CRISE HYPERTENSIVE
C'est la souffrance viscérale qui fait la gravité de la crise hypertensive
Clinique:
Elévation brutale de la TA par rapport aux chiffres habituels:
avec une élévation de plus de 50mm de Hg pour la systolique.
et/ou une élévation de plus de 40mm de Hg pour la diastolique.
Si les chiffres antérieurs sont inconnus, considérer comme crise hypertensive:
une systolique > 18 ou une diastolique > 12.
2 formes cliniques:
poussée tensionnelle simple (9 fois sur 10):
présence de symptômes mineurs.
céphalée, nausées, vomissements, vertiges, acouphènes, épistaxis.
cette forme ne met pas en jeu le pronostic vital.
ou hypertension maligne avec retentissement viscéral (1 fois sur 10):
sur le cerveau.
sur le coeur.
sur les vaisseaux.
sur les reins.
sur l'oeil.
Complications de l'hypertension maligne:
sur le cerveau:
déficit neurologique d'un accident vasculaire cérébral (> 20% des cas).
céphalée inhabituelle.
trouble de la conscience, confusion mentale.
sur l'oeil:
baisse de l'acuité visuelle par atteinte vasculaire rétinienne.
sur le coeur:
dyspnée d'un oedème aigu du poumon (> 20% des cas).
insuffisance coronarienne.
sur les vaisseaux:
dissection aortique
sur le rein:
polyurie et polydipsie d'une hyperangiotensinémie.
asthénie importante.
Alerte L'urgence est due à la souffrance des organes sous pression artérielle élevée |
X à différencier d'un symptôme banal dû à l'HTA, sans retentissement viscéral.
Examens complémentaires:
Fond d'oeil:
rechercher une rétinopathie hypertensive.
Chez une femme enceinte:
rechercher une protéinurie.
Et suivant les signes: métanéphrines, créatininémie, scanner du cerveau, ECG,, ..
Causes:
Phéochromocytome.
Maladie de Cushing.
Cause iatrogène:
corticoïde, triptan, vasoconstricteur du nez, époétine, ..
ou arrêt brutal d'un traitement antihypertenseur.
Cause toxique:
amphétamines, cocaïne, LSD, ecstasy.
Intoxication par la glycyrrhizine, dû à une consommation importante de réglisse.
Attaque de panique.
Eclampsie chez une femme enceinte.
Orientation thérapeutique:
Poussée tensionnelle simple sans signe de souffrance viscérale:
repos complet.
noter la TA d'heure en heure.
faire baisser la tension artérielle progressivement par traitement oral:
prévoir une baisse de 20% en une heure.
débuter par un inhibiteur calcique: nicardipine 20.
entreprendre le bilan de l'hypertension.
Avec signes d'AVC ischémique ou d'insuffisance coronarienne aiguë:
ne pas faire baisser la TA avant l'hospitalisation.
et hospitaliser d'urgence en Unité de Soins Intensifs (USI).
Avec autres signes de souffrance viscérale:
l'hospitalisation est impérative en Unité de Soins Intensifs:
qu'il s'agisse de dissection aortique, d'insuffisance cardiaque, d'éclampsie, .
en attendant l'hospitalisation:
faire baisser une TA qui dépasse 18 ou 20 de systolique.
cette baisse doit être progressive, en 2 à 6 heures.
essayer d'obtenir une pression systolique autour de 16 mm de Hg.
mais éviter une sous-perfusion des organes vitaux.
médicaments utilisables:
nicardipine 20.
mais pas de nifépidine par voie sublinguale à cause de l'effet trop brutal.
furosémide 20mg en iv , si rétention hydrosodée ou oedème pulmonaire.
en cas de réaction anxieuse ajouter bromazépam 6mg 1co. en sublingual.
Hospitaliser également:
la crise hypertensive qui ne se normalise pas.
la crise hypertensive de l'enfant.
la crise hypertensive de la femme enceinte au delà de 16/10.
la crise hypertensive chez un patient sous médicament anticoagulant.
chaque fois qu'il y a un risque pour le cerveau, le coeur, la rétine ou le rein.
______________________________________________________________
nicardipine 20mg: Loxen 20mg
furosémide 20mg: Lasilix 20mg injectable
bromazépam 6mg: Lexomil 8mg
CRISE HYPERTENSIVE
C'est la souffrance viscérale qui fait la gravité de la crise hypertensive
Clinique:
Elévation brutale de la TA par rapport aux chiffres habituels:
avec une élévation de plus de 50mm de Hg pour la systolique.
et/ou une élévation de plus de 40mm de Hg pour la diastolique.
Si les chiffres antérieurs sont inconnus, considérer comme crise hypertensive:
une systolique > 18 ou une diastolique > 12.
2 formes cliniques:
poussée tensionnelle simple (9 fois sur 10):
présence de symptômes mineurs.
céphalée, nausées, vomissements, vertiges, acouphènes, épistaxis.
cette forme ne met pas en jeu le pronostic vital.
ou hypertension maligne avec retentissement viscéral (1 fois sur 10):
sur le cerveau.
sur le coeur.
sur les vaisseaux.
sur les reins.
sur l'oeil.
Complications de l'hypertension maligne:
sur le cerveau:
déficit neurologique d'un accident vasculaire cérébral (> 20% des cas).
céphalée inhabituelle.
trouble de la conscience, confusion mentale.
sur l'oeil:
baisse de l'acuité visuelle par atteinte vasculaire rétinienne.
sur le coeur:
dyspnée d'un oedème aigu du poumon (> 20% des cas).
insuffisance coronarienne.
sur les vaisseaux:
dissection aortique
sur le rein:
polyurie et polydipsie d'une hyperangiotensinémie.
asthénie importante.
Alerte L'urgence est due à la souffrance des organes sous pression artérielle élevée |
X à différencier d'un symptôme banal dû à l'HTA, sans retentissement viscéral.
Examens complémentaires:
Fond d'oeil:
rechercher une rétinopathie hypertensive.
Chez une femme enceinte:
rechercher une protéinurie.
Et suivant les signes: métanéphrines, créatininémie, scanner du cerveau, ECG,, ..
Causes:
Phéochromocytome.
Maladie de Cushing.
Cause iatrogène:
corticoïde, triptan, vasoconstricteur du nez, époétine, ..
ou arrêt brutal d'un traitement antihypertenseur.
Cause toxique:
amphétamines, cocaïne, LSD, ecstasy.
Intoxication par la glycyrrhizine, dû à une consommation importante de réglisse.
Attaque de panique.
Eclampsie chez une femme enceinte.
Orientation thérapeutique:
Poussée tensionnelle simple sans signe de souffrance viscérale:
repos complet.
noter la TA d'heure en heure.
faire baisser la tension artérielle progressivement par traitement oral:
prévoir une baisse de 20% en une heure.
débuter par un inhibiteur calcique: nicardipine 20.
entreprendre le bilan de l'hypertension.
Avec signes d'AVC ischémique ou d'insuffisance coronarienne aiguë:
ne pas faire baisser la TA avant l'hospitalisation.
et hospitaliser d'urgence en Unité de Soins Intensifs (USI).
Avec autres signes de souffrance viscérale:
l'hospitalisation est impérative en Unité de Soins Intensifs:
qu'il s'agisse de dissection aortique, d'insuffisance cardiaque, d'éclampsie, .
en attendant l'hospitalisation:
faire baisser une TA qui dépasse 18 ou 20 de systolique.
cette baisse doit être progressive, en 2 à 6 heures.
essayer d'obtenir une pression systolique autour de 16 mm de Hg.
mais éviter une sous-perfusion des organes vitaux.
médicaments utilisables:
nicardipine 20.
mais pas de nifépidine par voie sublinguale à cause de l'effet trop brutal.
furosémide 20mg en iv , si rétention hydrosodée ou oedème pulmonaire.
en cas de réaction anxieuse ajouter bromazépam 6mg 1co. en sublingual.
Hospitaliser également:
la crise hypertensive qui ne se normalise pas.
la crise hypertensive de l'enfant.
la crise hypertensive de la femme enceinte au delà de 16/10.
la crise hypertensive chez un patient sous médicament anticoagulant.
chaque fois qu'il y a un risque pour le cerveau, le coeur, la rétine ou le rein.
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nicardipine 20mg: Loxen 20mg
furosémide 20mg: Lasilix 20mg injectable
bromazépam 6mg: Lexomil 8mg