JEU d'EVANOUISSEMENT
Clinique:
Age:
de 4 ans à la fin de l'adolescence.
Signes évocateurs:
troubles neurologiques ou sensoriels pour lesquels on ne trouve pas la cause.
Manoeuvres utilisées par l'enfant:
jeu du foulard, auto ou hétéro-strangulation jusqu'à l'anoxie cérébrale:
le jeu du foulard est un jeu d'évanouissement parmi les plus dangereux.
ou jeu du sac: respiration dans un sac enfilé sur la tête et serré autour du cou.
ou compression des 2 carotides jusqu'à la perte de connaissance.
ou rêve indien qui est une hyperventilation suivie d'une apnée.
ou compression de la cage thoracique.
ou jeu de la tomate: manoeuvre de Valsalva jusqu'à ce que le visage soit rouge.
ou montages de strangulation avec une corde fixée à une poignée de fenêtre.
tous ces jeux ont pour objectif de s'approcher de la perte de connaissance.
l'enfant essaye de jouer avec la limite de la syncope.
Formes cliniques:
pratique en groupe, les témoins arrêtent le jeu au stade de la syncope.
pratique en solitaire, le jeu peut mal tourner et aboutir au décès.
Complications:
séquelles traumatiques en cas de chute.
passage à l'état de dépendance avec besoin de renouveler ''le jeu'' en solitaire.
convulsions.
séquelles neurologiques liées à l'ischémie cérébrale.
ou décès, surtout pour les pratiques solitaires: pic de mortalité à 12 ans.
Signes d'alerte: traces rouges autour du cou. pétéchies sur le visage, hémorragie conjonctivale. présence de corde, de foulard ou de lien quelconque que fait suivre l'enfant. maux de tête fréquents. défaut de concentration, baisse du rendement scolaire. isolement, troubles du sommeil. |
X il existe d'autres comportements dangereux chez les enfants:
plus de 15 jeux d'agression, les défis, les exploits pour les réseaux sociaux, etc.
Causes et corrélations:
Rituel d'intégration à un groupe.
Besoin d'impressionner les autres ou de relever un défi.
Besoin de faire comme les grands, de montrer qu'on est capable.
Motivation purement ludique.
Sensations agréables procurées par la non-oxygénation due à la strangulation.
Erotisation par strangulation chez un adolescent.
Incitation par les vidéos sur les réseaux sociaux.
Prévention:
Information des adultes responsables d'enfants:
informer les parents et des personnels de l'enfance.
décrire les effets nocifs du jeu du foulard.
Information des enfants:
ils n'ont pas conscience du danger.
leur dire que ce jeu peut laisser des lésions irréversibles dans le cerveau.
leur dire que le jeu d'évanouissement présente un risque mortel.
toutefois les campagnes d'information ne doivent pas être incitatives.
Dépistage:
Interrogatoire des jeunes.
Traces sur le cou ou pétéchies sur le visage.
Orientation thérapeutique:
Ecouter la victime, en lui assurant quelles sont les limites de la discrétion.
Prise en charge de l'enfant par un pédopsychiatre.
Informer les parents avec un message non alarmiste mais clair.
Identifier les autres membres du groupe:
expliquer à l'enfant qu'il est responsable en cas d'accident chez ses copains.
Canaliser l'énergie de ces enfants vers un sport non dangereux ou vers le théâtre.
Retombée juridiques pour répartir les responsabilité des parents et de l'école.
JEU d'EVANOUISSEMENT
Clinique:
Age:
de 4 ans à la fin de l'adolescence.
Signes évocateurs:
troubles neurologiques ou sensoriels pour lesquels on ne trouve pas la cause.
Manoeuvres utilisées par l'enfant:
jeu du foulard, auto ou hétéro-strangulation jusqu'à l'anoxie cérébrale:
le jeu du foulard est un jeu d'évanouissement parmi les plus dangereux.
ou jeu du sac: respiration dans un sac enfilé sur la tête et serré autour du cou.
ou compression des 2 carotides jusqu'à la perte de connaissance.
ou rêve indien qui est une hyperventilation suivie d'une apnée.
ou compression de la cage thoracique.
ou jeu de la tomate: manoeuvre de Valsalva jusqu'à ce que le visage soit rouge.
ou montages de strangulation avec une corde fixée à une poignée de fenêtre.
tous ces jeux ont pour objectif de s'approcher de la perte de connaissance.
l'enfant essaye de jouer avec la limite de la syncope.
Formes cliniques:
pratique en groupe, les témoins arrêtent le jeu au stade de la syncope.
pratique en solitaire, le jeu peut mal tourner et aboutir au décès.
Complications:
séquelles traumatiques en cas de chute.
passage à l'état de dépendance avec besoin de renouveler ''le jeu'' en solitaire.
convulsions.
séquelles neurologiques liées à l'ischémie cérébrale.
ou décès, surtout pour les pratiques solitaires: pic de mortalité à 12 ans.
Signes d'alerte: traces rouges autour du cou. pétéchies sur le visage, hémorragie conjonctivale. présence de corde, de foulard ou de lien quelconque que fait suivre l'enfant. maux de tête fréquents. défaut de concentration, baisse du rendement scolaire. isolement, troubles du sommeil. |
X il existe d'autres comportements dangereux chez les enfants:
plus de 15 jeux d'agression, les défis, les exploits pour les réseaux sociaux, etc.
Causes et corrélations:
Rituel d'intégration à un groupe.
Besoin d'impressionner les autres ou de relever un défi.
Besoin de faire comme les grands, de montrer qu'on est capable.
Motivation purement ludique.
Sensations agréables procurées par la non-oxygénation due à la strangulation.
Erotisation par strangulation chez un adolescent.
Incitation par les vidéos sur les réseaux sociaux.
Prévention:
Information des adultes responsables d'enfants:
informer les parents et des personnels de l'enfance.
décrire les effets nocifs du jeu du foulard.
Information des enfants:
ils n'ont pas conscience du danger.
leur dire que ce jeu peut laisser des lésions irréversibles dans le cerveau.
leur dire que le jeu d'évanouissement présente un risque mortel.
toutefois les campagnes d'information ne doivent pas être incitatives.
Dépistage:
Interrogatoire des jeunes.
Traces sur le cou ou pétéchies sur le visage.
Orientation thérapeutique:
Ecouter la victime, en lui assurant quelles sont les limites de la discrétion.
Prise en charge de l'enfant par un pédopsychiatre.
Informer les parents avec un message non alarmiste mais clair.
Identifier les autres membres du groupe:
expliquer à l'enfant qu'il est responsable en cas d'accident chez ses copains.
Canaliser l'énergie de ces enfants vers un sport non dangereux ou vers le théâtre.
Retombée juridiques pour répartir les responsabilité des parents et de l'école.