ANNONCE d'une MAUVAISE NOUVELLE
Le médecin n'est plus le seul à délivrer l'information:
Internet, les journaux et les autres media participent à cette information
après le diagnostic du médecin, le patient ira compléter son information
Propriété de la vérité:
La vérité appartient au malade et non au médecin.
Le patient a le droit de savoir, même s'il s'agit de cancer ou de fin de vie.
La vérité peut être nécessaire pour prendre des décisions:
donation.
décision financière.
procuration.
réconciliation familiale.
Circonstances de l'annonce:
Annonce d'un cancer, mais aussi de toute maladie grave:
Sida, maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, etc.
Il est souhaitable que le patient ne soit pas seul au moment de l'annonce:
mais accompagné par la personne de confiance ou un membre de la famille.
Prendre le temps de s'asseoir et laisser s'exprimer le patient.
Etre à l'écoute du patient:
Que sait le patient ?
Que veut-il savoir ?
Quel est son langage ?
A-t-il un soutien familial, une personne de confiance ?
Connaît-il un proche atteint de la même maladie ?
Si ce proche est décédé comment s'est passé sa fin de vie ?
Observation du langage non verbal.
Essayer de définir ses peurs, ses croyances, ses convictions.
Connaître les vulnérabilités socio-économiques.
S'enquérir de ce que souhaite le patient.
Savoir ce qu'il veut savoir:
Respecter le souhait du patient:
si le malade veut être tenu dans l'ignorance ne pas lui donner le diagnostic.
un patient peut refuser de savoir.
dans les autres cas, répondre aux préoccupations exprimées.
mais s'il ne pose pas de question est-ce par timidité ou par peur de savoir ?
Certains patients ne peuvent pas supporter psychologiquement la vérité:
la révélation de la vérité risque-t-elle de provoquer le suicide du patient ?
dire à un mourant qu'il va mourir, c'est le tuer deux fois.
dans ce cas l'information peut être délivrée à la "personne de confiance".
L'annonce:
Etablir peu à peu une relation de confiance:
être empathique, bienveillant.
s'adapter aux émotions du patient, rassurer le patient angoissé.
Ne pas faire une annonce trop précoce ou trop brutale:
il faut attendre d'avoir la certitude du diagnostic.
informer sur la suspicion du diagnostic.
puis dans un second temps sur la confirmation du diagnostic.
Délivrer l'information dans un lieu calme:
respecter la confidentialité.
consacrer du temps à l'annonce du diagnostic.
Etre coordonné avec l'avis des autres soignants:
les messages délivrés doivent être cohérents.
Expliquer l'état actuel:
expliquer ce qui est mal compris: l'imagerie, les analyses, ..
éviter le jargon médical.
reformuler le diagnostic.
tumeur peut être compris "tu meurs", morphine peut être compris "mort fine".
expliquer éventuellement en plusieurs étapes.
s'assurer que le patient a bien compris
L'information doit être claire, adaptée au vocabulaire du malade:
il faudra vérifier ultérieurement que le malade a bien compris l'information.
Expliquer le déroulement des événements à venir:
expliquer au patient ce qui sera fait et par qui.
mais ne pas donner un pronostic chiffré en % ou en jours de survie.
laisser toujours une porte ouverte vers un pronostic plus favorable.
échafauder le programme thérapeutique.
Rechercher avec le patient des éléments positifs:
dire que tout sera fait pour soulager les douleurs.
assurer au patient qu'il ne sera pas abandonné.
dire que l'équipe du personnel de santé sera présente pour l'aider.
évoquer les progrès de la recherche.
citer des cas similaires ayant bien évolué.
parler des relations et amis du patient, des projets réalisables, ..
Délivrer les mêmes informations au patient et à son entourage.
Laisser au malade le temps de s'exprimer ou de poser des questions.
Louvoyer dans l'éternel dilemme:
dire toute la vérité sachant que le malade cessera de lutter.
ou dire une partie de la vérité pour que le malade continue de lutter.
Formation du médecin:
Le médecin a un devoir de formation.
L'annonce d'une mauvaise nouvelle nécessite empathie et compassion.
La formation théorique n'est pas suffisante.
Le compagnonnage auprès d'un médecin expérimenté est souhaitable.
ANNONCE d'une MAUVAISE NOUVELLE
Le médecin n'est plus le seul à délivrer l'information:
Internet, les journaux et les autres media participent à cette information
après le diagnostic du médecin, le patient ira compléter son information
Propriété de la vérité:
La vérité appartient au malade et non au médecin.
Le patient a le droit de savoir, même s'il s'agit de cancer ou de fin de vie.
La vérité peut être nécessaire pour prendre des décisions:
donation.
décision financière.
procuration.
réconciliation familiale.
Circonstances de l'annonce:
Annonce d'un cancer, mais aussi de toute maladie grave:
Sida, maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, etc.
Il est souhaitable que le patient ne soit pas seul au moment de l'annonce:
mais accompagné par la personne de confiance ou un membre de la famille.
Prendre le temps de s'asseoir et laisser s'exprimer le patient.
Etre à l'écoute du patient:
Que sait le patient ?
Que veut-il savoir ?
Quel est son langage ?
A-t-il un soutien familial, une personne de confiance ?
Connaît-il un proche atteint de la même maladie ?
Si ce proche est décédé comment s'est passé sa fin de vie ?
Observation du langage non verbal.
Essayer de définir ses peurs, ses croyances, ses convictions.
Connaître les vulnérabilités socio-économiques.
S'enquérir de ce que souhaite le patient.
Savoir ce qu'il veut savoir:
Respecter le souhait du patient:
si le malade veut être tenu dans l'ignorance ne pas lui donner le diagnostic.
un patient peut refuser de savoir.
dans les autres cas, répondre aux préoccupations exprimées.
mais s'il ne pose pas de question est-ce par timidité ou par peur de savoir ?
Certains patients ne peuvent pas supporter psychologiquement la vérité:
la révélation de la vérité risque-t-elle de provoquer le suicide du patient ?
dire à un mourant qu'il va mourir, c'est le tuer deux fois.
dans ce cas l'information peut être délivrée à la "personne de confiance".
L'annonce:
Etablir peu à peu une relation de confiance:
être empathique, bienveillant.
s'adapter aux émotions du patient, rassurer le patient angoissé.
Ne pas faire une annonce trop précoce ou trop brutale:
il faut attendre d'avoir la certitude du diagnostic.
informer sur la suspicion du diagnostic.
puis dans un second temps sur la confirmation du diagnostic.
Délivrer l'information dans un lieu calme:
respecter la confidentialité.
consacrer du temps à l'annonce du diagnostic.
Etre coordonné avec l'avis des autres soignants:
les messages délivrés doivent être cohérents.
Expliquer l'état actuel:
expliquer ce qui est mal compris: l'imagerie, les analyses, ..
éviter le jargon médical.
reformuler le diagnostic.
tumeur peut être compris "tu meurs", morphine peut être compris "mort fine".
expliquer éventuellement en plusieurs étapes.
s'assurer que le patient a bien compris
L'information doit être claire, adaptée au vocabulaire du malade:
il faudra vérifier ultérieurement que le malade a bien compris l'information.
Expliquer le déroulement des événements à venir:
expliquer au patient ce qui sera fait et par qui.
mais ne pas donner un pronostic chiffré en % ou en jours de survie.
laisser toujours une porte ouverte vers un pronostic plus favorable.
échafauder le programme thérapeutique.
Rechercher avec le patient des éléments positifs:
dire que tout sera fait pour soulager les douleurs.
assurer au patient qu'il ne sera pas abandonné.
dire que l'équipe du personnel de santé sera présente pour l'aider.
évoquer les progrès de la recherche.
citer des cas similaires ayant bien évolué.
parler des relations et amis du patient, des projets réalisables, ..
Délivrer les mêmes informations au patient et à son entourage.
Laisser au malade le temps de s'exprimer ou de poser des questions.
Louvoyer dans l'éternel dilemme:
dire toute la vérité sachant que le malade cessera de lutter.
ou dire une partie de la vérité pour que le malade continue de lutter.
Formation du médecin:
Le médecin a un devoir de formation.
L'annonce d'une mauvaise nouvelle nécessite empathie et compassion.
La formation théorique n'est pas suffisante.
Le compagnonnage auprès d'un médecin expérimenté est souhaitable.