DYSMORPHOPHOBIE
L'image corporelle ressentie est liée à l'estime de soi
Clinique:
Age:
le début se manifeste pendant l'adolescence, rarement plus tard.
Conviction morbide d'avoir une difformité physique:
la perception de soi étant erronée, cette conviction devient obsédante.
pourtant cette disgrâce est absente ou minime pour les autres personnes.
le dysmorphophobique peut passer plusieurs heures par jour devant un miroir.
le patient construit son symptôme.
ce sentiment d'être difforme provoque une souffrance.
Parties du corps pouvant être mal tolérées:
nez, menton, mâchoire, oreilles, poids ou taille.
forme des seins, des fesses, des jambes chez la femme,
taille de la verge, cheveux, insuffisance de la musculature chez l'homme.
ceux qui ont des cheveux frisés les veulent raides et inversément.
Besoin de camoufler les défauts perçus avec la barbe, un chapeau, un foulard, ..:
les patients ne pensent qu'à leur difformité et que les autres ne voient que ça.
Evolution:
timidité, sentiment de honte, isolement social.
perturbation de la vie scolaire ou professionnelle.
dépression nerveuse.
Complications:
dysmorphophobie est parfois un mode d'entrée dans la schizophrénie.
risque suicidaire.
Causes et corrélations:
Etat névrotique:
la dysmorphophobie est classée dans les troubles obsessionnels compulsifs.
Facteur favorisant
l'échange d'images filtrées sur les réseaux sociaux.
Orientation thérapeutique:
Accueillir le patient:
si c'est un adolescent le voir sans ses parents et l'informer du secret médical.
consacrer du temps à son écoute.
le rassurer après avoir créé un climat de confiance.
Thérapie cognitivo-comportementale:
elle permettra de retrouver l'estime de soi.
remettre en question les croyances sur l'apparence physique.
apprendre à s'admirer devant ses propres photos.
c'est le traitement de choix, il dure environ 6 mois..
Antidépresseurs:
lorsque l'anxiété et la dépression accompagnent la dysmorphophobie.
La tentation de la chirurgie esthétique:
ne pas céder à la demande de réfection du visage ou d'allongement du pénis.
ne pas tenter de convaincre le patient que sa maladie est imaginaire.
mais le rassurer, lui dire qu'il rentre dans les normes anatomiques.
DYSMORPHOPHOBIE
L'image corporelle ressentie est liée à l'estime de soi
Clinique:
Age:
le début se manifeste pendant l'adolescence, rarement plus tard.
Conviction morbide d'avoir une difformité physique:
la perception de soi étant erronée, cette conviction devient obsédante.
pourtant cette disgrâce est absente ou minime pour les autres personnes.
le dysmorphophobique peut passer plusieurs heures par jour devant un miroir.
le patient construit son symptôme.
ce sentiment d'être difforme provoque une souffrance.
Parties du corps pouvant être mal tolérées:
nez, menton, mâchoire, oreilles, poids ou taille.
forme des seins, des fesses, des jambes chez la femme,
taille de la verge, cheveux, insuffisance de la musculature chez l'homme.
ceux qui ont des cheveux frisés les veulent raides et inversément.
Besoin de camoufler les défauts perçus avec la barbe, un chapeau, un foulard, ..:
les patients ne pensent qu'à leur difformité et que les autres ne voient que ça.
Evolution:
timidité, sentiment de honte, isolement social.
perturbation de la vie scolaire ou professionnelle.
dépression nerveuse.
Complications:
dysmorphophobie est parfois un mode d'entrée dans la schizophrénie.
risque suicidaire.
Causes et corrélations:
Etat névrotique:
la dysmorphophobie est classée dans les troubles obsessionnels compulsifs.
Facteur favorisant
l'échange d'images filtrées sur les réseaux sociaux.
Orientation thérapeutique:
Accueillir le patient:
si c'est un adolescent le voir sans ses parents et l'informer du secret médical.
consacrer du temps à son écoute.
le rassurer après avoir créé un climat de confiance.
Thérapie cognitivo-comportementale:
elle permettra de retrouver l'estime de soi.
remettre en question les croyances sur l'apparence physique.
apprendre à s'admirer devant ses propres photos.
c'est le traitement de choix, il dure environ 6 mois..
Antidépresseurs:
lorsque l'anxiété et la dépression accompagnent la dysmorphophobie.
La tentation de la chirurgie esthétique:
ne pas céder à la demande de réfection du visage ou d'allongement du pénis.
ne pas tenter de convaincre le patient que sa maladie est imaginaire.
mais le rassurer, lui dire qu'il rentre dans les normes anatomiques.