STRESS POST-TRAUMATIQUE
C'est l'ensemble des réactions produites face à une situation traumatisante:
réaction motrice
réaction comportementale
réaction émotionnelle
réaction cognitive
Dans ces situations le sujet n'est plus apte à gérer le changement:
alors que d'autres ayant vécu le même événement ont pu le métaboliser
Le syndrome de Selye comporte 3 stades successifs:
le stade d'alarme
le stade de résistance
et le stade d'épuisement
Clinique:
Age:
à tout âge, même chez l'enfant jeune.
Dans l'immédiat = dans les 48 heures:
c'est la perception d'un risque de mort imminente pour soi ou pour autrui.
il y a eu menace de l'intégrité de l'individu, sentiment d'horreur.
prostration pendant plusieurs heures..
conscience d'être inefficace face au danger.
labilité émotionnelle.
sidération: parfois la victime n'arrive pas à parler.
dépersonnalisation, impression d'être déconnecté avec la réalité.
dissociation mentale, sentiment d'irréalité, sentiment d'étrangeté.
le risque est plus grand si le patient présente un antécédent psychiatrique.
un stress de cause naturelle est mieux toléré que s'il est de cause humaine.
Puis après un temps de latence de quelques jours à quelques mois:
remémoration des événements en boucle, envahissant la pensée.
l'intrusion des images traumatisantes ne peut être chassée de la pensée.
les reviviscences de la scène traumatisante sont quasi pathognomoniques.
insomnie d'endormissement, éveils nocturnes, cauchemars répétitifs.
tension permanente qui devient épuisante, réactions de sursaut.
état d'hyperéveil avec irritabilité.
émoussement émotionnel dans les relations intimes ou sexuelles.
indifférence affective aux situations qui déclenchaient jadis des émotions.
conduite d'évitement devant tous les indices qui rappellent le traumatisme.
le risque d'accident cardiovasculaire aigu est augmenté pendant la 1ère année.
la guérison du trouble de stress aigu définitive en quelques mois ou transitoire.
Au delà de 2 ans après le traumatisme:
si les troubles persistent, la pathologie est sévère.
conduites d'évitement.
difficulté à se concentrer.
troubles de l'adaptation avec anxiété.
reviviscence des événements et réactions de sursaut.
installation d'une dépression post-traumatique.
troubles du caractère, irritabilité.
troubles somatiques: algies.
abus de médicaments anxiolytiques ou abus d'alcool.
conduites suicidaires.
devant ces signes, savoir poser des questions intrusives:
''Avez-vous subi une agression sexuelle, une menace ?''
Causes et corrélations:
Le vécu:
c'est la perception d'une violence unique.
violence menaçant l'intégrité physique de sa personne ou d'un proche.
La résilience à un traumatisme n'est pas la même pour tous:
le même événement est plus ou moins bien vécu suivant les sujets.
les troubles surviendraient chez ceux qui effacent mal les boucles mémorisées.
Les circonstances:
accident de la circulation.
agression sexuelle, violence conjugale majeure, viol.
incendie.
attentat.
guerre.
catastrophe naturelle.
mise en quarantaine au cours d'une épidémie.
Orientation thérapeutique:
Dans l'immédiat:
écoute attentive:
se placer dans un endroit calme, éviter le bruit et les lumières violentes.
demander un récit chronologique de l'événement.
lui proposer de parler mais sans l'obliger, savoir respecter son silence.
empathie, aider le patient à se situer dans l'après-événement.
faciliter la réunion des membres de la famille.
remettre en ordre le chaos du patient.
prescription d'un sédatif de façon transitoire: bêta-bloquant, antihistaminique..
cellule d'urgence médicopsychologique (CUMP) pour les grandes catastrophes.
protéger les survivants des dangers ultérieurs.
hospitalisation en cas d'altération de la conscience ou du comportement.
A court terme (à partir du 3e jour):
un traumatisme accompagné prend du sens, il est moins traumatisant.
faire un debriefing psychologique.
écoute de la victime qui doit se situer entre neutralité et compassion excessive.
médicament qui réduit l'intensité de l'émotion produite:
le patient prend du propranolol, 1mg/kg puis lit le script de son traumatisme.
à la suite de plusieurs séances une amélioration est observée.
fournir un certificat circonstancié, avec ou sans arrêt de travail.
A plus long terme:
rechercher les signes d'une dépression ou une conduite suicidaire.
éviter l'évolution vers une sinistrose avec revendications abusives.
suivant la symptomatologie prescrire une thérapie cognitivo-comportementale:
elle apporte une amélioration notable en 20 à 40 séances.
accompagner le patient dans son parcours judiciaire.
si les signes persistent après 3 mois d'évolution, des séquelles sont à prévoir.
Contact avec les associations:
rencontre avec d'autres victimes ayant subi le même stress.
Association française des victimes du terrorisme:
https://www.afvt.org/
Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs:
www.fenvac.com/
STRESS POST-TRAUMATIQUE
C'est l'ensemble des réactions produites face à une situation traumatisante:
réaction motrice
réaction comportementale
réaction émotionnelle
réaction cognitive
Dans ces situations le sujet n'est plus apte à gérer le changement:
alors que d'autres ayant vécu le même événement ont pu le métaboliser
Le syndrome de Selye comporte 3 stades successifs:
le stade d'alarme
le stade de résistance
et le stade d'épuisement
Clinique:
Age:
à tout âge, même chez l'enfant jeune.
Dans l'immédiat = dans les 48 heures:
c'est la perception d'un risque de mort imminente pour soi ou pour autrui.
il y a eu menace de l'intégrité de l'individu, sentiment d'horreur.
prostration pendant plusieurs heures..
conscience d'être inefficace face au danger.
labilité émotionnelle.
sidération: parfois la victime n'arrive pas à parler.
dépersonnalisation, impression d'être déconnecté avec la réalité.
dissociation mentale, sentiment d'irréalité, sentiment d'étrangeté.
le risque est plus grand si le patient présente un antécédent psychiatrique.
un stress de cause naturelle est mieux toléré que s'il est de cause humaine.
Puis après un temps de latence de quelques jours à quelques mois:
remémoration des événements en boucle, envahissant la pensée.
l'intrusion des images traumatisantes ne peut être chassée de la pensée.
les reviviscences de la scène traumatisante sont quasi pathognomoniques.
insomnie d'endormissement, éveils nocturnes, cauchemars répétitifs.
tension permanente qui devient épuisante, réactions de sursaut.
état d'hyperéveil avec irritabilité.
émoussement émotionnel dans les relations intimes ou sexuelles.
indifférence affective aux situations qui déclenchaient jadis des émotions.
conduite d'évitement devant tous les indices qui rappellent le traumatisme.
le risque d'accident cardiovasculaire aigu est augmenté pendant la 1ère année.
la guérison du trouble de stress aigu définitive en quelques mois ou transitoire.
Au delà de 2 ans après le traumatisme:
si les troubles persistent, la pathologie est sévère.
conduites d'évitement.
difficulté à se concentrer.
troubles de l'adaptation avec anxiété.
reviviscence des événements et réactions de sursaut.
installation d'une dépression post-traumatique.
troubles du caractère, irritabilité.
troubles somatiques: algies.
abus de médicaments anxiolytiques ou abus d'alcool.
conduites suicidaires.
devant ces signes, savoir poser des questions intrusives:
''Avez-vous subi une agression sexuelle, une menace ?''
Causes et corrélations:
Le vécu:
c'est la perception d'une violence unique.
violence menaçant l'intégrité physique de sa personne ou d'un proche.
La résilience à un traumatisme n'est pas la même pour tous:
le même événement est plus ou moins bien vécu suivant les sujets.
les troubles surviendraient chez ceux qui effacent mal les boucles mémorisées.
Les circonstances:
accident de la circulation.
agression sexuelle, violence conjugale majeure, viol.
incendie.
attentat.
guerre.
catastrophe naturelle.
mise en quarantaine au cours d'une épidémie.
Orientation thérapeutique:
Dans l'immédiat:
écoute attentive:
se placer dans un endroit calme, éviter le bruit et les lumières violentes.
demander un récit chronologique de l'événement.
lui proposer de parler mais sans l'obliger, savoir respecter son silence.
empathie, aider le patient à se situer dans l'après-événement.
faciliter la réunion des membres de la famille.
remettre en ordre le chaos du patient.
prescription d'un sédatif de façon transitoire: bêta-bloquant, antihistaminique..
cellule d'urgence médicopsychologique (CUMP) pour les grandes catastrophes.
protéger les survivants des dangers ultérieurs.
hospitalisation en cas d'altération de la conscience ou du comportement.
A court terme (à partir du 3e jour):
un traumatisme accompagné prend du sens, il est moins traumatisant.
faire un debriefing psychologique.
écoute de la victime qui doit se situer entre neutralité et compassion excessive.
médicament qui réduit l'intensité de l'émotion produite:
le patient prend du propranolol, 1mg/kg puis lit le script de son traumatisme.
à la suite de plusieurs séances une amélioration est observée.
fournir un certificat circonstancié, avec ou sans arrêt de travail.
A plus long terme:
rechercher les signes d'une dépression ou une conduite suicidaire.
éviter l'évolution vers une sinistrose avec revendications abusives.
suivant la symptomatologie prescrire une thérapie cognitivo-comportementale:
elle apporte une amélioration notable en 20 à 40 séances.
accompagner le patient dans son parcours judiciaire.
si les signes persistent après 3 mois d'évolution, des séquelles sont à prévoir.
Contact avec les associations:
rencontre avec d'autres victimes ayant subi le même stress.
Association française des victimes du terrorisme:
https://www.afvt.org/
Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs:
www.fenvac.com/