TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
Ils représentent la première cause de maladie professionnelle
Fréquence:
poignet et main ++
épaule
coude
rachis lombaire.
genou
Clinique:
Syndromes canalaires:
syndrome du canal carpien: 50% des troubles musculo-squelettiques (++).
syndrome du canal de Guyon.
compression du nerf ulnaire au coude (gouttière épotrochléo-olécrânienne).
compression du radial au coude.
syndrome du défilé cervico-thoracique.
Tendinopathie:
tendinite de l'épaule (+).
épicondylite du coude (+).
épitrochléite.
fléchisseurs des doigts et extenseurs des doigts.
ténosynovite de de Quervain.
tendinite rotulienne.
tendinite de la patte d'oie, ..
Hygromas:
hygroma du genou (+).
hygroma du coude.
hygroma du dos des phalanges.
Douleurs de la colonne vertébrale:
lombalgies (+).
radiculalgies.
syndrome cervico-brachial.
tension musculaire du cou, ..
Syndromes vasculaires:
syndrome du marteau hypothénar avec thrombose de l'artère ulnaire.
syndrome de loge musculaire.
Syndrome myo-fascial:
douleur d'un muscle.
avec perception d'un cordon musculaire.
provocation de la douleur à la pression du cordon.
douleur à l'étirement ou à la contraction du muscle concerné.
ou douleur à distance à la pression d'un point gâchette.
Examens complémentaires:
Si le diagnostic est établi, Il faut éviter l'imagerie dans la mesure du possible.
Les tests de mobilité et de force musculaire ne demandent pas d'imagerie.
Causes et corrélations:
Facteurs biomécaniques dus à des sollicitations intensives:
gestes répétitifs.
mouvements effectués avec de mauvaises positions sur le poste de travail.
cadences de production excessives.
temps d'autonomie du salarié insuffisant.
manipulation de souris d'ordinateur.
travail des caissières de supermarché.
travail en position accroupie ou à genou.
travaux agricoles.
métiers du bâtiment.
métiers de la manutention.
métiers du transport.
équipement sportif mal adapté.
Facteurs individuels:
âge.
antécédents pathologiques.
stress.
Facteur aggravant:
le mal-vivre psycho-social et avant tout l'insatisfaction professionnelle.
Prévention:
Bonne organisation du travail:
aménagement du poste de travail.
apprentissage des gestes épargnant les contraintes musculo-tendineuses.
Surveillance des conditions de travail par le médecin du travail.
Faire des pauses avec gymnastique sur les lieux du travail, si c'est possible.
Ce sont des douleurs qui cessent généralement après quelques jours de repos:
ce qu'il faut éviter c'est la chronicisation de ces douleurs pendant des mois.
ne pas attendre qu'elles aboutissent à une désinsertion professionnelle.
Orientation thérapeutique:
Traitement symptomatique:
adapté à la symptomatologie.
antalgiques: paracétamol.
AINS pour une courte durée, associés ou en alternance avec le paracétamol.
infiltrations locales de cortisone.
Lorsque les symtômes persistent:
arrêt de travail:
ce n'est pas toujours la meilleure solution.
mais il faut éviter la chronicisation de la douleur.
Psychothérapie:
assurer une bonne qualité de l'écoute du patient.
évaluer l'investissement dans le travail.
évaluer la qualité des rapports sociaux dans le cadre du travail.
évaluer les répercussions psychologiques de la douleur:
anxiété, insomnies, désir de changer d'orientation.
évaluer les progrès et encourager le patient.
Si les symptômes persistent encore:
déclaration en maladie professionnelle:
sur feuille de déclaration de maladie professionnelle de la Sécurité Sociale.
la remplir et l'envoyer dans les 15 jours qui suivent l'arrêt de travail.
tableau 57 des maladies professionnelles du Régime Général.
doit correspondre aux conditions du tableau de la SS, pour être acceptée .
interroger la Sécurité Sociale:
http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/contact.html
le Régime Agricole a ses propres tableaux.
prise de contact avec le médecin du travail:
pour une étude du poste de travail ou de l'aptitude aux tâches.
ou pour un reclassement professionnel.
s'il n'y a pas de médecin du travail (travailleurs indépendants):
consultation de pathologie professionnelle du CHU.
TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
Ils représentent la première cause de maladie professionnelle
Fréquence:
poignet et main ++
épaule
coude
rachis lombaire.
genou
Clinique:
Syndromes canalaires:
syndrome du canal carpien: 50% des troubles musculo-squelettiques (++).
syndrome du canal de Guyon.
compression du nerf ulnaire au coude (gouttière épotrochléo-olécrânienne).
compression du radial au coude.
syndrome du défilé cervico-thoracique.
Tendinopathie:
tendinite de l'épaule (+).
épicondylite du coude (+).
épitrochléite.
fléchisseurs des doigts et extenseurs des doigts.
ténosynovite de de Quervain.
tendinite rotulienne.
tendinite de la patte d'oie, ..
Hygromas:
hygroma du genou (+).
hygroma du coude.
hygroma du dos des phalanges.
Douleurs de la colonne vertébrale:
lombalgies (+).
radiculalgies.
syndrome cervico-brachial.
tension musculaire du cou, ..
Syndromes vasculaires:
syndrome du marteau hypothénar avec thrombose de l'artère ulnaire.
syndrome de loge musculaire.
Syndrome myo-fascial:
douleur d'un muscle.
avec perception d'un cordon musculaire.
provocation de la douleur à la pression du cordon.
douleur à l'étirement ou à la contraction du muscle concerné.
ou douleur à distance à la pression d'un point gâchette.
Examens complémentaires:
Si le diagnostic est établi, Il faut éviter l'imagerie dans la mesure du possible.
Les tests de mobilité et de force musculaire ne demandent pas d'imagerie.
Causes et corrélations:
Facteurs biomécaniques dus à des sollicitations intensives:
gestes répétitifs.
mouvements effectués avec de mauvaises positions sur le poste de travail.
cadences de production excessives.
temps d'autonomie du salarié insuffisant.
manipulation de souris d'ordinateur.
travail des caissières de supermarché.
travail en position accroupie ou à genou.
travaux agricoles.
métiers du bâtiment.
métiers de la manutention.
métiers du transport.
équipement sportif mal adapté.
Facteurs individuels:
âge.
antécédents pathologiques.
stress.
Facteur aggravant:
le mal-vivre psycho-social et avant tout l'insatisfaction professionnelle.
Prévention:
Bonne organisation du travail:
aménagement du poste de travail.
apprentissage des gestes épargnant les contraintes musculo-tendineuses.
Surveillance des conditions de travail par le médecin du travail.
Faire des pauses avec gymnastique sur les lieux du travail, si c'est possible.
Ce sont des douleurs qui cessent généralement après quelques jours de repos:
ce qu'il faut éviter c'est la chronicisation de ces douleurs pendant des mois.
ne pas attendre qu'elles aboutissent à une désinsertion professionnelle.
Orientation thérapeutique:
Traitement symptomatique:
adapté à la symptomatologie.
antalgiques: paracétamol.
AINS pour une courte durée, associés ou en alternance avec le paracétamol.
infiltrations locales de cortisone.
Lorsque les symtômes persistent:
arrêt de travail:
ce n'est pas toujours la meilleure solution.
mais il faut éviter la chronicisation de la douleur.
Psychothérapie:
assurer une bonne qualité de l'écoute du patient.
évaluer l'investissement dans le travail.
évaluer la qualité des rapports sociaux dans le cadre du travail.
évaluer les répercussions psychologiques de la douleur:
anxiété, insomnies, désir de changer d'orientation.
évaluer les progrès et encourager le patient.
Si les symptômes persistent encore:
déclaration en maladie professionnelle:
sur feuille de déclaration de maladie professionnelle de la Sécurité Sociale.
la remplir et l'envoyer dans les 15 jours qui suivent l'arrêt de travail.
tableau 57 des maladies professionnelles du Régime Général.
doit correspondre aux conditions du tableau de la SS, pour être acceptée .
interroger la Sécurité Sociale:
http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/contact.html
le Régime Agricole a ses propres tableaux.
prise de contact avec le médecin du travail:
pour une étude du poste de travail ou de l'aptitude aux tâches.
ou pour un reclassement professionnel.
s'il n'y a pas de médecin du travail (travailleurs indépendants):
consultation de pathologie professionnelle du CHU.