GREVE de la FAIM
Arguments en faveur de l'alimentation forcée:
Article D.390 du code de procédure pénale.
Article 223.6, alinéa 2 du code pénal (1994).
Arguments contre l'alimentation forcée:
Code de déontologie médicale: articles 7 et 8 (JO du 30-06-83).
Déclaration de Tokyo à la 2e assemblée médicale mondiale en 1975.
Clinique:
L'organisme peut tenir:
30 jours sans manger.
3 jours sans boire.
3 minutes sans respirer.
Surveillance clinique:
la surveillance médicale est nécessaire au delà d'une perte de poids de 14%.
surveiller le poids, évaluer la perte de graisse et de muscle.
le sujet en surpoids tient mieux que le sujet maigre.
douleurs abdominales.
la sensation de faim disparaît en une dizaine de jours.
risque de dépression.
les dangers apparaissent à mesure que se poursuit la grève.
Au bout de 2 semaines:
baisse de la tension artérielle.
étourdissements, vertiges, faiblesse.
Au bout de 3 semaine:
altération des fonctions cognitives.
troubles neurologiques.
troubles de la vue.
risque de troubles du rythme cardiaque.
Au bout d'un mois:
la dégradation de l'organisme peut être irréversible.
Au bout d'un mois et demi:
confusion, troubles respiratoires, coma.
le décès peut survenir à tout moment.
Examens complémentaires:
Surveillance biologique régulière:
protides, Na, K, hémogramme, azotémie.
Cause:
La grève de la fin et l'immolation sont les limites extrêmes dune protestation.
La grève de la faim vient remplacer une parole qui n'a pas été entendue.
Conduite à tenir:
Il faut concilier:
la liberté de l'individu pour ses décisions.
et le devoir d'assistance de toute personne en danger.
Apport de liquides:
avec 2 litres d'eau par jour et des vitamines.
il est conseillé de sucrer l'eau.
Relation psychologique avec le gréviste:
ne pas prendre position dans le conflit.
informer tous les jours le gréviste qu'il met sa vie en danger.
La réalimentation:
dès qu'elle est décidée, elle doit être très progressive.
elle doit être précédée d'une recharge en vitamine B1.
Responsabilité du médecin:
informer l'Ordre des Médecins lorsque le traitement ne peut être assuré.
Hospitalisation:
dès que le jugement du gréviste est altéré et qu'il n'est plus en état de décider.
dès qu'apparaît un trouble de la conscience ou le coma..
le refus de s'alimenter peut devenir ''une manifestation de maladie mentale''.
GREVE de la FAIM
Arguments en faveur de l'alimentation forcée:
Article D.390 du code de procédure pénale.
Article 223.6, alinéa 2 du code pénal (1994).
Arguments contre l'alimentation forcée:
Code de déontologie médicale: articles 7 et 8 (JO du 30-06-83).
Déclaration de Tokyo à la 2e assemblée médicale mondiale en 1975.
Clinique:
L'organisme peut tenir:
30 jours sans manger.
3 jours sans boire.
3 minutes sans respirer.
Surveillance clinique:
la surveillance médicale est nécessaire au delà d'une perte de poids de 14%.
surveiller le poids, évaluer la perte de graisse et de muscle.
le sujet en surpoids tient mieux que le sujet maigre.
douleurs abdominales.
la sensation de faim disparaît en une dizaine de jours.
risque de dépression.
les dangers apparaissent à mesure que se poursuit la grève.
Au bout de 2 semaines:
baisse de la tension artérielle.
étourdissements, vertiges, faiblesse.
Au bout de 3 semaine:
altération des fonctions cognitives.
troubles neurologiques.
troubles de la vue.
risque de troubles du rythme cardiaque.
Au bout d'un mois:
la dégradation de l'organisme peut être irréversible.
Au bout d'un mois et demi:
confusion, troubles respiratoires, coma.
le décès peut survenir à tout moment.
Examens complémentaires:
Surveillance biologique régulière:
protides, Na, K, hémogramme, azotémie.
Cause:
La grève de la fin et l'immolation sont les limites extrêmes dune protestation.
La grève de la faim vient remplacer une parole qui n'a pas été entendue.
Conduite à tenir:
Il faut concilier:
la liberté de l'individu pour ses décisions.
et le devoir d'assistance de toute personne en danger.
Apport de liquides:
avec 2 litres d'eau par jour et des vitamines.
il est conseillé de sucrer l'eau.
Relation psychologique avec le gréviste:
ne pas prendre position dans le conflit.
informer tous les jours le gréviste qu'il met sa vie en danger.
La réalimentation:
dès qu'elle est décidée, elle doit être très progressive.
elle doit être précédée d'une recharge en vitamine B1.
Responsabilité du médecin:
informer l'Ordre des Médecins lorsque le traitement ne peut être assuré.
Hospitalisation:
dès que le jugement du gréviste est altéré et qu'il n'est plus en état de décider.
dès qu'apparaît un trouble de la conscience ou le coma..
le refus de s'alimenter peut devenir ''une manifestation de maladie mentale''.