SURPOIDS et OBESITE de l'ENFANT
Physiologie:
Chez le sujet normal, l'IMC augmente jusqu'à l'âge de 1 an
Puis il diminue jusqu'à 6 ans
Puis il augmente de nouveau, c'est le rebond d'adiposité physiologique
Tout individu est programmé pour être maigre ou gros:
Certains peuvent manger beaucoup sans grossir, ils catabolisent
Clinique:
Le poids:
le surpoids est un excès de poids qui ne dépasse pas 20%.
l'obésité est un excès de poids de 20% ou plus, en tenant compte de la taille.
une prise de poids de plus de 5 kg/an chez un enfant est anormale.
chez l'enfant le calcul de l'indice de masse corporelle est assez fiable.
Le poids suivant l'âge:
à la naissance, faible corrélation entre poids de naissance et obésité future.
à 3 mois le surpoids est un signe de prolifération des cellules graisseuses.
entre 1 et 2 ans, les besoins énergétiques empêchent les stocks de graisse.
entre 2 et 6 ans, un rebond d'adiposité prédit une obésité de l'adulte.
ce rebond d'adiposité doit s'examiner sur la courbe de poids de l'enfant.
s'alarmer dès que la courbe de poids dépasse la limite supérieure.
à la puberté, évaluer le stade pubertaire et le stade statural.E
Evaluer la répartition de la masse grasse:
le rapport tour de taille abdominal sur la Taille (tt / T) doit être inférieur à 0,5.
au delà de 0,5, l'enfant présente un excès de graisse abdominale.
La nourriture:
l'enfant envisage-t-il les aliments à d'autres fins que le besoin de se nourrir ?
mange-t-il par compulsion ou en dégustant les aliments ?
Complications:
mauvaise estime de soi, image du corps dévalorisée, isolement social.
carences nutritionnelles fréquentes en fer et vitamine D.
troubles des règles chez la fille.
surcharge des articulations: genu valgum, épiphysiolyse de hanche.
syndrome d'apnée du sommeil.
stéatose hépatique.
à très long terme: HTA, diabète type II, troubles mentaux, infertilité, arthrose.
Evolution:
le poids peut se normaliser chez l'enfant, surtout s'il est jeune.
mais la majorité des enfants gros après 10 ans le restent à l'âge adulte.
Les 15 aliments préférés par les enfants: frites, purée, pizza, pâtes, poulet fruits, glaces croissants yahourts chocolat confiserie, Nutella, gâteaux jus d'orange coca-cola |
Examens complémentaires:
Bilan métabolique:
hémoglobine glycosylée.
cholestérol.
triglycérides.
Bilan endocrinien, uniquement en cas de retard de croissance:
IRM de la selle turcique.
âge osseux.
TSH, T3 libre,T4 libre.
rapport insuline/glycémie.
Causes et corrélations:
Obésité avec facteurs génétiques: (elle n'est pas associée à un retard statural)
prédisposition constitutionnelle: un ou les deux parents sont souvent obèses.
le poids est normal à la naissance, le surpoids survient dans l'enfance.
rôle favorisant de la suralimentation pendant les premiers mois de la vie.
rapport oméga-6 / oméga-3 trop élevé dans le régime des premières années.
apport excessif de sucres raffinés et de corps gras.
le taux d'adipocytes se crée pendant l'enfance, s'il est élevé il restera élevé.
la plupart des enfants obèses seront obèses à l'âge adulte.
effet nocif de la publicité provoquant un grignotage de produits peu diététiques.
Obésité endocrinienne: (elle est associée à un retard statural)
hypercorticisme (maladie de Cushing).
hypothyroïdie.
déficit en hormone de croissance.
lésion hypothalamo-hypophysaire (syndrome adiposogénital).
syndrome des ovaires polykystiques.
Syndromes malformatifs:
trisomie 21.
syndrome de Prader-Willi, ..
une obésité génétique débute souvent à la naissance.
Obésité iatrogène:
acide valproïque, carbamazépine, corticothérapie, neuroleptiques.
chimiothérapie anticancéreuse.
Autres facteurs plus discutés:
sédentarité, temps passé devant la télévision ou les jeux vidéo.
facteurs affectifs: conflit psychologique, négligences de la famille.
relation mère-enfant de mauvaise qualité.
tabagisme maternel.
prise d'antibiotiques avant l'âge de 1 an, perturbant le microbiote.
insuffisance d'activité physique dès l'âge de 3 ans.
abus sexuel subi dans l'enfance.
facteurs épigénétiques intervenant dès le stade foetal.
consommation d'aliments ultra-transformés par l'industrie alimentaire.
un milieu social défavorisé est un facteur aggravant.
c'est dans les classes sociales défavorisées qu'il y a le plus d'enfants obèses.
Prévention:
Surveillance du foetus pendant la vie intra-utérine:
macrosomie chez une mère ayant un trouble de la régulation glycémique.
Surveillance du poids:
surveiller le poids dès les premiers mois de la vie pour une détection précoce.
vérifier le maintien du poids dans le bon couloir sur la courbe de poids.
dépister les enfants ayant une IMC > 97e percentile.
surveiller surtout un rebond du poids entre 2 et 6 ans.
surveiller le rapport tour de taille sur Taille (tt / T) après 6 ans.
Surveillance de l'alimentation:
éviter les produits alimentaires ultra-transformés.
éducation nutritionnelle de ceux qui servent les repas à l'enfant.
prescrire un régime strict à un enfant jeune est inefficace et contre-productif.
l'enfant jeune ne peut pas gérer son régime, c'est le rôle de ceux qui le servent.
Surveillance de la dépense énergétique:
vérifier si l'enfant a une activité physique suffisante.
entre 1 et 5 ans un enfant doit être actif 15 minutes par heure.
éviter les écrans qui sont une cause de sédentarité.
Surveillance du sommeil:
une durée de sommeil insuffisante favorise l'obésité.
Orientation thérapeutique:
Information de l'enfant et de ses parents:
exposer les risques de santé entraînés par la surcharge pondérale.
les lésions artérielles peuvent se constituer dès l'enfance chez un obèse.
augmentation du risque de diabète de type 2.
risques de déformations articulaires des membres inférieurs.
difficultés psychologiques due au regard des autres.
redonner aux parents un rôle dans l'éducation alimentaire.
ce rôle attribué aux parents est essentiel.
Soutien psychologique:
le premier objectif est que l'enfant se sente bien dans sa peau.
déculpabiliser l'enfant, il n'est pas responsable de son hérédité.
évaluer le désir de maigrir, les raisons esthétiques ou psychologiques.
rechercher un conflit psychologique pouvant entraîner la polyphagie.
consultations régulières pour une prise en charge à long terme.
prévoir quelques temps d'entretien séparés pour l'enfant et pour les parents.
une éducation de la santé ne peut s'obtenir qu'après une bonne relation.
responsabiliser l'enfant après avoir gagné sa confiance.
voir avec l'enfant les objectifs qui sont possibles.
motiver sans culpabiliser.
demander à l'enfant d'établir lui-même sa courbe de poids.
éventuellement adresser l'enfant à un psychologue.
surtout si l'enfant répond à un mal être en absorbant sa nourriture.
Orientation de l'alimentation:
attendre que l'enfant soit d'accord pour se prendre en charge (vers 12 ans)
noter sur un cahier tous les aliments ingérés, avec l'horaire, pendant 15 jours.
régime normocalorique en cas d'excès d'apport.
les parents réduiront les apports lipidiques et les aliments sucrés.
obtenir la suppression du grignotage (ne pas laisser traîner de sucreries).
mais conserver la diversité alimentaire.
se méfier des interdits stricts qui peuvent entraîner des compulsions.
bien répartir l'alimentation en 3 ou 4 repas dans la journée.
conseiller les aliments riches en eau et en fibres pour obtenir la satiété.
conseiller les aliments à faible densité calorique: fruits et légumes.
commencer les repas en "forçant" sur les potages, les crudités, les légumes.
les aliments seront ceux de toute la famille pour ne pas exclure l'enfant.
les parents serviront les portions dans les assiettes pour la famille.
l'enfant s'exercera à éprouver les sensations de faim et de satiété.
expliquer à l'enfant qu'il n'est pas anormal d'avoir faim à la fin du repas.
ne pas fixer un objectif de poids dès le début, soigner l'enfant et pas l'IMC.
compenser les carences nutritionnelles en fer, vitamines D, B1, B9 et B12.
l'intervention d'une diététicienne peut être nécessaire.
plus rarement on aura recours à un séjour dans un centre diététique.
Pratique d'un sport:
éviter la sédentarité, les heures passées devant la télévision.
porter sur soi un podomètre pour évaluer l'activité physique quotidienne.
pratiquer un sport d'endurance pour favoriser le catabolisme des lipides.
ce sport sera choisi en fonction des goûts et des aptitudes de l'enfant.
ce sport passera par l'inscription dans un club pour favoriser la régularité.
donner la préférence aux sports portés: natation, vélo, aviron, salle de sport.
tout exercice physique sera pratiqué progressivement au début.
la prescription des heures d'exercice sera précisée par écrit avec l'enfant.
un adolescent en surpoids fera des exercices à 70% des capacités aérobiques.
Correction d'une cause endocrinienne:
dans les rares cas où elle existe.
Le dernier recours pour les obésités résistantes:
placement dans une institution spécialisée pendant une année scolaire.
ou chirurgie bariatique dans les obésités morbides de l'adolescent.
Evolution:
savoir que le taux d'échec des traitements médicaux est élevé.
ralentir la progression de l'obésité est déjà un succès.
SURPOIDS et OBESITE de l'ENFANT
Physiologie:
Chez le sujet normal, l'IMC augmente jusqu'à l'âge de 1 an
Puis il diminue jusqu'à 6 ans
Puis il augmente de nouveau, c'est le rebond d'adiposité physiologique
Tout individu est programmé pour être maigre ou gros:
Certains peuvent manger beaucoup sans grossir, ils catabolisent
Clinique:
Le poids:
le surpoids est un excès de poids qui ne dépasse pas 20%.
l'obésité est un excès de poids de 20% ou plus, en tenant compte de la taille.
une prise de poids de plus de 5 kg/an chez un enfant est anormale.
chez l'enfant le calcul de l'indice de masse corporelle est assez fiable.
Le poids suivant l'âge:
à la naissance, faible corrélation entre poids de naissance et obésité future.
à 3 mois le surpoids est un signe de prolifération des cellules graisseuses.
entre 1 et 2 ans, les besoins énergétiques empêchent les stocks de graisse.
entre 2 et 6 ans, un rebond d'adiposité prédit une obésité de l'adulte.
ce rebond d'adiposité doit s'examiner sur la courbe de poids de l'enfant.
s'alarmer dès que la courbe de poids dépasse la limite supérieure.
à la puberté, évaluer le stade pubertaire et le stade statural.E
Evaluer la répartition de la masse grasse:
le rapport tour de taille abdominal sur la Taille (tt / T) doit être inférieur à 0,5.
au delà de 0,5, l'enfant présente un excès de graisse abdominale.
La nourriture:
l'enfant envisage-t-il les aliments à d'autres fins que le besoin de se nourrir ?
mange-t-il par compulsion ou en dégustant les aliments ?
Complications:
mauvaise estime de soi, image du corps dévalorisée, isolement social.
carences nutritionnelles fréquentes en fer et vitamine D.
troubles des règles chez la fille.
surcharge des articulations: genu valgum, épiphysiolyse de hanche.
syndrome d'apnée du sommeil.
stéatose hépatique.
à très long terme: HTA, diabète type II, troubles mentaux, infertilité, arthrose.
Evolution:
le poids peut se normaliser chez l'enfant, surtout s'il est jeune.
mais la majorité des enfants gros après 10 ans le restent à l'âge adulte.
Les 15 aliments préférés par les enfants: frites, purée, pizza, pâtes, poulet fruits, glaces croissants yahourts chocolat confiserie, Nutella, gâteaux jus d'orange coca-cola |
Examens complémentaires:
Bilan métabolique:
hémoglobine glycosylée.
cholestérol.
triglycérides.
Bilan endocrinien, uniquement en cas de retard de croissance:
IRM de la selle turcique.
âge osseux.
TSH, T3 libre,T4 libre.
rapport insuline/glycémie.
Causes et corrélations:
Obésité avec facteurs génétiques: (elle n'est pas associée à un retard statural)
prédisposition constitutionnelle: un ou les deux parents sont souvent obèses.
le poids est normal à la naissance, le surpoids survient dans l'enfance.
rôle favorisant de la suralimentation pendant les premiers mois de la vie.
rapport oméga-6 / oméga-3 trop élevé dans le régime des premières années.
apport excessif de sucres raffinés et de corps gras.
le taux d'adipocytes se crée pendant l'enfance, s'il est élevé il restera élevé.
la plupart des enfants obèses seront obèses à l'âge adulte.
effet nocif de la publicité provoquant un grignotage de produits peu diététiques.
Obésité endocrinienne: (elle est associée à un retard statural)
hypercorticisme (maladie de Cushing).
hypothyroïdie.
déficit en hormone de croissance.
lésion hypothalamo-hypophysaire (syndrome adiposogénital).
syndrome des ovaires polykystiques.
Syndromes malformatifs:
trisomie 21.
syndrome de Prader-Willi, ..
une obésité génétique débute souvent à la naissance.
Obésité iatrogène:
acide valproïque, carbamazépine, corticothérapie, neuroleptiques.
chimiothérapie anticancéreuse.
Autres facteurs plus discutés:
sédentarité, temps passé devant la télévision ou les jeux vidéo.
facteurs affectifs: conflit psychologique, négligences de la famille.
relation mère-enfant de mauvaise qualité.
tabagisme maternel.
prise d'antibiotiques avant l'âge de 1 an, perturbant le microbiote.
insuffisance d'activité physique dès l'âge de 3 ans.
abus sexuel subi dans l'enfance.
facteurs épigénétiques intervenant dès le stade foetal.
consommation d'aliments ultra-transformés par l'industrie alimentaire.
un milieu social défavorisé est un facteur aggravant.
c'est dans les classes sociales défavorisées qu'il y a le plus d'enfants obèses.
Prévention:
Surveillance du foetus pendant la vie intra-utérine:
macrosomie chez une mère ayant un trouble de la régulation glycémique.
Surveillance du poids:
surveiller le poids dès les premiers mois de la vie pour une détection précoce.
vérifier le maintien du poids dans le bon couloir sur la courbe de poids.
dépister les enfants ayant une IMC > 97e percentile.
surveiller surtout un rebond du poids entre 2 et 6 ans.
surveiller le rapport tour de taille sur Taille (tt / T) après 6 ans.
Surveillance de l'alimentation:
éviter les produits alimentaires ultra-transformés.
éducation nutritionnelle de ceux qui servent les repas à l'enfant.
prescrire un régime strict à un enfant jeune est inefficace et contre-productif.
l'enfant jeune ne peut pas gérer son régime, c'est le rôle de ceux qui le servent.
Surveillance de la dépense énergétique:
vérifier si l'enfant a une activité physique suffisante.
entre 1 et 5 ans un enfant doit être actif 15 minutes par heure.
éviter les écrans qui sont une cause de sédentarité.
Surveillance du sommeil:
une durée de sommeil insuffisante favorise l'obésité.
Orientation thérapeutique:
Information de l'enfant et de ses parents:
exposer les risques de santé entraînés par la surcharge pondérale.
les lésions artérielles peuvent se constituer dès l'enfance chez un obèse.
augmentation du risque de diabète de type 2.
risques de déformations articulaires des membres inférieurs.
difficultés psychologiques due au regard des autres.
redonner aux parents un rôle dans l'éducation alimentaire.
ce rôle attribué aux parents est essentiel.
Soutien psychologique:
le premier objectif est que l'enfant se sente bien dans sa peau.
déculpabiliser l'enfant, il n'est pas responsable de son hérédité.
évaluer le désir de maigrir, les raisons esthétiques ou psychologiques.
rechercher un conflit psychologique pouvant entraîner la polyphagie.
consultations régulières pour une prise en charge à long terme.
prévoir quelques temps d'entretien séparés pour l'enfant et pour les parents.
une éducation de la santé ne peut s'obtenir qu'après une bonne relation.
responsabiliser l'enfant après avoir gagné sa confiance.
voir avec l'enfant les objectifs qui sont possibles.
motiver sans culpabiliser.
demander à l'enfant d'établir lui-même sa courbe de poids.
éventuellement adresser l'enfant à un psychologue.
surtout si l'enfant répond à un mal être en absorbant sa nourriture.
Orientation de l'alimentation:
attendre que l'enfant soit d'accord pour se prendre en charge (vers 12 ans)
noter sur un cahier tous les aliments ingérés, avec l'horaire, pendant 15 jours.
régime normocalorique en cas d'excès d'apport.
les parents réduiront les apports lipidiques et les aliments sucrés.
obtenir la suppression du grignotage (ne pas laisser traîner de sucreries).
mais conserver la diversité alimentaire.
se méfier des interdits stricts qui peuvent entraîner des compulsions.
bien répartir l'alimentation en 3 ou 4 repas dans la journée.
conseiller les aliments riches en eau et en fibres pour obtenir la satiété.
conseiller les aliments à faible densité calorique: fruits et légumes.
commencer les repas en "forçant" sur les potages, les crudités, les légumes.
les aliments seront ceux de toute la famille pour ne pas exclure l'enfant.
les parents serviront les portions dans les assiettes pour la famille.
l'enfant s'exercera à éprouver les sensations de faim et de satiété.
expliquer à l'enfant qu'il n'est pas anormal d'avoir faim à la fin du repas.
ne pas fixer un objectif de poids dès le début, soigner l'enfant et pas l'IMC.
compenser les carences nutritionnelles en fer, vitamines D, B1, B9 et B12.
l'intervention d'une diététicienne peut être nécessaire.
plus rarement on aura recours à un séjour dans un centre diététique.
Pratique d'un sport:
éviter la sédentarité, les heures passées devant la télévision.
porter sur soi un podomètre pour évaluer l'activité physique quotidienne.
pratiquer un sport d'endurance pour favoriser le catabolisme des lipides.
ce sport sera choisi en fonction des goûts et des aptitudes de l'enfant.
ce sport passera par l'inscription dans un club pour favoriser la régularité.
donner la préférence aux sports portés: natation, vélo, aviron, salle de sport.
tout exercice physique sera pratiqué progressivement au début.
la prescription des heures d'exercice sera précisée par écrit avec l'enfant.
un adolescent en surpoids fera des exercices à 70% des capacités aérobiques.
Correction d'une cause endocrinienne:
dans les rares cas où elle existe.
Le dernier recours pour les obésités résistantes:
placement dans une institution spécialisée pendant une année scolaire.
ou chirurgie bariatique dans les obésités morbides de l'adolescent.
Evolution:
savoir que le taux d'échec des traitements médicaux est élevé.
ralentir la progression de l'obésité est déjà un succès.