ADENOPATHIES DIFFUSES
A priori, une adénopathie:
apparue depuis < 7 jours est plutôt inflammatoire
évoluant depuis 7 semaines est plutôt tumorale
évoluant depuis > 7 mois est plutôt bénigne
Clinique:
Adénopathie évoquant une origine infectieuse:
adénopathies symétriques, diffuses, chez un sujet jeune.
ou adénopathies molles, mobiles sur le plan profond et sur le plan superficiel.
Adénopathie évoquant une origine tumorale:
adénopathies dures, fixées au plan profond, irrégulières, indolores.
qu'il s'agisse d'adénopathie unique ou d'adénopathies multiples.
La présence d'une splénomégalie est le signe de l'atteinte lymphoïde générale.
Causes et corrélations:
Infectieuses :
mononucléose infectieuse (fréquent).
rubéole (fréquent).
toxoplasmose (fréquent).
adénovirose au cours d'une rhinopharyngite.
autres infections: varicelle, VIH, tuberculose, CMV, brucellose, syphilis.
parasitoses: leishmaniose viscérale, toxoplamose, trypanosomiase africaine.
champignons: histoplasmose.
Prolifératives:
métastases ganglionnaires.
maladie de Hodgkin.
lymphomes malins non hodgkiniens.
leucémie aiguë lymphoblastique, surtout chez l'enfant.
leucémie lymphoïde chronique.
macroglobulinémie de Waldenström.
Autres causes rares:
maladies systémiques: sarcoïdose, lupus érythémateux, Gougerot, ..
maladie de Niemann-Pick.
granulomatose familiale chronique.
Kawasaki chez l'enfant.
certains médicaments: pénicilline, carbamazépine, alkylants, hydantoïne.
En pratique:
rechercher d'abord les adénopathies associées à une éruption.
puis les adénopathies associées à une mononucléose.
puis les hémopathies malignes.
Examens complémentaires: suivant le diagnostic envisagé:
Vitesse de sédimentation, C-réactive protéine.
Hémogramme: il oriente souvent le diagnostic.
Tubertest ou Quantiféron.
Rx du thorax:
recherche d'adénopathies médiastinales.
Echographie du ganglion:
elle peut préciser les dimensions du ganglion.
elle peut montrer si le ganglion est homogène ou présente un centre suppuré.
Echographie abdominale.
Sérodiagnostics:
en première intention: HIV, EBV, toxoplasmose, syphilis.
savoir qu'il n'y aura pas de virage de la sérologie avant le 8e jour de maladie.
mettre le sérum en sérothèque pour titrages ultérieurs.
Biopsie du ganglion:
pour une adénopathie inexpliquée de plus d'un mois.
elle est parfois la seule à pouvoir apporter le diagnostic.
prélever le ganglion le plus gros et entier.
toujours profiter de la biopsie pour demander une culture de BK.
choisir un ganglion autre que axillaire ou inguinal (risque de lymphoedème).
Orientation thérapeutique:
En fonction de la cause.
ADENOPATHIES DIFFUSES
A priori, une adénopathie:
apparue depuis < 7 jours est plutôt inflammatoire
évoluant depuis 7 semaines est plutôt tumorale
évoluant depuis > 7 mois est plutôt bénigne
Clinique:
Adénopathie évoquant une origine infectieuse:
adénopathies symétriques, diffuses, chez un sujet jeune.
ou adénopathies molles, mobiles sur le plan profond et sur le plan superficiel.
Adénopathie évoquant une origine tumorale:
adénopathies dures, fixées au plan profond, irrégulières, indolores.
qu'il s'agisse d'adénopathie unique ou d'adénopathies multiples.
La présence d'une splénomégalie est le signe de l'atteinte lymphoïde générale.
Causes et corrélations:
Infectieuses :
mononucléose infectieuse (fréquent).
rubéole (fréquent).
toxoplasmose (fréquent).
adénovirose au cours d'une rhinopharyngite.
autres infections: varicelle, VIH, tuberculose, CMV, brucellose, syphilis.
parasitoses: leishmaniose viscérale, toxoplamose, trypanosomiase africaine.
champignons: histoplasmose.
Prolifératives:
métastases ganglionnaires.
maladie de Hodgkin.
lymphomes malins non hodgkiniens.
leucémie aiguë lymphoblastique, surtout chez l'enfant.
leucémie lymphoïde chronique.
macroglobulinémie de Waldenström.
Autres causes rares:
maladies systémiques: sarcoïdose, lupus érythémateux, Gougerot, ..
maladie de Niemann-Pick.
granulomatose familiale chronique.
Kawasaki chez l'enfant.
certains médicaments: pénicilline, carbamazépine, alkylants, hydantoïne.
En pratique:
rechercher d'abord les adénopathies associées à une éruption.
puis les adénopathies associées à une mononucléose.
puis les hémopathies malignes.
Examens complémentaires: suivant le diagnostic envisagé:
Vitesse de sédimentation, C-réactive protéine.
Hémogramme: il oriente souvent le diagnostic.
Tubertest ou Quantiféron.
Rx du thorax:
recherche d'adénopathies médiastinales.
Echographie du ganglion:
elle peut préciser les dimensions du ganglion.
elle peut montrer si le ganglion est homogène ou présente un centre suppuré.
Echographie abdominale.
Sérodiagnostics:
en première intention: HIV, EBV, toxoplasmose, syphilis.
savoir qu'il n'y aura pas de virage de la sérologie avant le 8e jour de maladie.
mettre le sérum en sérothèque pour titrages ultérieurs.
Biopsie du ganglion:
pour une adénopathie inexpliquée de plus d'un mois.
elle est parfois la seule à pouvoir apporter le diagnostic.
prélever le ganglion le plus gros et entier.
toujours profiter de la biopsie pour demander une culture de BK.
choisir un ganglion autre que axillaire ou inguinal (risque de lymphoedème).
Orientation thérapeutique:
En fonction de la cause.