INFECTION GENITALE DE L'HOMME
Les infections génitales chez l'homme sont:
des infections sexuellement transmissibles surtout chez le sujet jeune
ou des infections à point de départ urinaire surtout chez le sujet âgé
Clinique:
Urétrite:
brûlures à la miction.
écoulement urétral.
rougeur du méat.
pas de fièvre.
non traitée elle peut évoluer vers un rétrécissement de l'urètre.
X ne pas confondre avec la cystite.
Orchi-épididymite:
fièvre autour de 39°.
grosse bourse.
chaleur locale.
douleur du testicule ou de l'épididyme à la palpation.
testicule et épididyme peuvent former une seule masse.
le soulèvement du testicule soulage la douleur.
X à différencier de la torsion du testicule non soulagée par le soulèvement.
X à différencier de l'orchite ourlienne, après les oreillons.
Prostatite:
c'est rarement une forme aiguë, mais la forme aiguë est une urgence.
elle est plus souvent chronique.
douleur de la prostate au toucher rectal.
X distinguer prostatite chronique bactérienne et syndrome douloureux pelvien.
Balanite:
prurit et rougeur du gland.
le plus souvent c'est une balanite à Candida, avec son enduit blanc, lait caillé.
les balanites sont plus fréquentes chez les non circoncis.
Ulcération génitale.:
l'herpès débute par des vésicules puis des érosions,sur le gland ou sur la peau.
les lésions de l'herpès sont douloureuses, à type de brûlures.
le chancre syphilitique est indolore, à fond induré.
le chancre mou est peu profond, sensible, le fond est mou.
Condylomes:
sur la peau ou sur les muqueuses.
ils ont l'aspect de verrues: les crêtes de coq.
apparaissent 1 à 8 semaines après le rapport contaminant.
Adénopathie inguinale.
Exoparasites:
gale et pou du pubis.
Examens complémentaires:
C-protéine réactive.
Hémogramme.
1er jet urinaire:
pour recherche de gonocoque:
examen direct et mise en culture ou PCR.
on peut aussi prélever le pus du méat urinaire avec un écouvillon.
et pour recherche de Chlamydia trachomatis:
détection des antigènes bactériens sur une culture de Chlamydia.
PCR du Chlamydia trachomatis.
la sérologie du Chlamydia n'a aucun intérêt.
2è jet urinaire pour un ECBU classique:
pour la recherche des germes des voies urinaires urinaires.
Sérologie de la syphilis.
Prélèvement sur une ulcération de syphilis ou sur une ulcération de chancre mou.
Prélèvement d'enduit blanc sur le gland si on veut une confirmation de candidose;
Sérologie VIH.
Causes et corrélations:
Urétrite:
urétrite aiguë à Gonocoque, 2 à 5 jours après le rapport sexuel.
ou urétrite subaiguë à Chlamydia, 10 à 15 jours après le rapport sexuel.
Gonocoque et Chlamydia, causes les plus fréquentes, peuvent être associés.
l'infection à Chlamydia est asymptomatique dans la moitié des cas.
le mycoplasme ou le trichomonas produisent une urétrite subaiguë.
mycoplasmose et trichomonase apparaissent 1 semaine après contact sexuel.
Orchi-épidydimite:
elle est due à une infection partie de l'urètre, dans ce cas c'est une IST.
ou elle est due à un reflux d'une urine infectée, et c'est une bactérie intestinale.
Prostatite:
c'est une extension d'une IST.
ou une extension d'une infection urinaire avec bactérie intestinale.
Balanite:
c'est le plus souvent une candidose.
le Candida étant un saprophyte, le gland peut être infecté sans contact sexuel.
pour les autres causes, voir balanite.
Ulcération génitale:
herpès, syphilis, lymphogranulomatose vénérienne (Nicolas Favre).
au retour des tropiques: chancre mou et donovanose.
Condylomes:
ils sont dus à diverses souches de Papillomavirus.
Adénopathie inguinale:
rechercher un HIV, une syphilis, une lymphogranulomatose vénérienne.
Prévention:
Vaccination antipapillomavirus.
Préservatifs masculins ou féminins:
à utiliser surtout en cas de partenaires multiples.
les préservatifs protègent de la plupart des IST, mais pas de toutes.
utiliser un préservatif même pour les fellations.
Dépistage du ou des partenaires pour arrêter la chaine de contamination:
c'est au patient à prévenir ses partenaires.
Décalotter le gland au moment de la toilette pour le nettoyer à l'eau.
En France le dépistage systématique des chlamydiases pourrait être envisagé.
Information des jeunes sur les IST.
Orientation thérapeutique:
Abstinence sexuelle ou préservatifs jusqu'à la fin du traitement.
Antibiothérapie en fonction de l'infection.
voir
Chlamydiase génitale
Condylomes
Epididymite
Gonococcie
Herpès génital
Orchi-épididymite
Prostatite
Infections sexuellement transmissibles
Tuberculose uro-génitale
Urétrite
INFECTION GENITALE DE L'HOMME
Les infections génitales chez l'homme sont:
des infections sexuellement transmissibles surtout chez le sujet jeune
ou des infections à point de départ urinaire surtout chez le sujet âgé
Clinique:
Urétrite:
brûlures à la miction.
écoulement urétral.
rougeur du méat.
pas de fièvre.
non traitée elle peut évoluer vers un rétrécissement de l'urètre.
X ne pas confondre avec la cystite.
Orchi-épididymite:
fièvre autour de 39°.
grosse bourse.
chaleur locale.
douleur du testicule ou de l'épididyme à la palpation.
testicule et épididyme peuvent former une seule masse.
le soulèvement du testicule soulage la douleur.
X à différencier de la torsion du testicule non soulagée par le soulèvement.
X à différencier de l'orchite ourlienne, après les oreillons.
Prostatite:
c'est rarement une forme aiguë, mais la forme aiguë est une urgence.
elle est plus souvent chronique.
douleur de la prostate au toucher rectal.
X distinguer prostatite chronique bactérienne et syndrome douloureux pelvien.
Balanite:
prurit et rougeur du gland.
le plus souvent c'est une balanite à Candida, avec son enduit blanc, lait caillé.
les balanites sont plus fréquentes chez les non circoncis.
Ulcération génitale.:
l'herpès débute par des vésicules puis des érosions,sur le gland ou sur la peau.
les lésions de l'herpès sont douloureuses, à type de brûlures.
le chancre syphilitique est indolore, à fond induré.
le chancre mou est peu profond, sensible, le fond est mou.
Condylomes:
sur la peau ou sur les muqueuses.
ils ont l'aspect de verrues: les crêtes de coq.
apparaissent 1 à 8 semaines après le rapport contaminant.
Adénopathie inguinale.
Exoparasites:
gale et pou du pubis.
Examens complémentaires:
C-protéine réactive.
Hémogramme.
1er jet urinaire:
pour recherche de gonocoque:
examen direct et mise en culture ou PCR.
on peut aussi prélever le pus du méat urinaire avec un écouvillon.
et pour recherche de Chlamydia trachomatis:
détection des antigènes bactériens sur une culture de Chlamydia.
PCR du Chlamydia trachomatis.
la sérologie du Chlamydia n'a aucun intérêt.
2è jet urinaire pour un ECBU classique:
pour la recherche des germes des voies urinaires urinaires.
Sérologie de la syphilis.
Prélèvement sur une ulcération de syphilis ou sur une ulcération de chancre mou.
Prélèvement d'enduit blanc sur le gland si on veut une confirmation de candidose;
Sérologie VIH.
Causes et corrélations:
Urétrite:
urétrite aiguë à Gonocoque, 2 à 5 jours après le rapport sexuel.
ou urétrite subaiguë à Chlamydia, 10 à 15 jours après le rapport sexuel.
Gonocoque et Chlamydia, causes les plus fréquentes, peuvent être associés.
l'infection à Chlamydia est asymptomatique dans la moitié des cas.
le mycoplasme ou le trichomonas produisent une urétrite subaiguë.
mycoplasmose et trichomonase apparaissent 1 semaine après contact sexuel.
Orchi-épidydimite:
elle est due à une infection partie de l'urètre, dans ce cas c'est une IST.
ou elle est due à un reflux d'une urine infectée, et c'est une bactérie intestinale.
Prostatite:
c'est une extension d'une IST.
ou une extension d'une infection urinaire avec bactérie intestinale.
Balanite:
c'est le plus souvent une candidose.
le Candida étant un saprophyte, le gland peut être infecté sans contact sexuel.
pour les autres causes, voir balanite.
Ulcération génitale:
herpès, syphilis, lymphogranulomatose vénérienne (Nicolas Favre).
au retour des tropiques: chancre mou et donovanose.
Condylomes:
ils sont dus à diverses souches de Papillomavirus.
Adénopathie inguinale:
rechercher un HIV, une syphilis, une lymphogranulomatose vénérienne.
Prévention:
Vaccination antipapillomavirus.
Préservatifs masculins ou féminins:
à utiliser surtout en cas de partenaires multiples.
les préservatifs protègent de la plupart des IST, mais pas de toutes.
utiliser un préservatif même pour les fellations.
Dépistage du ou des partenaires pour arrêter la chaine de contamination:
c'est au patient à prévenir ses partenaires.
Décalotter le gland au moment de la toilette pour le nettoyer à l'eau.
En France le dépistage systématique des chlamydiases pourrait être envisagé.
Information des jeunes sur les IST.
Orientation thérapeutique:
Abstinence sexuelle ou préservatifs jusqu'à la fin du traitement.
Antibiothérapie en fonction de l'infection.
voir
Chlamydiase génitale
Condylomes
Epididymite
Gonococcie
Herpès génital
Orchi-épididymite
Prostatite
Infections sexuellement transmissibles
Tuberculose uro-génitale
Urétrite