URETRITE
Contamination par le vagin par l'anus ou par la bouche des partenaires
Clinique:
Les 3 signes:
brûlures pendant les mictions et brûlures après les mictions.
prurit du méat urétral et parfois oedème du méat urétral.
écoulement urétral, plus purulent avec un gonocoque qu'avec un autre germe.
Examens complémentaires:
Ecouvillonnage du méat urétral et frottis des sécrétions urétrales:
prélèvement à faire au laboratoire avant tout traitement.
il faut au minimum 4 h. d'intervalle entre la dernière miction et le prélèvement.
la femme ne fera pas de toilette gynécologique avant le prélèvement.
demander au laboratoire un examen direct, une culture et un antibiogramme.
les principaux germes à rechercher sont:
le Chlamydia trachomatis avec amplification génique par PCR.
le gonocoque, il peut aussi être recherché par PCR.
le Candida albicans.
le Trichomonas vaginalis à l'examen direct ou par PCR.
le Mycoplasma genitalium, recherche par PCR.
En l'absence d'écoulement, recherche sur premier jet d'urines par PCR.
pour le Chlamydia.
pour le gonocoque.
pour le Trichomonas vaginalis.
pour le Mycoplasma genitalium.
Faire aussi:
une sérologie de la syphilis au 8e et au 60e jour.
un dépistage du HIV le 90e jour.
un dépistage de l'hépatite B.
Suivant les pratiques sexuelles:
faire un prélèvement pharyngé et/ou anal.
La sérologie du Chlamydia est inutile:
une sérologie de Chlamydia négative n'exclut pas une urétrite à Chlamydia.
cette sérologie a une mauvaise sensibilité et une mauvaise spécificité.
la meilleure technique est la PCR du Chlamydia sur le 1er jet d'urine.
Causes:
L'urétrite à Chlamydia:
c'est la plus fréquente.
chez la femme cervicite latente, plus rarement hémorragie ou leucorrhée.
chez l'homme l'écoulement est peu abondant, clair, visqueux.
extension possible à l'endomètre, aux annexes, chez la femme.
extension possible à l'épididyme et au testicule chez l'homme.
L'urétrite gonococcique:
chez l'homme, c'est un écoulement purulent de l'urètre, jaunâtre ou verdâtre.
chez la femme, la symptomatologie est plus discrète que chez l'homme.
extension possible à la prostate, à l'épididyme, au testicule chez l'homme.
extension possible aux annexes chez la femme.
Les autre urétrites infectieuses sont plus rares:
urétrite à Candida.
urétrite à Trichomonas.
urétrite à Mycoplasma genitalium.
urétrite herpétique.
Autres causes d'urétrite:
corps étranger de l'urètre.
eczéma du méat de l'urètre.
syndrome de Reiter.
Orientation thérapeutique:
D'emblée en attendant l'antibiogramme ou si le prélèvement est impossible:
ceftriaxone 1g, une seule injection im. contre le gonocoque.
ajouter une érythromycine, contre le Chlamydia trachomatis.
Traitement de l'urétrite en fonction du germe et de l'antibiogramme:
si c'est du Chlamydia: azithromycine 250 monodose 4 comp. en prise unique.
si c'est du gonocoque: ceftriaxone 1g., une seule injection im.
si c'est du Mycoplasma genitalium: azithromycine 250mg, 2gé/j. pendant 5 j.
(pour une mycoplasmose non symptomatique ne pas faire de traitement)
si c'est du trichomonas: métronidazole 500mg, 2co/j. pendant 10 jours.
si c'est un herpès: valaciclovir 500mg, 1coX2/j. pendant 10 jours.
ces schémas thérapeutiques sont réservés aux formes aiguës.
Contrôle de la guérison:
surtout en cas de Chlamydia: contrôle par PCR, 3 mois après l'infection.
Informer le patient sur les moyens de prévention des IST.
et proposer une vaccination contre l'hépatite B chez les non-immunisés.
Pour arrêter la chaîne de contamination par le patient:
éviter les rapports sans préservatif jusqu'à la guérison bactériologique:
du patient.
et de son partenaire.
Information des partenaires:
tous ceux avec lesquels il y a eu un rapport au cours des 3 derniers mois.
s'assurer que les partenaires ont été informés et traités.
c'est au patient à faire cette information et non au médecin.
______________________________________________________________
ceftriaxone 1g: Rocéphine 1g. présentation pour im et présentation pour iv
azithromycine 250mg: Zithromax 250 monodose
métronidazole 500mg: Flagyl 500
valaciclovir 500mg: Zélitrex 500
URETRITE
Contamination par le vagin par l'anus ou par la bouche des partenaires
Clinique:
Les 3 signes:
brûlures pendant les mictions et brûlures après les mictions.
prurit du méat urétral et parfois oedème du méat urétral.
écoulement urétral, plus purulent avec un gonocoque qu'avec un autre germe.
Examens complémentaires:
Ecouvillonnage du méat urétral et frottis des sécrétions urétrales:
prélèvement à faire au laboratoire avant tout traitement.
il faut au minimum 4 h. d'intervalle entre la dernière miction et le prélèvement.
la femme ne fera pas de toilette gynécologique avant le prélèvement.
demander au laboratoire un examen direct, une culture et un antibiogramme.
les principaux germes à rechercher sont:
le Chlamydia trachomatis avec amplification génique par PCR.
le gonocoque, il peut aussi être recherché par PCR.
le Candida albicans.
le Trichomonas vaginalis à l'examen direct ou par PCR.
le Mycoplasma genitalium, recherche par PCR.
En l'absence d'écoulement, recherche sur premier jet d'urines par PCR.
pour le Chlamydia.
pour le gonocoque.
pour le Trichomonas vaginalis.
pour le Mycoplasma genitalium.
Faire aussi:
une sérologie de la syphilis au 8e et au 60e jour.
un dépistage du HIV le 90e jour.
un dépistage de l'hépatite B.
Suivant les pratiques sexuelles:
faire un prélèvement pharyngé et/ou anal.
La sérologie du Chlamydia est inutile:
une sérologie de Chlamydia négative n'exclut pas une urétrite à Chlamydia.
cette sérologie a une mauvaise sensibilité et une mauvaise spécificité.
la meilleure technique est la PCR du Chlamydia sur le 1er jet d'urine.
Causes:
L'urétrite à Chlamydia:
c'est la plus fréquente.
chez la femme cervicite latente, plus rarement hémorragie ou leucorrhée.
chez l'homme l'écoulement est peu abondant, clair, visqueux.
extension possible à l'endomètre, aux annexes, chez la femme.
extension possible à l'épididyme et au testicule chez l'homme.
L'urétrite gonococcique:
chez l'homme, c'est un écoulement purulent de l'urètre, jaunâtre ou verdâtre.
chez la femme, la symptomatologie est plus discrète que chez l'homme.
extension possible à la prostate, à l'épididyme, au testicule chez l'homme.
extension possible aux annexes chez la femme.
Les autre urétrites infectieuses sont plus rares:
urétrite à Candida.
urétrite à Trichomonas.
urétrite à Mycoplasma genitalium.
urétrite herpétique.
Autres causes d'urétrite:
corps étranger de l'urètre.
eczéma du méat de l'urètre.
syndrome de Reiter.
Orientation thérapeutique:
D'emblée en attendant l'antibiogramme ou si le prélèvement est impossible:
ceftriaxone 1g, une seule injection im. contre le gonocoque.
ajouter une érythromycine, contre le Chlamydia trachomatis.
Traitement de l'urétrite en fonction du germe et de l'antibiogramme:
si c'est du Chlamydia: azithromycine 250 monodose 4 comp. en prise unique.
si c'est du gonocoque: ceftriaxone 1g., une seule injection im.
si c'est du Mycoplasma genitalium: azithromycine 250mg, 2gé/j. pendant 5 j.
(pour une mycoplasmose non symptomatique ne pas faire de traitement)
si c'est du trichomonas: métronidazole 500mg, 2co/j. pendant 10 jours.
si c'est un herpès: valaciclovir 500mg, 1coX2/j. pendant 10 jours.
ces schémas thérapeutiques sont réservés aux formes aiguës.
Contrôle de la guérison:
surtout en cas de Chlamydia: contrôle par PCR, 3 mois après l'infection.
Informer le patient sur les moyens de prévention des IST.
et proposer une vaccination contre l'hépatite B chez les non-immunisés.
Pour arrêter la chaîne de contamination par le patient:
éviter les rapports sans préservatif jusqu'à la guérison bactériologique:
du patient.
et de son partenaire.
Information des partenaires:
tous ceux avec lesquels il y a eu un rapport au cours des 3 derniers mois.
s'assurer que les partenaires ont été informés et traités.
c'est au patient à faire cette information et non au médecin.
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ceftriaxone 1g: Rocéphine 1g. présentation pour im et présentation pour iv
azithromycine 250mg: Zithromax 250 monodose
métronidazole 500mg: Flagyl 500
valaciclovir 500mg: Zélitrex 500