CANCER de l'OVAIRE
C'est un cancer de mauvais pronostic car sa découverte est tardive
Clinique:
Age:
surtout entre 50 et 70 ans.
Il y a peu ou pas de symptôme au stade précoce:
ce qui explique que dans 2/3 des cas il est découvert au stade métastatique.
Les premiers signes sont peu spécifiques, mais ils sont durables:
distension abdominale continue et inhabituelle.
ou douleur abdominale inhabituelle, pesanteur ou douleur pelvienne.
ou pollakiurie par compression de la vessie.
ou constipation inhabituelle ou des faux besoins d'aller à la selle.
ou fatigue inhabituelle.
mais ces signes apparaissent souvent aux stades III et IV.
Plus tard:
baisse de l'état général: anorexie, amaigrissement, anémie.
diarrhée.
ascite.
Examen clinique:
palpation d'un gros ovaire, au cours du toucher vaginal, la vessie étant vide.
un ovaire normal mesure 3,5 cm..
mais le stade de tumeur pelvienne palpable est tardif.
un ovaire normal n'est pas palpable avant la puberté ni après la ménopause.
palper les aires ganglionnaires.
Extension du cancer:
c'est surtout une extension dans le pelvis par contiguïté.
ou une extension à distance des organes gynécologiques.
Pronostic:
la survie est liée à la précocité du diagnostic.
stade 1: 80% de survie à 5 ans.
stade II:50% de survie à 5 ans.
stade III: 25% de survie à 5 ans.
stade IV: 5% de survie à 5 ans.
X ne pas confondre avec un kyste de l'ovaire ou une tumeur bénigne.
Examens complémentaires:
Echographie transvaginale:
sensibilité 75% et spécificité 98%.
L'IRM abdomino-pelvienne:
elle fait le diagnostic de la nature maligne et peut faire un bilan d'extension.
Coelioscopie ou laparotomie:
avec biopsie de l'ovaire.
biopsie du péritoine.
cytologie du liquide péritonéal en cas de présence d'une ascite.
Examen cytologique:
en cas de pertes vaginales en dehors des règles ou après la ménopause.
analyse cytologique d'un écoulement du col de l'utérus.
en cas d'ascite, prélèvement et cytologie du liquide.
Pour le bilan d'extension:
échographie du foie.
scanner thoraco-abdomino-pelvien.
scintigraphie osseuse.
analyse génétique.
marqueurs: CRA1 ou BCRA2, CA 125.
Stades: stade I: limitation aux ovaires (1 ou 2) ou aux trompes de Fallope. stade II: limitation aux structures pelviennes. stade III: extension à l'abdomen ou aux ganglions.. stade IV: extension au delà de la cavité abdominale. |
Types histologiques: cancer épithélial, à la surface de l'ovaire (90% des cas). cancer stromal, à partir de l'intérieur de l'ovaire entre les fofficules. cancer germinal, à partir des follicules. mais dans ces catégories, il existe une grande variété de tumeurs de l'ovaire. |
Grades: grade 1: cellules peu différenciées. grade 2: cellules moyennement différenciées. grade 3: cellules très différenciées. |
Causes et corrélations:
Cancers sporadiques: 9 sur 10:
la nullipare est plus souvent touchée.
Cancers génétiques: 1 sur 10:
rechercher les antécédents familiaux de cancer de l'ovaire ou du sein:
les femmes porteuses d'un une mutation de BRCA1 ou de BCRA2.
mais les gènes RAD 51C, RAD 51D et BRIP 1 sont aussi à risque.
association possible: cancer de l'endomètre, du colon ou syndrome de Lynch.
Prévention:
En cas de cancer familial:
deux cas chez les parents du 1er degré, ou 3 cas dans une branche parentale.
surveiller les femmes qui ont des antécédents familiaux de cancer ovarien.
on peut proposer une ovariectomie à partir de 40 ans.
avec comme conséquence une ménopause précoce.
A l'occasion d'une hystérectomie:
on peut aussi proposer une ovariectomie à 50 ans.
Chez une femme sans facteur de risque:
la détection et le traitement des lésions bénignes n'ont aucun effet préventif.
Dépistage:
Dépistage du cancer de l'ovaire:
l'association CA 125 + échographie transvaginale a fait l'objet d'essais.
mais ce dépistage ne modifie pas la mortalité pour ce cancer.
Orientation thérapeutique:
Les 2 axes thérapeutiques généralement associés:
la chirurgie.
et une chimiothérapie.
Pas de protocole standard,
à cause des variétés histologiques:
l'adénocarcinome est le plus répandu: chirurgie et chimiothérapie.
chez la femme jeune, il est parfois possible de transposer l'ovaire sain.
le protocole est complexe, il doit être établi par un centre anticancéreux.
Le rôle des marqueurs:
il présente un intérêt pour surveiller une rechute.
Les récidives sont fréquentes.
CANCER de l'OVAIRE
C'est un cancer de mauvais pronostic car sa découverte est tardive
Clinique:
Age:
surtout entre 50 et 70 ans.
Il y a peu ou pas de symptôme au stade précoce:
ce qui explique que dans 2/3 des cas il est découvert au stade métastatique.
Les premiers signes sont peu spécifiques, mais ils sont durables:
distension abdominale continue et inhabituelle.
ou douleur abdominale inhabituelle, pesanteur ou douleur pelvienne.
ou pollakiurie par compression de la vessie.
ou constipation inhabituelle ou des faux besoins d'aller à la selle.
ou fatigue inhabituelle.
mais ces signes apparaissent souvent aux stades III et IV.
Plus tard:
baisse de l'état général: anorexie, amaigrissement, anémie.
diarrhée.
ascite.
Examen clinique:
palpation d'un gros ovaire, au cours du toucher vaginal, la vessie étant vide.
un ovaire normal mesure 3,5 cm..
mais le stade de tumeur pelvienne palpable est tardif.
un ovaire normal n'est pas palpable avant la puberté ni après la ménopause.
palper les aires ganglionnaires.
Extension du cancer:
c'est surtout une extension dans le pelvis par contiguïté.
ou une extension à distance des organes gynécologiques.
Pronostic:
la survie est liée à la précocité du diagnostic.
stade 1: 80% de survie à 5 ans.
stade II:50% de survie à 5 ans.
stade III: 25% de survie à 5 ans.
stade IV: 5% de survie à 5 ans.
X ne pas confondre avec un kyste de l'ovaire ou une tumeur bénigne.
Examens complémentaires:
Echographie transvaginale:
sensibilité 75% et spécificité 98%.
L'IRM abdomino-pelvienne:
elle fait le diagnostic de la nature maligne et peut faire un bilan d'extension.
Coelioscopie ou laparotomie:
avec biopsie de l'ovaire.
biopsie du péritoine.
cytologie du liquide péritonéal en cas de présence d'une ascite.
Examen cytologique:
en cas de pertes vaginales en dehors des règles ou après la ménopause.
analyse cytologique d'un écoulement du col de l'utérus.
en cas d'ascite, prélèvement et cytologie du liquide.
Pour le bilan d'extension:
échographie du foie.
scanner thoraco-abdomino-pelvien.
scintigraphie osseuse.
analyse génétique.
marqueurs: CRA1 ou BCRA2, CA 125.
Stades: stade I: limitation aux ovaires (1 ou 2) ou aux trompes de Fallope. stade II: limitation aux structures pelviennes. stade III: extension à l'abdomen ou aux ganglions.. stade IV: extension au delà de la cavité abdominale. |
Types histologiques: cancer épithélial, à la surface de l'ovaire (90% des cas). cancer stromal, à partir de l'intérieur de l'ovaire entre les fofficules. cancer germinal, à partir des follicules. mais dans ces catégories, il existe une grande variété de tumeurs de l'ovaire. |
Grades: grade 1: cellules peu différenciées. grade 2: cellules moyennement différenciées. grade 3: cellules très différenciées. |
Causes et corrélations:
Cancers sporadiques: 9 sur 10:
la nullipare est plus souvent touchée.
Cancers génétiques: 1 sur 10:
rechercher les antécédents familiaux de cancer de l'ovaire ou du sein:
les femmes porteuses d'un une mutation de BRCA1 ou de BCRA2.
mais les gènes RAD 51C, RAD 51D et BRIP 1 sont aussi à risque.
association possible: cancer de l'endomètre, du colon ou syndrome de Lynch.
Prévention:
En cas de cancer familial:
deux cas chez les parents du 1er degré, ou 3 cas dans une branche parentale.
surveiller les femmes qui ont des antécédents familiaux de cancer ovarien.
on peut proposer une ovariectomie à partir de 40 ans.
avec comme conséquence une ménopause précoce.
A l'occasion d'une hystérectomie:
on peut aussi proposer une ovariectomie à 50 ans.
Chez une femme sans facteur de risque:
la détection et le traitement des lésions bénignes n'ont aucun effet préventif.
Dépistage:
Dépistage du cancer de l'ovaire:
l'association CA 125 + échographie transvaginale a fait l'objet d'essais.
mais ce dépistage ne modifie pas la mortalité pour ce cancer.
Orientation thérapeutique:
Les 2 axes thérapeutiques généralement associés:
la chirurgie.
et une chimiothérapie.
Pas de protocole standard,
à cause des variétés histologiques:
l'adénocarcinome est le plus répandu: chirurgie et chimiothérapie.
chez la femme jeune, il est parfois possible de transposer l'ovaire sain.
le protocole est complexe, il doit être établi par un centre anticancéreux.
Le rôle des marqueurs:
il présente un intérêt pour surveiller une rechute.
Les récidives sont fréquentes.