.
en cas d'allergie au pollen mettre un masque à l'extérieur.
rincer les cheveux le soir après une promenade à la campagne.
tailler les haies de cyprès avant la pollinisation.
ne pas tondre la pelouse soi-même, ou porter un masque.
sur les voitures, placer un filtre à pollens sur le circuit de la ventilation.
pour les vacances préférer la mer à la montagne.
laver le nez tous les jours avec du sérum physiologique ou de l'eau tiède.
ralentir l'évolution vers un asthme en traitant la rhinite allergique.
Avant d'explorer et de traiter:
nettoyer toute infection des voies respiratoires.
Traitement:
lavage des fosses nasale:
eau de mer isotonique , plusieurs fois par jour.
il faut laver, laver, laver, pour éviter l'infection des oreilles et des sinus.
le produit de lavage doit être reniflé et craché par la bouche.
dégranulants mastocytaires:
cromoglicate de sodium 4g/100ml, 2 doX3/ n'est plus commercialisé
corticoïdes locaux :
triamcinolone acétonide 55µg par pulvérisation, 2do. par narine x 2 fois/j.
les corticoïdes locaux réduisent l'obstruction nasale.
les utiliser pendant la période la plus courte possible.
antihistaminiques :
par voie locale: azélastine 0,127mg par dose, 1pulvérisation 2 fois/j.
ou par voie générale: loratadine 10mg, 1co/j.
chez la femme enceinte préférer la doxylamine 15mg.
ils réduisent la rhinorrhée, les éternuements, le prurit, pas l'obstruction.
désensibilisation:
uniquement dans l'allergie aux pollens, aux acariens ou aux poils de chat.
à condition que le nombre d'allergènes en cause soit limité à un ou deux.
l'efficacité de la désensibilisation ne peut être jugée que vers le 6e mois.
elle est en principe réservée aux rhinites sévères.
la désensibilisation peut prévenir l'apparition d'un asthme.
donner la préférence à la voie sublinguale.
contre-indications: déficit immunitaire, maladie auto-immune.
pendant une grossesse ne poursuivre que si la dose d'entretien est atteinte.
avoir le matériel nécessaire en cas de choc anaphylactique.
cures thermales:
La Bourboule, Le Mont Dore.
traitement chirurgical:
la résection des cornets inférieurs peut améliorer la gêne respiratoire.
mais cette technique doit rester exceptionnelle et elle n'est pas validée.
Déclaration de maladie professionnelle:
pour certaines allergies:
farines (boulangers).
latex (personnel soignant).
persulfates alcalins (coiffeurs).
bois aldéhydes (agglomérés, parquets stratifiés, vernis).
souris, cochons d'inde (personnel de laboratoire).
crabes, crevettes (métiers de la mer).
faire un test d'exclusion + lavages du nez + port de masque pt quelques jours.
Eviter:
les vasoconstricteurs en pulvérisation nasale:
ils sont efficaces, mais leur rapport bénéfice risque n'est pas favorable.
certaines professions:
tenir compte d'une allergie pour l'orientation professionnelle.
certains sports:
déconseiller la plongée sous-marine avec bouteilles.
______________________________________________________________
test multiallergénique: Phadiatop
eau de mer isotonique: Physiomer nasal adulte enfant
ipratropium bromure 21 µg par pulvérisation: Atrovent nasal
triamcinolone acétonide 55µg par pulv.: Nasacort
azélastine 0,127mg par dose: Allergodil pour pulvérisation nasale
loratadine 10mg: Loratadine Biogaran 10mg
doxylamine 15mg: Dornomyl 15mg
RHINITE ALLERGIQUE
C'est une affection fréquente, gênante, mais sans gravité
Clinique:
Age:
début avant la trentaine, elle peut même débuter chez un nourrisson.
tandis que la rhinite vasomotrice est plus tardive.
Les 3 signes classiques:
écoulement nasal clair, pouvant être remplacé par une rhinorrhée postérieure.
obstruction nasale bilatérale.
éternuements en salves.
Signes souvent associés pendant les crises:
un prurit nasal et palatin est en faveur de l'origine allergique.
un picotement pharyngé également.
une conjonctivite associée est aussi en faveur de l'origine allergique.
une douleur faciale à type de gêne.
une disparition de l'odorat.
En rhinoscopie:
hypertrophie des cornets inférieurs.
muqueuse nasale pâle ou lilas.
Signes d'atopie:
double repli palpébral inférieur.
fissures rétro-auriculaires.
Deux formes évolutives:
la rhinite allergique intermittente moins de 4 semaines par an.
plutôt liée à un allergène intermittent: pollen, ..
et la rhinite allergique persistante plus de 4 semaines consécutives par an.
plutôt liée à un allergène de l'habitat: acariens, animaux domestiques, ..
Comorbidités:
la rhinite allergique est rarement isolée.
associations: dermatite atopique, allergie alimentaire, asthme, conjonctivite.
la rhinite allergique peut être associée à une sinusite qui ne cède pas.
Formes cliniques:
une rhinorrhée postérieure peut se manifester par une toux nocturne.
une rhinite allergique et une rhinite ayant une autre cause peuvent coexister.
Evolution:
chez l'enfant, la rhinite allergique cède souvent à la puberté.
X ne pas confondre avec une sinusite, une déviation septale, une tumeur ORL.
Examens complémentaires:
Le diagnostic est clinique, aucun examen n'est indispensable.
Test multiallergique de dépistage:
il teste la plupart des allergènes, la réponse est "oui" ou "non".
mais ce test est moins fidèle que les signes cliniques.
Tests cutanés:
ils peuvent désigner le pneumallergène en cause par une papule de > 3 mm.
l'arrêt des antihistaminiques est obligatoire 1 semaine avant les tests.
ils ont un intérêt en cas de désensibilisation.
IgE spécifiques:
elles ont peu d'intérêt vu leur coût.
l'élévation des IgE spécifiques a la même valeur que les tests cutanés.
ne sont justifiées qu'en cas de discordance entre clinique et tests cutanés.
Le dosage des IgE totales n'a aucun intérêt.
Hyperéosinophilie.
Le test de provocation avec un allergène est utilisé de façon exceptionnelle.
Il est également possible de mettre en évidence la molécule allergisante.
Causes et corrélations:
Facteur familial:
antécédents allergiques familiaux.
Facteur environnemental:
acariens, pollens (suivant la saison).
blattes, moisissures, poils d'animaux, duvet, ..
Causes professionnelles:
boulangers.
coiffeurs.
professionels du nettoyage.
personnel de santé exposé aux animaux de laboratoire.
travailleurs du coton.
Facteurs aggravants:
la fumée de tabac et toute substance irritante inhalée.
Réseau National de Surveillance Aérobiologique: www.pollens.fr/ de janvier à mai, arbres: .............cyprès, thuya, chêne, platane, olivier, .. de mai à juillet, graminées: .........céréales, chiendent, dactyle, .. de juillet à octobre, herbacées: ...ambroisie, armoise, plantain, pariétaire, .. |
Orientation thérapeutique:
Education thérapeutique:
voir rhinite allergique - CONSEILS.
voir allergie respiratoire - CONSEILS.
Prévention des crises:
éviter le tabagisme, même le tabagisme passif.
pour la literie utiliser des couvertures imprégnées avec un antiacarien:
à condition que l'antiacarien soit toléré.
éviter les poussières, les lieux humides, la présence d'animaux domestiques.
au printemps, dormir fenêtres fermées et aérer la chambre le matin.
privilégier les sorties le matin au moment ou l'air est moins chargé en pollens:
la pollinisation est à son maximum entre 11 heures et 14 heures.
en cas d'allergie au pollen mettre un masque à l'extérieur.
rincer les cheveux le soir après une promenade à la campagne.
tailler les haies de cyprès avant la pollinisation.
ne pas tondre la pelouse soi-même, ou porter un masque.
sur les voitures, placer un filtre à pollens sur le circuit de la ventilation.
pour les vacances préférer la mer à la montagne.
laver le nez tous les jours avec du sérum physiologique ou de l'eau tiède.
ralentir l'évolution vers un asthme en traitant la rhinite allergique.
Avant d'explorer et de traiter:
nettoyer toute infection des voies respiratoires.
Traitement:
lavage des fosses nasale:
eau de mer isotonique , plusieurs fois par jour.
il faut laver, laver, laver, pour éviter l'infection des oreilles et des sinus.
le produit de lavage doit être reniflé et craché par la bouche.
dégranulants mastocytaires:
cromoglicate de sodium 4g/100ml, 2 doX3/ n'est plus commercialisé
corticoïdes locaux :
triamcinolone acétonide 55µg par pulvérisation, 2do. par narine x 2 fois/j.
les corticoïdes locaux réduisent l'obstruction nasale.
les utiliser pendant la période la plus courte possible.
antihistaminiques :
par voie locale: azélastine 0,127mg par dose, 1pulvérisation 2 fois/j.
ou par voie générale: loratadine 10mg, 1co/j.
chez la femme enceinte préférer la doxylamine 15mg.
ils réduisent la rhinorrhée, les éternuements, le prurit, pas l'obstruction.
désensibilisation:
uniquement dans l'allergie aux pollens, aux acariens ou aux poils de chat.
à condition que le nombre d'allergènes en cause soit limité à un ou deux.
l'efficacité de la désensibilisation ne peut être jugée que vers le 6e mois.
elle est en principe réservée aux rhinites sévères.
la désensibilisation peut prévenir l'apparition d'un asthme.
donner la préférence à la voie sublinguale.
contre-indications: déficit immunitaire, maladie auto-immune.
pendant une grossesse ne poursuivre que si la dose d'entretien est atteinte.
avoir le matériel nécessaire en cas de choc anaphylactique.
cures thermales:
La Bourboule, Le Mont Dore.
traitement chirurgical:
la résection des cornets inférieurs peut améliorer la gêne respiratoire.
mais cette technique doit rester exceptionnelle et elle n'est pas validée.
Déclaration de maladie professionnelle:
pour certaines allergies:
farines (boulangers).
latex (personnel soignant).
persulfates alcalins (coiffeurs).
bois aldéhydes (agglomérés, parquets stratifiés, vernis).
souris, cochons d'inde (personnel de laboratoire).
crabes, crevettes (métiers de la mer).
faire un test d'exclusion + lavages du nez + port de masque pt quelques jours.
Eviter:
les vasoconstricteurs en pulvérisation nasale:
ils sont efficaces, mais leur rapport bénéfice risque n'est pas favorable.
certaines professions:
tenir compte d'une allergie pour l'orientation professionnelle.
certains sports:
déconseiller la plongée sous-marine avec bouteilles.
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test multiallergénique: Phadiatop
eau de mer isotonique: Physiomer nasal adulte enfant
ipratropium bromure 21 µg par pulvérisation: Atrovent nasal
triamcinolone acétonide 55µg par pulv.: Nasacort
azélastine 0,127mg par dose: Allergodil pour pulvérisation nasale
loratadine 10mg: Loratadine Biogaran 10mg
doxylamine 15mg: Dornomyl 15mg