HALLUCINATION
Clinique:
C'est, à l'état d'éveil, la perception erronée d'un stimulus qui n'existe pas:
nous ne connaissons de l'hallucination que ce que l'halluciné nous raconte.
l'halluciné est habituellement convaincu de ce qu'il voit.
L'attitude du sujet peut évoquer le diagnostic:
visage figé avec attitude d'écoute.
arrêt brutal de la conversation pour écouter une voix.
coton dans les oreilles.
comportement d'indignation.
Thèmes:
hallucinations auditives (bruits, voix insultantes, rires, musique, ..).
hallucinations visuelles (micropsie, macropsie, zoopsies, visages, ..).
hallucinations gustatives (poison, aliments pourris, ..).
hallucinations olfactives (de parfums, d'excréments, ..).
hallucinations tactiles (frôlements, contacts d'animaux, d'insectes, ..).
hallucinations cénesthésiques (viol à distance, sensation de lévitation, ..).
hallucinations psychiques (ordres imposés à la pensée, ..)
Complications:
l'hallucination a une valeur pronostique sur les troubles psychiatriques à venir.
X à différencier d'une hallucinose: le sujet critique ses intrusions sensorielle.
X à différencier d'une simulation pour obtenir un bénéfice en simulant une maladie.
X ne pas confondre délire et hallucination:
le délirant est acteur, sa conviction est inébranlable, le raisonnement est altéré.
le sujet halluciné est spectateur, et son raisonnement n'est pas toujours altéré.
Examens complémentaires:
Bilan sanguin.
Alcoolémie.
Narcocheck sur urines: pour cannabis, opiacés, cocaïne, amphétamine et ecstasy.
IRM du cerveau.
Electroencéphalogramme.
Ne porter un diagnostic psychiatrique qu'après élimination de maladies organiques.
Causes et corrélations:
Hallucinations physiologiques:
ce sont les hallucinations hypnagogiques, au moment de l'endormissement.
ou les hallucinations hypnopompiques le matin au réveil.
elles ne durent que quelques secondes.
Maladies psychiatriques:
toutes les psychoses, surtout la psychose hallucinatoire chronique.
schizophrénie.
trouble bipolaire.
delirium tremens en cas de sevrage alcoolique mais aussi au cours de l'ivresse.
Maladies neurologiques:
crise d'épilepsie: épilepsie temporale ou épilepsie occipitale, pendant la crise.
confusion mentale: c'est le cas le plus fréquent chez la personne âgée.
démences: Alzheimer, démence à corps de Lévy.
encéphalite.
accident vasculaire cérébral.
tumeur cérébrale.
stress post-traumatique.
maladie de Parkinson.
Isolement sensoriel:
séquestration, navigateur solitaire.
syndrome de Charles Bonnet: hallucinations dues à la baisse d'acuité visuelle.
Médicaments:
zolpiderm (Stilnox).
bétahistidine (Serc).
Drogues hallucinogènes:
cocaïne, chanvre indien, LSD 25, harmine, mandragore,
belladone, jusquiame, datura, brugmansia, sauge divinatoire,
peyotl, ololiuqui, ayahuasca, Psychotria viridis, semence du soleil,
Banisteriopsis caapi, ibogaïne.
et 180 espèces de champignons.
Orientation thérapeutique:
Traitement de la cause.
Traitement symptomatique:
antipsychotique: rispéridone 1, 2 ou 4 mg, à doses progressives jusqu'à 8mg/j.
le psychothérapeute fera ''parler'' les hallucinations, si le contact est possible.
______________________________________________________________
rispéridone: Risperdal 1, 2 ou 4 mg
HALLUCINATION
Clinique:
C'est, à l'état d'éveil, la perception erronée d'un stimulus qui n'existe pas:
nous ne connaissons de l'hallucination que ce que l'halluciné nous raconte.
l'halluciné est habituellement convaincu de ce qu'il voit.
L'attitude du sujet peut évoquer le diagnostic:
visage figé avec attitude d'écoute.
arrêt brutal de la conversation pour écouter une voix.
coton dans les oreilles.
comportement d'indignation.
Thèmes:
hallucinations auditives (bruits, voix insultantes, rires, musique, ..).
hallucinations visuelles (micropsie, macropsie, zoopsies, visages, ..).
hallucinations gustatives (poison, aliments pourris, ..).
hallucinations olfactives (de parfums, d'excréments, ..).
hallucinations tactiles (frôlements, contacts d'animaux, d'insectes, ..).
hallucinations cénesthésiques (viol à distance, sensation de lévitation, ..).
hallucinations psychiques (ordres imposés à la pensée, ..)
Complications:
l'hallucination a une valeur pronostique sur les troubles psychiatriques à venir.
X à différencier d'une hallucinose: le sujet critique ses intrusions sensorielle.
X à différencier d'une simulation pour obtenir un bénéfice en simulant une maladie.
X ne pas confondre délire et hallucination:
le délirant est acteur, sa conviction est inébranlable, le raisonnement est altéré.
le sujet halluciné est spectateur, et son raisonnement n'est pas toujours altéré.
Examens complémentaires:
Bilan sanguin.
Alcoolémie.
Narcocheck sur urines: pour cannabis, opiacés, cocaïne, amphétamine et ecstasy.
IRM du cerveau.
Electroencéphalogramme.
Ne porter un diagnostic psychiatrique qu'après élimination de maladies organiques.
Causes et corrélations:
Hallucinations physiologiques:
ce sont les hallucinations hypnagogiques, au moment de l'endormissement.
ou les hallucinations hypnopompiques le matin au réveil.
elles ne durent que quelques secondes.
Maladies psychiatriques:
toutes les psychoses, surtout la psychose hallucinatoire chronique.
schizophrénie.
trouble bipolaire.
delirium tremens en cas de sevrage alcoolique mais aussi au cours de l'ivresse.
Maladies neurologiques:
crise d'épilepsie: épilepsie temporale ou épilepsie occipitale, pendant la crise.
confusion mentale: c'est le cas le plus fréquent chez la personne âgée.
démences: Alzheimer, démence à corps de Lévy.
encéphalite.
accident vasculaire cérébral.
tumeur cérébrale.
stress post-traumatique.
maladie de Parkinson.
Isolement sensoriel:
séquestration, navigateur solitaire.
syndrome de Charles Bonnet: hallucinations dues à la baisse d'acuité visuelle.
Médicaments:
zolpiderm (Stilnox).
bétahistidine (Serc).
Drogues hallucinogènes:
cocaïne, chanvre indien, LSD 25, harmine, mandragore,
belladone, jusquiame, datura, brugmansia, sauge divinatoire,
peyotl, ololiuqui, ayahuasca, Psychotria viridis, semence du soleil,
Banisteriopsis caapi, ibogaïne.
et 180 espèces de champignons.
Orientation thérapeutique:
Traitement de la cause.
Traitement symptomatique:
antipsychotique: rispéridone 1, 2 ou 4 mg, à doses progressives jusqu'à 8mg/j.
le psychothérapeute fera ''parler'' les hallucinations, si le contact est possible.
______________________________________________________________
rispéridone: Risperdal 1, 2 ou 4 mg