CEPHALEE DE TENSION
Plus de la moitié des céphalées sont des céphalées de tension
Clinique:
Age et sexe:
surtout chez une femme anxieuse ayant entre 20 et 40 ans.
c'est la raison pour laquelle on la nommait autrefois: céphalée psychogène
Caractères de la douleur:
forme épisodique et forme chronique:
la céphalée de tension épisodique dure quelques heures et jusqu'à 7 jours.
la céphalée de tension chronique dure plus de 15 j./mois ou est continue.
la céphalée de tension chronique est plus rare.
il faut faire un agenda des céphalées pour distinguer les deux formes.
c'est une céphalée en casque, de localisation symétrique.
sensation de tête lourde ou de serrement en étau.
non pulsatile.
elle est d'intensité modérée.
elle apparaît souvent au réveil et s'aggrave en fin de journée.
c'est une douleur du vertex ou une douleur de l'occiput ou une douleur diffuse.
il peut y avoir une légère intolérance à la lumière ou au bruit, mais jamais les 2.
la douleur varie d'un jour à l'autre, en fonction des occupations, ..
Pas de nausées, ni de vomissements, ni de photophobie, ni de phonophobie.
Elle ne limite pas l'activité quotidienne, elle n'est pas aggravée par les efforts.
Association possible à des crises de migraine authentique.
Critères d'après l'International Headache Society:
A) au moins 10 épisodes répondant aux critères B et D
B) céphalée durant entre 30 minutes et 7 jours. C) céphalée présentant au moins 2 des caractères suivants: localisation bilatérale sensation de pression continue intensité légère ou modérée pas d'aggravation par l'activité physique D) deux des caractères suivants: pas de nausée ou de vomissement photophobie ou phonophobie, mais jamais les deux E) exclusion d'une maladie organique pouvant être cause de céphalée |
Evolution:
la forme épisodique peut évoluer vers une céphalée de tension chronique.
ou, en cas d'abus de médicaments, vers une céphalée quotidienne chronique.
X la céphalée tensionnelle peut être confondue avec une forme frustre de migraine.
X ne pas confondre avec la névralgie d'Arnold ou un Arnold-Chiari.
Causes et corrélations:
Pour la céphalée de tension épisodique:
ce serait tension des muscles du cou et de la mandibule.
Pour la céphalée de tension chronique:
ce serait une baisse de la tolérance aux stimuli, comme dans la fibromyalgie.
Facteurs déclenchants:
le stress, la fatigue, la fatigue visuelle, la faim, le manque de sommeil.
Orientation thérapeutique:
Antalgiques:
aspirine: il faut parfois une dose de 1g par prise.
ou paracétamol.
Relaxation .
Psychothérapie :
psychothérapie interpersonnelle: le malade exprimera les contraintes subies.
ou psychothérapie cognitivo-comportementale.
Anxiolytiques :
bromazépam 6mg, 1/2coX3/j. pendant une période limitée.
Antidépresseurs :
suivant le profil du patient.
surtout dans la céphalée de tension chronique.
l'antidépresseur le plus utilisé est un imipraminique: amitriptiline.
______________________________________________________________
bromazépam 6mg: Lexomil
amitriptiline: Laroxyl 25
CEPHALEE DE TENSION
Plus de la moitié des céphalées sont des céphalées de tension
Clinique:
Age et sexe:
surtout chez une femme anxieuse ayant entre 20 et 40 ans.
c'est la raison pour laquelle on la nommait autrefois: céphalée psychogène
Caractères de la douleur:
forme épisodique et forme chronique:
la céphalée de tension épisodique dure quelques heures et jusqu'à 7 jours.
la céphalée de tension chronique dure plus de 15 j./mois ou est continue.
la céphalée de tension chronique est plus rare.
il faut faire un agenda des céphalées pour distinguer les deux formes.
c'est une céphalée en casque, de localisation symétrique.
sensation de tête lourde ou de serrement en étau.
non pulsatile.
elle est d'intensité modérée.
elle apparaît souvent au réveil et s'aggrave en fin de journée.
c'est une douleur du vertex ou une douleur de l'occiput ou une douleur diffuse.
il peut y avoir une légère intolérance à la lumière ou au bruit, mais jamais les 2.
la douleur varie d'un jour à l'autre, en fonction des occupations, ..
Pas de nausées, ni de vomissements, ni de photophobie, ni de phonophobie.
Elle ne limite pas l'activité quotidienne, elle n'est pas aggravée par les efforts.
Association possible à des crises de migraine authentique.
Critères d'après l'International Headache Society:
A) au moins 10 épisodes répondant aux critères B et D
B) céphalée durant entre 30 minutes et 7 jours. C) céphalée présentant au moins 2 des caractères suivants: localisation bilatérale sensation de pression continue intensité légère ou modérée pas d'aggravation par l'activité physique D) deux des caractères suivants: pas de nausée ou de vomissement photophobie ou phonophobie, mais jamais les deux E) exclusion d'une maladie organique pouvant être cause de céphalée |
Evolution:
la forme épisodique peut évoluer vers une céphalée de tension chronique.
ou, en cas d'abus de médicaments, vers une céphalée quotidienne chronique.
X la céphalée tensionnelle peut être confondue avec une forme frustre de migraine.
X ne pas confondre avec la névralgie d'Arnold ou un Arnold-Chiari.
Causes et corrélations:
Pour la céphalée de tension épisodique:
ce serait tension des muscles du cou et de la mandibule.
Pour la céphalée de tension chronique:
ce serait une baisse de la tolérance aux stimuli, comme dans la fibromyalgie.
Facteurs déclenchants:
le stress, la fatigue, la fatigue visuelle, la faim, le manque de sommeil.
Orientation thérapeutique:
Antalgiques:
aspirine: il faut parfois une dose de 1g par prise.
ou paracétamol.
Relaxation .
Psychothérapie :
psychothérapie interpersonnelle: le malade exprimera les contraintes subies.
ou psychothérapie cognitivo-comportementale.
Anxiolytiques :
bromazépam 6mg, 1/2coX3/j. pendant une période limitée.
Antidépresseurs :
suivant le profil du patient.
surtout dans la céphalée de tension chronique.
l'antidépresseur le plus utilisé est un imipraminique: amitriptiline.
______________________________________________________________
bromazépam 6mg: Lexomil
amitriptiline: Laroxyl 25