AGRESSIVITE
Clinique:
Conduites dont le but est de nuire à autrui ou à soi-même.
Formes diverses:
paroles agressives, colères violentes.
actes violents: destruction, vandalisme.
mimiques hostiles, non-dits, tensions familiales, humiliations.
auto-agressivité: auto-accusation, automutilation, suicide.
Causes et corrélations:
Origine constitutionnelle: manie, perversion.
Sujet caractériel intolérant à une frustration affective.
Psychoses: schizophrénie, paranoïa, tous les délires.
Lésion cérébrale, séquelle de traumatisme crânien, retard mental, épilepsie.
Démence.
Toxicomanies, alcoolisme.
Crise d'hypoglycémie.
Jeux vidéo violents entraînant une désensibilisation empathique.
Médicaments:
antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine,
testostérone, agonistes dopaminergiques, antiépileptiques,
aripiprazole (Abilify), benzodiazépines, corticoïdes.
Prévention:
Education de l'enfant aux frustrations dès le plus jeune âge.
Orientation thérapeutique:
Ce qui relève des forces de l'ordre: Avant d'aborder le patient, relever les indicateurs de violence imminente. patient avec un passé psychiatrique, ou un alcoolique ou un drogué. actes de violence dans le passé. patient armé, arme à feu ou arme blanche. patient qui détient un liquide inflammable ou corrosif.
patient avec un chien de combat. patient accompagné par un groupe menaçant (groupe de toxicomanes). risque une défenestration. Si le patient est dangereux, laisser la place aux gendarmes ou aux policiers. le 17: police. En cas de refus, rappeler la police ou la gendarmerie en décrivant les faits: la communication est enregistré par la police ou la gendarmerie. cet enregistrement constitue une preuve de l'appel. Prévoir des forces de contention si c'est nécessaire. |
Si le patient n'est pas dangereux l'aborder:
tenter d'obtenir quelques renseignements avant de s'approcher du malade.
s'informer sur un passé psychiatrique ou des épisodes antérieurs.
savoir s'il y a eu un facteur déclenchant.
prendre quelques précautions:
faire sortir l'entourage qui parle ou qui excite le patient.
ne jamais tourner le dos au patient.
laisser la porte ouverte derrière soi.
préserver le patient d'une défenestration toujours possible.
tenter une relation personnalisée pour dédramatiser la situation:
ne pas élever la voix.
s'appuyer sur des considérations objectives pour amorcer la discussion.
amorcer la conversation sur un des sujets préférés du patient.
ne pas essayer de convaincre le patient de l'absurdité de son délire.
si le patient ne se calme pas, se faire aider par les pompiers:
savoir qu'une contention physique forcée nécessite 5 personnes.
si un sédatif est nécessaire, essayer d'avoir auparavant l'accord du patient:
benzodiazépine: diazépam 1% solution buvable (l'effet est rapide) ou en IM.
ou halopéridol, 1am et lévomépromazine 25 mg, 2am, en im.
avec ce mélange injectable l'effet dure 6 à 8 heures.
si la situation n'est pas maitrisée prévoir une hospitalisation sous contrainte.
le SAMU ne peut pas refuser le transport d'un patient agité.
savoir que le Procureur de la République assure une permanence 24h/24.
S'il n'y a pas urgence:
contacter le psychiatre ou le secteur psychiatrique.
A plus long terme:
suppression de l'alcool.
l'exercice physique est un exutoire permettant d'atténuer l'agressivité.
les exercices de médidation peuvent permettre d'apprendre à se contrôler.
neuroleptique en traitement continu: halopéridol gouttes.
psychothérapie.
______________________________________________________________
diazépam solution buvable: Valium en gouttes
halopéridol 5mg: Haldol 5mg
lévomépromazine 25 mg: Nozinan 25
AGRESSIVITE
Clinique:
Conduites dont le but est de nuire à autrui ou à soi-même.
Formes diverses:
paroles agressives, colères violentes.
actes violents: destruction, vandalisme.
mimiques hostiles, non-dits, tensions familiales, humiliations.
auto-agressivité: auto-accusation, automutilation, suicide.
Causes et corrélations:
Origine constitutionnelle: manie, perversion.
Sujet caractériel intolérant à une frustration affective.
Psychoses: schizophrénie, paranoïa, tous les délires.
Lésion cérébrale, séquelle de traumatisme crânien, retard mental, épilepsie.
Démence.
Toxicomanies, alcoolisme.
Crise d'hypoglycémie.
Jeux vidéo violents entraînant une désensibilisation empathique.
Médicaments:
antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine,
testostérone, agonistes dopaminergiques, antiépileptiques,
aripiprazole (Abilify), benzodiazépines, corticoïdes.
Prévention:
Education de l'enfant aux frustrations dès le plus jeune âge.
Orientation thérapeutique:
Ce qui relève des forces de l'ordre: Avant d'aborder le patient, relever les indicateurs de violence imminente. patient avec un passé psychiatrique, ou un alcoolique ou un drogué. actes de violence dans le passé. patient armé, arme à feu ou arme blanche. patient qui détient un liquide inflammable ou corrosif.
patient avec un chien de combat. patient accompagné par un groupe menaçant (groupe de toxicomanes). risque une défenestration. Si le patient est dangereux, laisser la place aux gendarmes ou aux policiers. le 17: police. En cas de refus, rappeler la police ou la gendarmerie en décrivant les faits: la communication est enregistré par la police ou la gendarmerie. cet enregistrement constitue une preuve de l'appel. Prévoir des forces de contention si c'est nécessaire. |
Si le patient n'est pas dangereux l'aborder:
tenter d'obtenir quelques renseignements avant de s'approcher du malade.
s'informer sur un passé psychiatrique ou des épisodes antérieurs.
savoir s'il y a eu un facteur déclenchant.
prendre quelques précautions:
faire sortir l'entourage qui parle ou qui excite le patient.
ne jamais tourner le dos au patient.
laisser la porte ouverte derrière soi.
préserver le patient d'une défenestration toujours possible.
tenter une relation personnalisée pour dédramatiser la situation:
ne pas élever la voix.
s'appuyer sur des considérations objectives pour amorcer la discussion.
amorcer la conversation sur un des sujets préférés du patient.
ne pas essayer de convaincre le patient de l'absurdité de son délire.
si le patient ne se calme pas, se faire aider par les pompiers:
savoir qu'une contention physique forcée nécessite 5 personnes.
si un sédatif est nécessaire, essayer d'avoir auparavant l'accord du patient:
benzodiazépine: diazépam 1% solution buvable (l'effet est rapide) ou en IM.
ou halopéridol, 1am et lévomépromazine 25 mg, 2am, en im.
avec ce mélange injectable l'effet dure 6 à 8 heures.
si la situation n'est pas maitrisée prévoir une hospitalisation sous contrainte.
le SAMU ne peut pas refuser le transport d'un patient agité.
savoir que le Procureur de la République assure une permanence 24h/24.
S'il n'y a pas urgence:
contacter le psychiatre ou le secteur psychiatrique.
A plus long terme:
suppression de l'alcool.
l'exercice physique est un exutoire permettant d'atténuer l'agressivité.
les exercices de médidation peuvent permettre d'apprendre à se contrôler.
neuroleptique en traitement continu: halopéridol gouttes.
psychothérapie.
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diazépam solution buvable: Valium en gouttes
halopéridol 5mg: Haldol 5mg
lévomépromazine 25 mg: Nozinan 25