PERIOSTITE TIBIALE (fréquent)
Inflammation du périoste par compressions, tractions ou torsions du tibia
Clinique:
Age et sexe:
surtout après 25 ans.
elle est 4 fois plus fréquente chez la femme que chez l'homme.
Signes:
douleur osseuse au milieu du tibia.
la douleur s'étend sur une dizaine de cm à mi-hauteur du tibia.
elle est généralement sur la face postéro-médiale du tibia:
elle correspond à la zone d'insertion du muscle tibial postérieur.
elle survient au début de l'effort, puis disparaît avec l'échauffement.
elle est exacerbée par le choc du talon sur le sol.
elle peut devenir continue si des exercices intenses persistent.
elle est réveillée par la pression du tibia avec les doigts en crochet.
elle peut aussi être antéro-externe.
elle cède au repos.
l'atteinte est bilatérale dans 50% des cas.
Forme fémorale (rare):
elle se manifeste par une douleur de la face interne du fémur. :
X ne pas confondre avec une fracture de fatigue.
X ne pas confondre avec une tumeur osseuse.
X ne pas confondre avec un syndrome des loges.
Examens complémentaires:
IRM:
elle peut révéler un oedème du périoste ou de la moelle osseuse.
elle n'est pas indispensable.
elle est surtout utile pour les diagnostics différentiels.
Scintigraphie osseuse au technétium 99:
elle trouverait une fixation au temps tardif.
mais elle est inutile.
Causes et corrélations:
Exercices physiques intenses:
course à pied, randonnées, marche sur terrain irrégulier, rugby, danse.
Anomalie morphologique:
pied creux ou pied plat.
valgus calcanéen, souvent associé au pied plat.
genu varum.
inégalité de longueur des membres inférieurs.
Facteurs favorisants:
surpoids.
mauvais entraînement du sportif, absence de stretching.
course sur asphalte ou sur piste en tartan ou sur sable.
chaussures inadaptées ou usées.
antécédent de périostite.
rotation externe de la hanche excessive.
Orientation thérapeutique:
Repos
repos absolu 1 à 3 mois, mais un sportif respecte mal un repos absolu.
ou repos relatif pour éviter le déconditionnement, marche avec béquilles.
la reprise de l'activité sera progressive.
toujours rester en dessous du seuil de la douleur.
Calmer la douleur et l'inflammation:
antalgiques: paracétamol.
vessie de glace pendant 15 minutes plusieurs fois par jour.
Ondes de choc:
elles semblent efficaces.
Kinésithérapie:
entretien de la musculature pendant la période de repos, stretching.
parfois les exercices en décharge peuvent être maintenus (vélo, natation).
mais ces exercices en décharge ne devront pas provoquer de douleur.
Correction d'une anomalie morphologique.:
port de semelles orthopédiques.
Correction du geste technique:
modification des foulées, compter 170 à 180 foulées par minutes sur le plat.
en diminuant la foulée on diminue l'attaque du talon.
corriger une foulée pronatrice (usure des semelles à l'intérieur de l'avant-pied).
réduire les oscillations verticales au cours du footing.
Choix des chaussures:
chaussures avec semelles amortissantes.
Respecter les programmes d'entraînement:
avant de reprendre, 30 sauts sur chaque jambe ne doivent pas être douloureux.
à la reprise les exercices doivent être progressifs.
PERIOSTITE TIBIALE (fréquent)
Inflammation du périoste par compressions, tractions ou torsions du tibia
Clinique:
Age et sexe:
surtout après 25 ans.
elle est 4 fois plus fréquente chez la femme que chez l'homme.
Signes:
douleur osseuse au milieu du tibia.
la douleur s'étend sur une dizaine de cm à mi-hauteur du tibia.
elle est généralement sur la face postéro-médiale du tibia:
elle correspond à la zone d'insertion du muscle tibial postérieur.
elle survient au début de l'effort, puis disparaît avec l'échauffement.
elle est exacerbée par le choc du talon sur le sol.
elle peut devenir continue si des exercices intenses persistent.
elle est réveillée par la pression du tibia avec les doigts en crochet.
elle peut aussi être antéro-externe.
elle cède au repos.
l'atteinte est bilatérale dans 50% des cas.
Forme fémorale (rare):
elle se manifeste par une douleur de la face interne du fémur. :
X ne pas confondre avec une fracture de fatigue.
X ne pas confondre avec une tumeur osseuse.
X ne pas confondre avec un syndrome des loges.
Examens complémentaires:
IRM:
elle peut révéler un oedème du périoste ou de la moelle osseuse.
elle n'est pas indispensable.
elle est surtout utile pour les diagnostics différentiels.
Scintigraphie osseuse au technétium 99:
elle trouverait une fixation au temps tardif.
mais elle est inutile.
Causes et corrélations:
Exercices physiques intenses:
course à pied, randonnées, marche sur terrain irrégulier, rugby, danse.
Anomalie morphologique:
pied creux ou pied plat.
valgus calcanéen, souvent associé au pied plat.
genu varum.
inégalité de longueur des membres inférieurs.
Facteurs favorisants:
surpoids.
mauvais entraînement du sportif, absence de stretching.
course sur asphalte ou sur piste en tartan ou sur sable.
chaussures inadaptées ou usées.
antécédent de périostite.
rotation externe de la hanche excessive.
Orientation thérapeutique:
Repos
repos absolu 1 à 3 mois, mais un sportif respecte mal un repos absolu.
ou repos relatif pour éviter le déconditionnement, marche avec béquilles.
la reprise de l'activité sera progressive.
toujours rester en dessous du seuil de la douleur.
Calmer la douleur et l'inflammation:
antalgiques: paracétamol.
vessie de glace pendant 15 minutes plusieurs fois par jour.
Ondes de choc:
elles semblent efficaces.
Kinésithérapie:
entretien de la musculature pendant la période de repos, stretching.
parfois les exercices en décharge peuvent être maintenus (vélo, natation).
mais ces exercices en décharge ne devront pas provoquer de douleur.
Correction d'une anomalie morphologique.:
port de semelles orthopédiques.
Correction du geste technique:
modification des foulées, compter 170 à 180 foulées par minutes sur le plat.
en diminuant la foulée on diminue l'attaque du talon.
corriger une foulée pronatrice (usure des semelles à l'intérieur de l'avant-pied).
réduire les oscillations verticales au cours du footing.
Choix des chaussures:
chaussures avec semelles amortissantes.
Respecter les programmes d'entraînement:
avant de reprendre, 30 sauts sur chaque jambe ne doivent pas être douloureux.
à la reprise les exercices doivent être progressifs.