TROUBLES BIPOLAIRES DE L'HUMEUR
Diagnostic difficile, les variations de l'humeur étant fréquentes chez le sujet jeune
Clinique:
Age:
le début des épisodes dépressifs débute en général chez un sujet jeune:
dans l'adolescence ou chez un adulte jeune.
Phases maniaques:
surestimation de soi.
désinhibition avec hypersociabilité, hypercommunicabilité.
accélération de la pensée, difficulté à se concentrer, hypermnésie.
sensation de fuite du temps, le patient passe rapidement d'un thème à l'autre.
exaltation intellectuelle: logorrhée, calembours, insolence, impulsivité.
agitation psychomotrice: turbulence diurne et nocturne, tenue extravagante.
exaltation thymique: excès d'optimisme, familiarité, euphorie, jovialité.
libido exacerbée avec désinhibition sexuelle, obscénités.
excitation socio-professionnelle avec hyperactivité sur les lieux du travail.
extravagances financières avec dépenses inconsidérées.
démarches démesurées auprès de l'administration.
idées mégalomaniaques: projets irréalisables.
insomnie, sans fatigue au réveil et sans besoin de sommeil.
le patient se sent au mieux de sa forme, capable de tout réussir.
il ne perçoit pas l'excès de son exaltation, il faut interroger l'entourage.
les formes moins sévères sont appelées hypomanie.
résultat positif à un questionnaire d'hypomanie (mood disorder questionnaire).
durée de l'épisode au moins 7 j. pour une manie, ou 4 j. pour une hypomanie.
Phases dépressives:
tableau de dépression sévère, c'est la mélancolie.
sentiment de culpabilité anormalement important.
désinvestissement des activités quotidiennes.
sensation d'épuisement.
ou plaintes somatiques: céphalées, rachialgies, ..
risque de suicide pendant la phase mélancolique M .
Phases intercritiques:
elles peuvent être normales, ou bien il peut persister des troubles résiduels.
en particulier des troubles cognitifs avec diminution de l'attention.
ou une hyperréactivité émotionnelle.
Les phases maniaques et dépressives s'opposent:
Phases maniaques Sentiment d'euphorie et de bonheur Augmentation de l'estime de soi Accélération de la pensée Excès d'énergie Hyperactivité sociale, professionnelle Agressivité, irritabilité Hyperexcitation sexuelle | Phases dépressives Sentiment de tristesse, de vide Sentiment de dévalorisation Trouble de la concentration mentale Manque d'énergie Perte de l'intérêt pour toute activité Auto-agressivité, idées de suicide Désintérêt sexuel |
Les 6 signes évoquant le diagnostic:
dépression avant 25 ans ou dépression du post-partum.
antécédents familiaux de troubles bipolaires (risque multiplié par 10).
hyperréactivité émotionnelle à des événements courants.
phases d'insomnie sans fatigue.
périodes d'hyperactivité excessive.
variations cyclothymiques.
idées délirantes de ruine irrémédiable, symptômes psychotiques.
virage rapide d'une dépression vers l'hypomanie.
épisodes dépressifs avec caractères psychotiques.
absence de réponse à 3 traitements antidépresseurs bien conduits.
dépressif qui, au lieu d'être ralenti, a sa pensée agitée en permanence.
Formes cliniques:
type I:
au moins 1 épisode maniaque 1 semaine avec ou sans épisode dépressif.
les périodes asymptomatiques sont plus longues que dans le type II.
c'est la forme la plus classique, la plus facile à diagnostiquer.
type II:
plusieurs épisodes dépressifs avec au moins un épisode d'hypomanie.
épisodes plus longs et plus nombreux, chronicité plus grande.
les périodes asymptomatiques sont plus courtes que dans le type I.
dans le type II, la maladie est moins bruyante mais aussi grave.
le type II est une peu plus fréquent que le type I, de diagnostic plus difficile.
Signes associés:
addictions en particulier au tabac et à l'alcool.
troubles anxieux, panique, troubles obsessionnels compulsifs.
troubles de la personnalité.
trouble du déficit de l'attention.
troubles des conduites alimentaires.
ces signes associés peuvent rendre plus difficile le diagnostic de bipolarité.
Signes de gravité:
début précoce.
cycles rapides.
épisodes prolongés.
signes psychotiques associés.
agitation violente.
conflit familial.
faible niveau socio-économique.
Evolution habituelle:
sans traitement chaque phase peut durer plusieurs mois.
intervalles libres entre les phases maniaques et les phases dépressives.
les cycles réapparaissent à intervalles plus ou moins rapprochés.
Complications:
suicide, c'est le principal risque, 15% des bipolaires se suicident.
possibilité d'apparition d'hallucinations ou de délire.
désinsertion professionnelle.
ruptures familiales.
délits, actes violents.
toxicomanies, dépendance à l'alcool ou aux drogues.
X ne pas confondre avec des formes trompeuses:
une dépression, lorsqu'une phase d'euphorie passe inaperçue.
une épilepsie temporale.
une tumeur frontale.
une hyperthyroïdie.
une personnalité extravertie, hyperthymique.
une personnalité borderline.
le Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité.
ne pas confondre, au début, une schizophrénie avec une phase maniaque.
Causes et corrélations:
Un facteur familial est retrouvé très souvent:
il faut fouiller l'interrogatoire.
une quinzaine de gènes favorisants sont identifiés.
Facteurs environnementaux dans l'histoire personnelle:
maltraitance au cours de l'enfance, séparation affective, ..
consommation de cannabis ou d'alcool.
Facteurs iatrogènes: corticoïdes, isoniazide, ..
Dépistage:
Surveiller particulièrement:
les enfants ayant un parent proche bipolaire.
les adolescents à caractère cyclothymique, c'est souvent un prodrome.
les sujets hyperémotifs ou ayant des colères immotivées.
ceux qui ont une instabilité émotionnelle.
ceux qui ont des périodes d'hyperactivité excessive.
ceux qui ont des phases d'insomnie sans fatigue.
Orientation thérapeutique:
Education térapeutique:
voir troubles bipolaires - CONSEILS.
Au cours d'un accès de manie:
hospitalisation.
traitement neuroleptique:
rispéridone 1mg/mL.
chez un patient difficile à convaincre, commencer par l'halopéridol injectable:
halopéridol 5mg/mL, 3 inj im/j.
adapter la dose mais ne pas associer plusieurs neuroleptiques.
Au cours d'un accès dépressif:
hospitalisation d'urgence:
à cause du risque de suicide.
les psychothérapies:
elles sont efficaces pendant les phases de dépression.
les antidépresseurs:
prudence avec les antidépresseurs.
l'antidépresseur sera associé à un thymorégulateur et non donné seul.
paroxétine 20mg, 1co/j. il est peu efficace, et il faut l'arrêter à temps.
ne pas trop prolonger l'antidépresseur après la phase dépressive.
un antidépresseur en continu accélèrerait les cycles maniaco-dépressifs.
en effet l'antidépresseur peut précipiter le patient vers un accès maniaque.
l'électroconvulsivothérapie:
elle n'a pas les inconvénients de l'antidépresseur.
elle est souvent efficace quand les antidépresseurs ne le sont pas.
elle se fait sous anesthésie générale.
Traitement de fond de la forme bipolaire:
psychothérapie:
elle a un effet stabilisateur.
elle permet de restaurer l'image de soi.
thymorégulateur:
il est plus actif dans les formes bipolaires que dans les formes unipolaires.
le thymorégulateur à utiliser en première intention: le lithium.
lithium 400mg LP, 1 à 2co. en une seule prise au cours du repas du soir:
la lithémie efficace du matin doit être entre 0,8 à 1,2 mmol/L.
une fois l'équilibre obtenu la lithémie sera contrôlée tous les 2 mois.
une lithothérapie bien tolérée sera poursuivie le plus longtemps possible.
signes de surdosage: tremblements, céphalée, vomissements, confusion.
attention à l'effet tératogène et aux interactions médicamenteuses.
faire régulièrement un bilan rénal et thyroïdien.
chez l'adolescent il peut être prescrit à partir de 16 ans.
chez la femme faire un test de grossesse et mettre sous contraception.
autres thymorégulateurs:
valproate sodique 750 à 1.500mg/j., en cas d'échec du lithium.
carbamazépine, elle peut être indiquée dans le type II.
risque tératogène élevé avec le valproate ou la carbamazépine.
un peu moins de risque tératogène avec le lithium.
rémission des épisodes:
elle est fonction de l'observance:
le bipolaire doit être convaincu qu'il peut être stabilisé s'il est traité à vie.
mais chez le bipolaire la mauvaise observance du traitement est fréquente.
le rôle de l'entourage intervient aussi c'est la cothérapie.
les thymorégulateurs stabilisent complètement un tiers des patients.
Sauvegarde de justice:
à prévoir dans les formes délirantes de maladie bipolaire:
pour éviter des dépenses exagérées.
mais l'envisager avec le patient dans une phase où il est normal.
Chez la femme en âge de procréer:
prescrire une contraception efficace pendant le traitement.
les traitement sont tératogènes surtout pendant le 1er trimestre:
carbamazépine, acide valproïque, lithium.
évitez également la paroxétine et la fluoxétine pendant le 1er trimestre.
savoir que la grossesse ne protège pas du trouble bipolaire.
l'électroconvulsivothérapie peut être pratiquée pendant la grossesse.
Centres de compétence sur les troubles bipolaires:
http://www.forumpsy.net/t821-liste-des-centres-experts-et-ctah-troubles-bipolaires
et
https://www.fondation-fondamental.org/les-soins-innovants/centres-experts-le-reseau
______________________________________________________________
Bibliographie du patient
-Des hauts et des bas. Bien vivre avec sa cyclothymie - Nicolas Duchesne
(Odile Jacob)
-Vivre heureux avec des hauts et des bas - E Hantouche et V. Trybou
(Odile Jacob)
-Réussir à surmonter les troubles de l'humeur - Jan Scott (Interéditions)
______________________________________________________________
rispéridone 1mg/mL: Risperdal 1mg/ml
halopéridol 5mg/mL: Haldol 5mg/ml
paroxétine 20mg: Déroxat 20mg comprimés
lithium 400mg LP: Téralithe LP 400
valproate sodique: Dépakine (1ère prescription par spécialiste)
carbamazépine: Tégrétol
TROUBLES BIPOLAIRES DE L'HUMEUR
Diagnostic difficile, les variations de l'humeur étant fréquentes chez le sujet jeune
Clinique:
Age:
le début des épisodes dépressifs débute en général chez un sujet jeune:
dans l'adolescence ou chez un adulte jeune.
Phases maniaques:
surestimation de soi.
désinhibition avec hypersociabilité, hypercommunicabilité.
accélération de la pensée, difficulté à se concentrer, hypermnésie.
sensation de fuite du temps, le patient passe rapidement d'un thème à l'autre.
exaltation intellectuelle: logorrhée, calembours, insolence, impulsivité.
agitation psychomotrice: turbulence diurne et nocturne, tenue extravagante.
exaltation thymique: excès d'optimisme, familiarité, euphorie, jovialité.
libido exacerbée avec désinhibition sexuelle, obscénités.
excitation socio-professionnelle avec hyperactivité sur les lieux du travail.
extravagances financières avec dépenses inconsidérées.
démarches démesurées auprès de l'administration.
idées mégalomaniaques: projets irréalisables.
insomnie, sans fatigue au réveil et sans besoin de sommeil.
le patient se sent au mieux de sa forme, capable de tout réussir.
il ne perçoit pas l'excès de son exaltation, il faut interroger l'entourage.
les formes moins sévères sont appelées hypomanie.
résultat positif à un questionnaire d'hypomanie (mood disorder questionnaire).
durée de l'épisode au moins 7 j. pour une manie, ou 4 j. pour une hypomanie.
Phases dépressives:
tableau de dépression sévère, c'est la mélancolie.
sentiment de culpabilité anormalement important.
désinvestissement des activités quotidiennes.
sensation d'épuisement.
ou plaintes somatiques: céphalées, rachialgies, ..
risque de suicide pendant la phase mélancolique M .
Phases intercritiques:
elles peuvent être normales, ou bien il peut persister des troubles résiduels.
en particulier des troubles cognitifs avec diminution de l'attention.
ou une hyperréactivité émotionnelle.
Les phases maniaques et dépressives s'opposent:
Phases maniaques Sentiment d'euphorie et de bonheur Augmentation de l'estime de soi Accélération de la pensée Excès d'énergie Hyperactivité sociale, professionnelle Agressivité, irritabilité Hyperexcitation sexuelle | Phases dépressives Sentiment de tristesse, de vide Sentiment de dévalorisation Trouble de la concentration mentale Manque d'énergie Perte de l'intérêt pour toute activité Auto-agressivité, idées de suicide Désintérêt sexuel |
Les 6 signes évoquant le diagnostic:
dépression avant 25 ans ou dépression du post-partum.
antécédents familiaux de troubles bipolaires (risque multiplié par 10).
hyperréactivité émotionnelle à des événements courants.
phases d'insomnie sans fatigue.
périodes d'hyperactivité excessive.
variations cyclothymiques.
idées délirantes de ruine irrémédiable, symptômes psychotiques.
virage rapide d'une dépression vers l'hypomanie.
épisodes dépressifs avec caractères psychotiques.
absence de réponse à 3 traitements antidépresseurs bien conduits.
dépressif qui, au lieu d'être ralenti, a sa pensée agitée en permanence.
Formes cliniques:
type I:
au moins 1 épisode maniaque 1 semaine avec ou sans épisode dépressif.
les périodes asymptomatiques sont plus longues que dans le type II.
c'est la forme la plus classique, la plus facile à diagnostiquer.
type II:
plusieurs épisodes dépressifs avec au moins un épisode d'hypomanie.
épisodes plus longs et plus nombreux, chronicité plus grande.
les périodes asymptomatiques sont plus courtes que dans le type I.
dans le type II, la maladie est moins bruyante mais aussi grave.
le type II est une peu plus fréquent que le type I, de diagnostic plus difficile.
Signes associés:
addictions en particulier au tabac et à l'alcool.
troubles anxieux, panique, troubles obsessionnels compulsifs.
troubles de la personnalité.
trouble du déficit de l'attention.
troubles des conduites alimentaires.
ces signes associés peuvent rendre plus difficile le diagnostic de bipolarité.
Signes de gravité:
début précoce.
cycles rapides.
épisodes prolongés.
signes psychotiques associés.
agitation violente.
conflit familial.
faible niveau socio-économique.
Evolution habituelle:
sans traitement chaque phase peut durer plusieurs mois.
intervalles libres entre les phases maniaques et les phases dépressives.
les cycles réapparaissent à intervalles plus ou moins rapprochés.
Complications:
suicide, c'est le principal risque, 15% des bipolaires se suicident.
possibilité d'apparition d'hallucinations ou de délire.
désinsertion professionnelle.
ruptures familiales.
délits, actes violents.
toxicomanies, dépendance à l'alcool ou aux drogues.
X ne pas confondre avec des formes trompeuses:
une dépression, lorsqu'une phase d'euphorie passe inaperçue.
une épilepsie temporale.
une tumeur frontale.
une hyperthyroïdie.
une personnalité extravertie, hyperthymique.
une personnalité borderline.
le Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité.
ne pas confondre, au début, une schizophrénie avec une phase maniaque.
Causes et corrélations:
Un facteur familial est retrouvé très souvent:
il faut fouiller l'interrogatoire.
une quinzaine de gènes favorisants sont identifiés.
Facteurs environnementaux dans l'histoire personnelle:
maltraitance au cours de l'enfance, séparation affective, ..
consommation de cannabis ou d'alcool.
Facteurs iatrogènes: corticoïdes, isoniazide, ..
Dépistage:
Surveiller particulièrement:
les enfants ayant un parent proche bipolaire.
les adolescents à caractère cyclothymique, c'est souvent un prodrome.
les sujets hyperémotifs ou ayant des colères immotivées.
ceux qui ont une instabilité émotionnelle.
ceux qui ont des périodes d'hyperactivité excessive.
ceux qui ont des phases d'insomnie sans fatigue.
Orientation thérapeutique:
Education térapeutique:
voir troubles bipolaires - CONSEILS.
Au cours d'un accès de manie:
hospitalisation.
traitement neuroleptique:
rispéridone 1mg/mL.
chez un patient difficile à convaincre, commencer par l'halopéridol injectable:
halopéridol 5mg/mL, 3 inj im/j.
adapter la dose mais ne pas associer plusieurs neuroleptiques.
Au cours d'un accès dépressif:
hospitalisation d'urgence:
à cause du risque de suicide.
les psychothérapies:
elles sont efficaces pendant les phases de dépression.
les antidépresseurs:
prudence avec les antidépresseurs.
l'antidépresseur sera associé à un thymorégulateur et non donné seul.
paroxétine 20mg, 1co/j. il est peu efficace, et il faut l'arrêter à temps.
ne pas trop prolonger l'antidépresseur après la phase dépressive.
un antidépresseur en continu accélèrerait les cycles maniaco-dépressifs.
en effet l'antidépresseur peut précipiter le patient vers un accès maniaque.
l'électroconvulsivothérapie:
elle n'a pas les inconvénients de l'antidépresseur.
elle est souvent efficace quand les antidépresseurs ne le sont pas.
elle se fait sous anesthésie générale.
Traitement de fond de la forme bipolaire:
psychothérapie:
elle a un effet stabilisateur.
elle permet de restaurer l'image de soi.
thymorégulateur:
il est plus actif dans les formes bipolaires que dans les formes unipolaires.
le thymorégulateur à utiliser en première intention: le lithium.
lithium 400mg LP, 1 à 2co. en une seule prise au cours du repas du soir:
la lithémie efficace du matin doit être entre 0,8 à 1,2 mmol/L.
une fois l'équilibre obtenu la lithémie sera contrôlée tous les 2 mois.
une lithothérapie bien tolérée sera poursuivie le plus longtemps possible.
signes de surdosage: tremblements, céphalée, vomissements, confusion.
attention à l'effet tératogène et aux interactions médicamenteuses.
faire régulièrement un bilan rénal et thyroïdien.
chez l'adolescent il peut être prescrit à partir de 16 ans.
chez la femme faire un test de grossesse et mettre sous contraception.
autres thymorégulateurs:
valproate sodique 750 à 1.500mg/j., en cas d'échec du lithium.
carbamazépine, elle peut être indiquée dans le type II.
risque tératogène élevé avec le valproate ou la carbamazépine.
un peu moins de risque tératogène avec le lithium.
rémission des épisodes:
elle est fonction de l'observance:
le bipolaire doit être convaincu qu'il peut être stabilisé s'il est traité à vie.
mais chez le bipolaire la mauvaise observance du traitement est fréquente.
le rôle de l'entourage intervient aussi c'est la cothérapie.
les thymorégulateurs stabilisent complètement un tiers des patients.
Sauvegarde de justice:
à prévoir dans les formes délirantes de maladie bipolaire:
pour éviter des dépenses exagérées.
mais l'envisager avec le patient dans une phase où il est normal.
Chez la femme en âge de procréer:
prescrire une contraception efficace pendant le traitement.
les traitement sont tératogènes surtout pendant le 1er trimestre:
carbamazépine, acide valproïque, lithium.
évitez également la paroxétine et la fluoxétine pendant le 1er trimestre.
savoir que la grossesse ne protège pas du trouble bipolaire.
l'électroconvulsivothérapie peut être pratiquée pendant la grossesse.
Centres de compétence sur les troubles bipolaires:
http://www.forumpsy.net/t821-liste-des-centres-experts-et-ctah-troubles-bipolaires
et
https://www.fondation-fondamental.org/les-soins-innovants/centres-experts-le-reseau
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Bibliographie du patient
-Des hauts et des bas. Bien vivre avec sa cyclothymie - Nicolas Duchesne
(Odile Jacob)
-Vivre heureux avec des hauts et des bas - E Hantouche et V. Trybou
(Odile Jacob)
-Réussir à surmonter les troubles de l'humeur - Jan Scott (Interéditions)
______________________________________________________________
rispéridone 1mg/mL: Risperdal 1mg/ml
halopéridol 5mg/mL: Haldol 5mg/ml
paroxétine 20mg: Déroxat 20mg comprimés
lithium 400mg LP: Téralithe LP 400
valproate sodique: Dépakine (1ère prescription par spécialiste)
carbamazépine: Tégrétol