PANCREATITE AIGUE M
Clinique:
Douleur abdominale brutale, intense:
c'est une douleur abdominale continue.
classiquement c'est une douleur abdominale irradiant dans le dos.
il peut s'agir d'une douleur épigastrique en barre.
douleur accentuée par la respiration profonde.
douleur accentuée par la toux.
douleur majorée après l'ingestion d'aliments.
c'est parfois une douleur atténuée par la flexion du tronc.
Les autre signes cliniques sont moins caractéristiques:
ileus réflexe: vomissements et météorisme abdominal.
une fébricule à 38° apparaît en cas de nécrose du pancréas.
risque de surinfection de la nécrose, abcès pancréatique.
parfois épanchement pleural réactionnel.
une défense abdominale peut apparaître, mais pas au début.
Formes cliniques:
pancréatite oedémateuse (mortalité < 5%).
pancréatite nécrotique et pancréatite hémorragique (la mortalité atteint 30%).
Examens complémentaires:
Lipasémie élevée à plus de 3N:
il faut la faire dans les 48 heures qui suivent le début de la douleur.
(ne pas doser l'amylasémie qui est moins sensible et moins spécifique)
IRM du pancréas ou scanner du pancréas avec produit de contraste:
ils montrent les zones de nécrose du pancréas à partir du 2e ou du 3e jour.
ils évaluent la gravité de la pancréatite aiguë.
dans les formes graves l'imagerie sera renouvelée tous les 10 à 15 jours.
Echographie abdominale:
pour rechercher un calcul du cholédoque.
Echo-endoscopie rétrograde du pancréas:
elle est préférable à l'échographie, mais nécessite une anesthésie général.
CRP:
au delà de 150mg/L elle atteste la gravité de la maladie.
Hémogramme:
hyperleucocytose.
Causes et corrélations:
Causes fréquentes:
alcoolisme chronique: c'est alors une poussée de pancréatite chronique.
lithiase du cholédoque.
tumeur du pancréas, provoquant une obstruction des canaux pancréatiques.
Les autres causes sont rares:
cancer de l'ampoule hépatopancréatique de Vater.
malformation pancréatique.
hypertriglycéridémie majeure, ce sont les pancréatites les plus sévères.
hypercalcémie.
pancréatite auto-immune.
infection: oreillons, VIH, hépatite A ou hépatite B.
suites d'un cathétérisme biliaire ou séquelle d'une intervention abdominale.
causes génétiques chez l'enfant.
traumatisme fermé de l'abdomen chez l'enfant.
pancréatites iatrogènes: diurétiques thiazidiques, estroprogestatifs, codéine,
corticoïdes, tétracycline, diazépam, didanosine,
carbimazole, ..
Orientation thérapeutique:
Hospitalisation:
toute pancréatite aiguë doit être hospitalisée:
à cause du risque de nécrose du pancréas (20 à 30% des cas).
à cause de l'infection qui peut suivre la nécrose.
et à cause du risque des défaillances viscérales.
les pancréatites aiguës alcooliques ont un pronostic très défavorable.
même si la plupart des cas restent au stade de pancréatite oedémateuse:
avec une évolution qui se fait vers la régression.
Traitement:
atténuer la douleur en utilisant des morphiniques.
faire une aspiration gastrique par voie nasale:
elle est surtout indiquée en présence de vomissements.
corriger l'hypovolémie et surveiller l'équilibre hydroélectrolytique.
entreprendre une alimentation entérale continue par sonde gastrique:
pour mettre le pancréas au repos.
éliminer un facteur en cause.
décider l'intervention chirurgicale:
pour faire un drainage du pancréas, en cas de nécrose avec infection.
et/ou pour faire une sphinctérotomie endoscopique.
et/ou pour faire une cholécystectomie différée.
Risques de récidive.
PANCREATITE AIGUE M
Clinique:
Douleur abdominale brutale, intense:
c'est une douleur abdominale continue.
classiquement c'est une douleur abdominale irradiant dans le dos.
il peut s'agir d'une douleur épigastrique en barre.
douleur accentuée par la respiration profonde.
douleur accentuée par la toux.
douleur majorée après l'ingestion d'aliments.
c'est parfois une douleur atténuée par la flexion du tronc.
Les autre signes cliniques sont moins caractéristiques:
ileus réflexe: vomissements et météorisme abdominal.
une fébricule à 38° apparaît en cas de nécrose du pancréas.
risque de surinfection de la nécrose, abcès pancréatique.
parfois épanchement pleural réactionnel.
une défense abdominale peut apparaître, mais pas au début.
Formes cliniques:
pancréatite oedémateuse (mortalité < 5%).
pancréatite nécrotique et pancréatite hémorragique (la mortalité atteint 30%).
Examens complémentaires:
Lipasémie élevée à plus de 3N:
il faut la faire dans les 48 heures qui suivent le début de la douleur.
(ne pas doser l'amylasémie qui est moins sensible et moins spécifique)
IRM du pancréas ou scanner du pancréas avec produit de contraste:
ils montrent les zones de nécrose du pancréas à partir du 2e ou du 3e jour.
ils évaluent la gravité de la pancréatite aiguë.
dans les formes graves l'imagerie sera renouvelée tous les 10 à 15 jours.
Echographie abdominale:
pour rechercher un calcul du cholédoque.
Echo-endoscopie rétrograde du pancréas:
elle est préférable à l'échographie, mais nécessite une anesthésie général.
CRP:
au delà de 150mg/L elle atteste la gravité de la maladie.
Hémogramme:
hyperleucocytose.
Causes et corrélations:
Causes fréquentes:
alcoolisme chronique: c'est alors une poussée de pancréatite chronique.
lithiase du cholédoque.
tumeur du pancréas, provoquant une obstruction des canaux pancréatiques.
Les autres causes sont rares:
cancer de l'ampoule hépatopancréatique de Vater.
malformation pancréatique.
hypertriglycéridémie majeure, ce sont les pancréatites les plus sévères.
hypercalcémie.
pancréatite auto-immune.
infection: oreillons, VIH, hépatite A ou hépatite B.
suites d'un cathétérisme biliaire ou séquelle d'une intervention abdominale.
causes génétiques chez l'enfant.
traumatisme fermé de l'abdomen chez l'enfant.
pancréatites iatrogènes: diurétiques thiazidiques, estroprogestatifs, codéine,
corticoïdes, tétracycline, diazépam, didanosine,
carbimazole, ..
Orientation thérapeutique:
Hospitalisation:
toute pancréatite aiguë doit être hospitalisée:
à cause du risque de nécrose du pancréas (20 à 30% des cas).
à cause de l'infection qui peut suivre la nécrose.
et à cause du risque des défaillances viscérales.
les pancréatites aiguës alcooliques ont un pronostic très défavorable.
même si la plupart des cas restent au stade de pancréatite oedémateuse:
avec une évolution qui se fait vers la régression.
Traitement:
atténuer la douleur en utilisant des morphiniques.
faire une aspiration gastrique par voie nasale:
elle est surtout indiquée en présence de vomissements.
corriger l'hypovolémie et surveiller l'équilibre hydroélectrolytique.
entreprendre une alimentation entérale continue par sonde gastrique:
pour mettre le pancréas au repos.
éliminer un facteur en cause.
décider l'intervention chirurgicale:
pour faire un drainage du pancréas, en cas de nécrose avec infection.
et/ou pour faire une sphinctérotomie endoscopique.
et/ou pour faire une cholécystectomie différée.
Risques de récidive.