FIEVRE à HANTAVIRUS ou fièvre hémorragique à syndrome rénal
Clinique:
Age et sexe:
surtout chez l'homme entre 25 et 65 ans.
Période:
printemps et été.
Incubation:
1 semaine à 1 mois après l'exposition, rarement plus.
Syndrome pseudo-grippal pendant 3 à 7 jours:
début brutal.
fièvre supérieure à 38°5.
céphalées, myalgie, nausées et vomissements.
lombalgies, dorsalgies, cervicalgies.
douleur thoracique et douleur abdominale.
trouble de l'accommodation visuelle (myopie aiguë), évocateur de la maladie..
Puis syndrome hémorragique avec syndrome rénal, (forme européenne):
épistaxis, hémoptysies, hématuries, hémorragie conjonctivale, pétéchies.
ces symptômes sont liés à une augmentation de la perméabilité capillaire.
ensuite chute de TA, durant au maximum 2 j. avec un possible état de choc.
puis néphrite avec une phase oligurique suivie d'une phase polyurique.
Ou syndrome cardio-respiratoire, (forme qui concerne le continent américain):
défaillance cardiaque avec chute de la TA.
et détresse respiratoire.
Bandelette urinaire:
pour la recherche de protéinurie et d'hématurie microscopique.
Formes asymptomatiques.
Complications:
insuffisance rénale aiguë.
hépatite à Hantavirus, c'est une hépatite à virus non alphabétique.
mortalité élevée, surtout pour la forme cardio-pulmonaire.
X ne pas confondre avec les autres fièvres hémorragiques.
X ne pas confondre avec une leptospirose.
Examens complémentaires:
Sérologie de Hantavirus:
la détection d'IgM, dès la première semaine, affirme l'infection récente.
les IgG sont détectables au delà de 2 à 3 semaines.
Détection de l'ARN viral
par biologie moléculaire dans le sérum.
Hémogramme:
hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles.
thrombocytopénie, elle est quasi constante au cours des 8 premiers jours.
Transaminases:
parfois élevées.
Analyse d'urines:
protéinurie.
hématurie microscopique.
Radio des poumons dans la forme cadio-respiratoire:
oedème pulmonaire fugace ou image de pneumopathie.
Cause:
Le virus:
un Bunyaviridae du genre Hantavirus, il existe 80 espèces d'Hantavirus.
en France c'est surtout l'Hantavirus puumala.
La contamination:
contamination par inhalation de poussière renfermant des excrétas d'animaux.
manipulation de bois en forêt.
la contamination par ingestion ou par une peau excoriée est plus rare.
pas de contagion interhumaine en Europe.
Les réservoirs de virus:
les rongeurs,(en France le campagnol); les chauve-souris, les taupes.
En France on relève une centaine de cas par an: France du Nord-est et Guyane.
Prévention:
Lutte contre les rongeurs et leurs abris.
Aération des pièces.
Port de gants et de masques FFP2 pour nettoyer les lieux contaminés.
Eviter le balayage à sec pour ne pas soulever la poussière des lieux contaminés.
Utiliser l'aspirateur plutôt que le balai.
Nettoyage des surfaces avec de l'eau de javel.
Placer la nourriture dans les endroits inaccessibles aux rongeurs.
Eviter l'accès des rongeurs dans les poubelles.
Lavage fréquent des mains.
Orientation thérapeutique:
Pas de traitement étiologique:
Traitement symptomatique.
repos, paracétamol.
éviter les médicaments néphrotoxiques: aspirine, AINS.
réhydratation.
L'isolement des patients est inutile: il n'y a pas de transmission interhumaine.
Epuration extrarénale en cas d'insuffisance rénale sévère.
Centre de référence:
https://www.pasteur.fr/fr/sante-publique/CNR/les-cnr/hantavirus
FIEVRE à HANTAVIRUS ou fièvre hémorragique à syndrome rénal
Clinique:
Age et sexe:
surtout chez l'homme entre 25 et 65 ans.
Période:
printemps et été.
Incubation:
1 semaine à 1 mois après l'exposition, rarement plus.
Syndrome pseudo-grippal pendant 3 à 7 jours:
début brutal.
fièvre supérieure à 38°5.
céphalées, myalgie, nausées et vomissements.
lombalgies, dorsalgies, cervicalgies.
douleur thoracique et douleur abdominale.
trouble de l'accommodation visuelle (myopie aiguë), évocateur de la maladie..
Puis syndrome hémorragique avec syndrome rénal, (forme européenne):
épistaxis, hémoptysies, hématuries, hémorragie conjonctivale, pétéchies.
ces symptômes sont liés à une augmentation de la perméabilité capillaire.
ensuite chute de TA, durant au maximum 2 j. avec un possible état de choc.
puis néphrite avec une phase oligurique suivie d'une phase polyurique.
Ou syndrome cardio-respiratoire, (forme qui concerne le continent américain):
défaillance cardiaque avec chute de la TA.
et détresse respiratoire.
Bandelette urinaire:
pour la recherche de protéinurie et d'hématurie microscopique.
Formes asymptomatiques.
Complications:
insuffisance rénale aiguë.
hépatite à Hantavirus, c'est une hépatite à virus non alphabétique.
mortalité élevée, surtout pour la forme cardio-pulmonaire.
X ne pas confondre avec les autres fièvres hémorragiques.
X ne pas confondre avec une leptospirose.
Examens complémentaires:
Sérologie de Hantavirus:
la détection d'IgM, dès la première semaine, affirme l'infection récente.
les IgG sont détectables au delà de 2 à 3 semaines.
Détection de l'ARN viral
par biologie moléculaire dans le sérum.
Hémogramme:
hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles.
thrombocytopénie, elle est quasi constante au cours des 8 premiers jours.
Transaminases:
parfois élevées.
Analyse d'urines:
protéinurie.
hématurie microscopique.
Radio des poumons dans la forme cadio-respiratoire:
oedème pulmonaire fugace ou image de pneumopathie.
Cause:
Le virus:
un Bunyaviridae du genre Hantavirus, il existe 80 espèces d'Hantavirus.
en France c'est surtout l'Hantavirus puumala.
La contamination:
contamination par inhalation de poussière renfermant des excrétas d'animaux.
manipulation de bois en forêt.
la contamination par ingestion ou par une peau excoriée est plus rare.
pas de contagion interhumaine en Europe.
Les réservoirs de virus:
les rongeurs,(en France le campagnol); les chauve-souris, les taupes.
En France on relève une centaine de cas par an: France du Nord-est et Guyane.
Prévention:
Lutte contre les rongeurs et leurs abris.
Aération des pièces.
Port de gants et de masques FFP2 pour nettoyer les lieux contaminés.
Eviter le balayage à sec pour ne pas soulever la poussière des lieux contaminés.
Utiliser l'aspirateur plutôt que le balai.
Nettoyage des surfaces avec de l'eau de javel.
Placer la nourriture dans les endroits inaccessibles aux rongeurs.
Eviter l'accès des rongeurs dans les poubelles.
Lavage fréquent des mains.
Orientation thérapeutique:
Pas de traitement étiologique:
Traitement symptomatique.
repos, paracétamol.
éviter les médicaments néphrotoxiques: aspirine, AINS.
réhydratation.
L'isolement des patients est inutile: il n'y a pas de transmission interhumaine.
Epuration extrarénale en cas d'insuffisance rénale sévère.
Centre de référence:
https://www.pasteur.fr/fr/sante-publique/CNR/les-cnr/hantavirus