OBESITE MORBIDE il vaut mieux dire obésité massive
Clinique:
Index de Masse Corporelle élevé au dessus de 40:
c'est la condition nécessaire et suffisante.
Complications:
vasculaires: HTA, insuffisance cardiaque, insuffisance coronarienne.
respiratoires: dyspnée, apnée du sommeil, syndrome de Pickwick.
métaboliques: diabète type II, dyslipidémie, hyperuricémie.
endocriniennes: trouble des règles chez la femme.
rhumatologiques: arthrose des articulations porteuses, crises de goutte.
digestives: stéatose hépatique, calculs biliaires.
cutanées: intertrigos.
lymphatiques: lymphoedème induit par l'obésité.
psycho-sociales: difficultés affectives, difficultés professionnelles.
difficultés sexuelles: impuissance chez l'homme, infertilité chez la femme.
diminution de la longévité.
Causes et corrélations:
Alimentaires:
apports alimentaires excessifs.
apports alimentaires déséquilibrés: excès de sucres et de graisses.
apports alimentaires irréguliers: grignotage.
Facteurs génétiques:
familles avec prédisposition à l'obésité.
Activité physique insuffisante.
Orientation thérapeutique:
Le traitement médical de l'obésité:
le traitement de l'obésité morbide doit commencer par un traitement médical:
le traitement médical en réduisant le poids réduira les risques opératoires.
diminution des apports caloriques.
augmentation de l'activité physique, même pour les superobèses.
arguments pour traiter l'obésité:
d'abord les raisons médicales.
les motivations esthétiques passent au second plan.
le suivi médical:
il fera intervenir médecin traitant, psychiatre et diététicien.
le suivi médical durera au moins 1 an avant d'envisager la chirurgie.
si l'acte chirurgical est décidé:
le patient devra poursuivre l'hygiène alimentaire et l'exercice physique.
La chirurgie bariatique:
elle consiste à réduire le volume de l'estomac pour diminuer la satiété:
annuloplastie gastrique, opération la plus simple, et réversible.
ou gastrectomie verticale calibrée des 2/3 de l'estomac (sleeve).
ou gastroscopie en manchon, par voie endoscopique, peu invasive.
ou by-pass gastrique en Y, l'oesophage est relié au jéjunum.
le stade de la chirurgie bariatique est un échec des traitements antérieurs.
Les indications opératoires:
patient entre 18 et 65 ans.
IMC > 40.
IMC > 35 avec comorbidité améliorable par la chirurgie de l'obésité.
obésité stable depuis plus de 5 ans.
échec des autres traitements correctement suivis depuis un an.
complications sévères de l'obésité.
patient motivé et bien informé.
Les contre-indications de la chirurgie:
risque opératoire.
dépendance à l'alcool et aux drogues.
trouble psychiatrique non équilibré.
trouble sévère du comportement alimentaire.
pathologie organique évolutive.
Les complications:
de l'anneau gastrique:
reflux gastro-oesophagien.
déplacement de l'anneau.
obstacle à l'évacuation: douleur, vomissements intolérance gastrique totale.
ischémie au niveau de la zone de striction de l'anneau, avec douleurs.
infection du boitier ou rupture de la tubulure.
lithiase biliaire due à la perte de poids rapide.
à long terme méga-oesophage.
carence protéique.
carence martiale.
carence en B12 et en acide folique.
de l'agrafage:
désunion de la ligne d'agrafage.
du by-pass:
dumping syndrome, selles graisseuses, abcès, fistule, péritonite.
carences nutritionnelles en calcium, fer, folates, vitamines B1, B12 et D.
Les résultats:
perte de poids:
elle est significative et durable dans la plupart des cas.
elle peut réduire l'excès de poids de 40 à 75%.
le comportement alimentaire:
l'envie de manger est régulée à long terme.
les co-morbidités sont améliorées:
un diabète de type 2 associé sera amélioré par la chirurgie bariatrique.
la chirurgie bariatique améliore l'espérance de vie.
Le suivi post-chirurgical:
compenser les carences dues à la chirurgie gastrique:
supplémentation en fer, calcium et vitamines B1, B12 et D.
suivi des co-morbidités:
HTA, diabète, profil lipidique.
soutien psychologique:
l'ancien obèse est gêné par son excès de peau.
il ne peut plus gérer ses émotions par la suralimentation.
modification des doses de médicaments suivant leur absorption.
OBESITE MORBIDE il vaut mieux dire obésité massive
Clinique:
Index de Masse Corporelle élevé au dessus de 40:
c'est la condition nécessaire et suffisante.
Complications:
vasculaires: HTA, insuffisance cardiaque, insuffisance coronarienne.
respiratoires: dyspnée, apnée du sommeil, syndrome de Pickwick.
métaboliques: diabète type II, dyslipidémie, hyperuricémie.
endocriniennes: trouble des règles chez la femme.
rhumatologiques: arthrose des articulations porteuses, crises de goutte.
digestives: stéatose hépatique, calculs biliaires.
cutanées: intertrigos.
lymphatiques: lymphoedème induit par l'obésité.
psycho-sociales: difficultés affectives, difficultés professionnelles.
difficultés sexuelles: impuissance chez l'homme, infertilité chez la femme.
diminution de la longévité.
Causes et corrélations:
Alimentaires:
apports alimentaires excessifs.
apports alimentaires déséquilibrés: excès de sucres et de graisses.
apports alimentaires irréguliers: grignotage.
Facteurs génétiques:
familles avec prédisposition à l'obésité.
Activité physique insuffisante.
Orientation thérapeutique:
Le traitement médical de l'obésité:
le traitement de l'obésité morbide doit commencer par un traitement médical:
le traitement médical en réduisant le poids réduira les risques opératoires.
diminution des apports caloriques.
augmentation de l'activité physique, même pour les superobèses.
arguments pour traiter l'obésité:
d'abord les raisons médicales.
les motivations esthétiques passent au second plan.
le suivi médical:
il fera intervenir médecin traitant, psychiatre et diététicien.
le suivi médical durera au moins 1 an avant d'envisager la chirurgie.
si l'acte chirurgical est décidé:
le patient devra poursuivre l'hygiène alimentaire et l'exercice physique.
La chirurgie bariatique:
elle consiste à réduire le volume de l'estomac pour diminuer la satiété:
annuloplastie gastrique, opération la plus simple, et réversible.
ou gastrectomie verticale calibrée des 2/3 de l'estomac (sleeve).
ou gastroscopie en manchon, par voie endoscopique, peu invasive.
ou by-pass gastrique en Y, l'oesophage est relié au jéjunum.
le stade de la chirurgie bariatique est un échec des traitements antérieurs.
Les indications opératoires:
patient entre 18 et 65 ans.
IMC > 40.
IMC > 35 avec comorbidité améliorable par la chirurgie de l'obésité.
obésité stable depuis plus de 5 ans.
échec des autres traitements correctement suivis depuis un an.
complications sévères de l'obésité.
patient motivé et bien informé.
Les contre-indications de la chirurgie:
risque opératoire.
dépendance à l'alcool et aux drogues.
trouble psychiatrique non équilibré.
trouble sévère du comportement alimentaire.
pathologie organique évolutive.
Les complications:
de l'anneau gastrique:
reflux gastro-oesophagien.
déplacement de l'anneau.
obstacle à l'évacuation: douleur, vomissements intolérance gastrique totale.
ischémie au niveau de la zone de striction de l'anneau, avec douleurs.
infection du boitier ou rupture de la tubulure.
lithiase biliaire due à la perte de poids rapide.
à long terme méga-oesophage.
carence protéique.
carence martiale.
carence en B12 et en acide folique.
de l'agrafage:
désunion de la ligne d'agrafage.
du by-pass:
dumping syndrome, selles graisseuses, abcès, fistule, péritonite.
carences nutritionnelles en calcium, fer, folates, vitamines B1, B12 et D.
Les résultats:
perte de poids:
elle est significative et durable dans la plupart des cas.
elle peut réduire l'excès de poids de 40 à 75%.
le comportement alimentaire:
l'envie de manger est régulée à long terme.
les co-morbidités sont améliorées:
un diabète de type 2 associé sera amélioré par la chirurgie bariatrique.
la chirurgie bariatique améliore l'espérance de vie.
Le suivi post-chirurgical:
compenser les carences dues à la chirurgie gastrique:
supplémentation en fer, calcium et vitamines B1, B12 et D.
suivi des co-morbidités:
HTA, diabète, profil lipidique.
soutien psychologique:
l'ancien obèse est gêné par son excès de peau.
il ne peut plus gérer ses émotions par la suralimentation.
modification des doses de médicaments suivant leur absorption.