SYNDROME de MANQUE aux OPIACES
Et aide au sevrage des toxicomanes aux opiacés
Clinique:
Motifs de l'arrêt:
toxicomane qui a décidé ou qui est obligé d'arrêter son opiacé.
patient qui prenait des opioïdes contre les douleurs et qui n'en a plus besoin.
nécessité d'arrêter le morphinique: grossesse, apnée du sommeil, hépatite.
Signes psychiques:
angoisse, agitation, changements d'humeur, insomnies, envie de drogue.
Signes digestifs:
vomissements, crampes d'estomac, diarrhée.
Signes algiques:
douleurs musculaires, douleurs viscérales.
Signes neuro-végétatifs:
mydriase, rhinorrhée, sueurs, piloérection, tremblements, bâillements,
larmoiement, tachycardie.
Risques:
malgré l'importance de l'inconfort, pas de risque vital si l'état général est bon.
Temps d'apparition des signes:
il est fonction de la demi-vie du produit.
6 à 12 heures après la dernière prise d'opiacé.
Durée de la phase de manque:
elle est à son maximum d'intensité le 2e ou 3e jour de sevrage.
elle dure 3 à 14 jours.
mais une léthargie et une anxiété peuvent persister plusieurs mois.
le besoin irrésistible de drogue peut persister plusieurs années.
X différent des syndromes de manque aux stimulants (cocaïne, amphétamine):
asthénie pendant plusieurs jours, anhédonie, dyssomnie, parfois dépression.
X différent du syndrome de manque aux benzodiazépines:
anxiété, irritabilité, douleurs diffuses, troubles digestifs, hallucinations.
Examens complémentaires:
Aucun.
Orientation thérapeutique:
Réponse à un patient qui demande une dose de morphine:
ne pas se laisser influencer par la pression de l'urgence.
surtout si le patient n'est pas connu.
Si le sevrage est bien toléré:
accompagnement psycho-social.
aucun médicament.
ou antalgique non opiacé, antispasmodique, anxiolytique du type hydroxyzine.
ou clonidine pour améliorer les signes neurovégétatifs du sevrage.
(ne pas associer clonidine et buprénorphine)
Si le sevrage est mal toléré ou en cas de fragilité physique ou mentale:
hospitalisation pour poursuivre le sevrage sous surveillance médicale.
ou pour faire une substitution aux opiacés avec:
la buprénorphine par voie sublinguale.
ou la méthadone par voie orale.
la méthadone est plus toxique que la buprénorphine.
la Suboxone est un mélange buprénorphine + naloxone.
et traitement symptomatique.
Suivi régulier:
l'arrêt de la substitution doit se faire par paliers.
il se fera en quelques jours, en quelques mois ou en quelques années.
cette durée est fonction de la gravité de l'intoxication.
parfois la substitution dure toute la vie.
attention au mésusage du Subutex par injection ou par sniff.
En cas de voyage à l'étranger:
il faut une fiche de transport de médicament stupéfiant (fiche de l'ANSM).
_________________________________________________________________
hydroxyzine: Atarax.
clonidine: Catapressan 0,15 mg
buprénorphine: Subutex 0,4 mg, 2 mg et 8 mg
méthadone: Méthadone chlorhydrate 5 mg, 10 mg, 20 mg, 40 mg, 60 mg
SYNDROME de MANQUE aux OPIACES
Et aide au sevrage des toxicomanes aux opiacés
Clinique:
Motifs de l'arrêt:
toxicomane qui a décidé ou qui est obligé d'arrêter son opiacé.
patient qui prenait des opioïdes contre les douleurs et qui n'en a plus besoin.
nécessité d'arrêter le morphinique: grossesse, apnée du sommeil, hépatite.
Signes psychiques:
angoisse, agitation, changements d'humeur, insomnies, envie de drogue.
Signes digestifs:
vomissements, crampes d'estomac, diarrhée.
Signes algiques:
douleurs musculaires, douleurs viscérales.
Signes neuro-végétatifs:
mydriase, rhinorrhée, sueurs, piloérection, tremblements, bâillements,
larmoiement, tachycardie.
Risques:
malgré l'importance de l'inconfort, pas de risque vital si l'état général est bon.
Temps d'apparition des signes:
il est fonction de la demi-vie du produit.
6 à 12 heures après la dernière prise d'opiacé.
Durée de la phase de manque:
elle est à son maximum d'intensité le 2e ou 3e jour de sevrage.
elle dure 3 à 14 jours.
mais une léthargie et une anxiété peuvent persister plusieurs mois.
le besoin irrésistible de drogue peut persister plusieurs années.
X différent des syndromes de manque aux stimulants (cocaïne, amphétamine):
asthénie pendant plusieurs jours, anhédonie, dyssomnie, parfois dépression.
X différent du syndrome de manque aux benzodiazépines:
anxiété, irritabilité, douleurs diffuses, troubles digestifs, hallucinations.
Examens complémentaires:
Aucun.
Orientation thérapeutique:
Réponse à un patient qui demande une dose de morphine:
ne pas se laisser influencer par la pression de l'urgence.
surtout si le patient n'est pas connu.
Si le sevrage est bien toléré:
accompagnement psycho-social.
aucun médicament.
ou antalgique non opiacé, antispasmodique, anxiolytique du type hydroxyzine.
ou clonidine pour améliorer les signes neurovégétatifs du sevrage.
(ne pas associer clonidine et buprénorphine)
Si le sevrage est mal toléré ou en cas de fragilité physique ou mentale:
hospitalisation pour poursuivre le sevrage sous surveillance médicale.
ou pour faire une substitution aux opiacés avec:
la buprénorphine par voie sublinguale.
ou la méthadone par voie orale.
la méthadone est plus toxique que la buprénorphine.
la Suboxone est un mélange buprénorphine + naloxone.
et traitement symptomatique.
Suivi régulier:
l'arrêt de la substitution doit se faire par paliers.
il se fera en quelques jours, en quelques mois ou en quelques années.
cette durée est fonction de la gravité de l'intoxication.
parfois la substitution dure toute la vie.
attention au mésusage du Subutex par injection ou par sniff.
En cas de voyage à l'étranger:
il faut une fiche de transport de médicament stupéfiant (fiche de l'ANSM).
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hydroxyzine: Atarax.
clonidine: Catapressan 0,15 mg
buprénorphine: Subutex 0,4 mg, 2 mg et 8 mg
méthadone: Méthadone chlorhydrate 5 mg, 10 mg, 20 mg, 40 mg, 60 mg