PARENTS MALTRAITES (fréquent)
L'enfant roi, n'est pas violent, mais on lui doit tout
L'enfant tyran est violent, il n'accepte pas les frustrations
Clinique:
Age et sexe:
début > 7 ans, pic de fréquence entre 12 et 18 ans, surtout chez les garçons.
l'incidence est mal connue, la maltraitance des parents reste secrète.
Maltraitance psychologique:
menaces verbales, insultes, chantage, humiliations.
moqueries sur les croyances ou sur la religion.
attitude de mépris et de supériorité.
incitation au suicide.
la violence avec des mots peut annoncer la violence avec des gestes.
mais il y a des mots qui font plus mal que des coups.
Maltraitance physique.
dégradation d'objets appartenant aux parents.
parfois agression physique par un enfant tyrannique.
enfermement d'un parent.
menace avec un couteau, menace de mort.
l'agressivité peut aller jusqu'au viol de la mère par l'adolescent ou au meurtre.
Maltraitance financière:
vol de l'argent des parents.
Maltraitance par négligence:
abandon des parents âgés en difficulté.
refus de soins médicaux aux parents.
Automutilation:
elle peut aussi être un moyen d'agresser les parents.
Maltraitances cachées:
les parents ont tendance à ne pas révéler l'agressivité de leurs enfants.
ils ont le sentiment d'avoir échoué là où les autres réussissent.
le problème ne gênant pas la société, il reste intrafamilial.
Causes et corrélations:
Chez les parents:
déviances éducatives, mère exclusive.
père absent, absence de référence à un tuteur.
parents excessivement permissif.
familles éclatées, conflit avec un beau-père qui rejette les enfants.
Chez les enfants:
trouble du développement avec retard mental.
syndrome hyperkinétique de l'enfant
anxiété généralisée, trouble obsessionnel compulsif.
adolescent consommateur de drogue ou d'alcool.
difficultés relationnelles chez l'adolescent.
enfant lui-même confronté à la violence des parents.
influence d'une société violente dans le sport, la politique, les actualités.
Prévention:
Education démocratique.
fermeté sur les limites à ne pas franchir, définir l'inacceptable.
établir une ambiance de confiance et de compréhension.
prise en compte du point de vue de l'enfant et explication des conséquences:
par exemple sur le temps consacré aux écrans.
apprentissage de la résolution des conflits.
environnement affectif, ne jamais dire: tu n'est plus mon fils, je ne t'aime plus, ..
demeurer disponible, avec un minimum de présence pour rassurer l'enfant.
faire confiance à l'enfant et lui donner de plus en plus de responsabilités.
communiquer, s'intéresser à ce que fait l'enfant et l'encourager.
le féliciter pour chaque réussite, même minime.
accepter son besoin progressif d'indépendance.
l'adolescent a besoin de s'opposer aux parents pour devenir adulte.
mais cette opposition doit être une opposition entre individus civilisés.
ne pas vouloir faire de l'enfant un clone de soi-même, accepter sa différence.
Les parents doivent être une référence et donner l'exemple:
ne pas fumer soi-même si on interdit à l'adolescent de fumer.
L'éducation, toutefois ne prévient pas toutes les violences filio-parentales.
Orientation thérapeutique:
Groupes de paroles entre parents:
ils permettent de voir comment les autres résolvent les problèmes.
Thérapie familiale:
quand l'enfant fait tout ce qu'il veut, il est trop tard pour s'en sortir seul.
les résistances au changement sont tenaces.
et un changement de comportement ne s'obtient pas du jour au lendemain.
Action éducative en milieu ouvert:
un éducateur se rend dans la famille et l'observe.
puis il propose un programme à mettre en oeuvre.
Séparation de l'enfant:
placement dans un internat, dans un lieu proche ou éloigné de la famille.
Appel téléphonique:
appel du 119
ou appel de la police le 17, mais il rare que les parents portent plainte.
Intervention judiciaire dans les cas graves:
les parents maltraités par leurs adolescents peuvent saisir le juge des enfants.
ce sont les parents qui doivent porter plainte directement au juge des enfants.
l'enfant peut être pris en charge par le juge.
PARENTS MALTRAITES (fréquent)
L'enfant roi, n'est pas violent, mais on lui doit tout
L'enfant tyran est violent, il n'accepte pas les frustrations
Clinique:
Age et sexe:
début > 7 ans, pic de fréquence entre 12 et 18 ans, surtout chez les garçons.
l'incidence est mal connue, la maltraitance des parents reste secrète.
Maltraitance psychologique:
menaces verbales, insultes, chantage, humiliations.
moqueries sur les croyances ou sur la religion.
attitude de mépris et de supériorité.
incitation au suicide.
la violence avec des mots peut annoncer la violence avec des gestes.
mais il y a des mots qui font plus mal que des coups.
Maltraitance physique.
dégradation d'objets appartenant aux parents.
parfois agression physique par un enfant tyrannique.
enfermement d'un parent.
menace avec un couteau, menace de mort.
l'agressivité peut aller jusqu'au viol de la mère par l'adolescent ou au meurtre.
Maltraitance financière:
vol de l'argent des parents.
Maltraitance par négligence:
abandon des parents âgés en difficulté.
refus de soins médicaux aux parents.
Automutilation:
elle peut aussi être un moyen d'agresser les parents.
Maltraitances cachées:
les parents ont tendance à ne pas révéler l'agressivité de leurs enfants.
ils ont le sentiment d'avoir échoué là où les autres réussissent.
le problème ne gênant pas la société, il reste intrafamilial.
Causes et corrélations:
Chez les parents:
déviances éducatives, mère exclusive.
père absent, absence de référence à un tuteur.
parents excessivement permissif.
familles éclatées, conflit avec un beau-père qui rejette les enfants.
Chez les enfants:
trouble du développement avec retard mental.
syndrome hyperkinétique de l'enfant
anxiété généralisée, trouble obsessionnel compulsif.
adolescent consommateur de drogue ou d'alcool.
difficultés relationnelles chez l'adolescent.
enfant lui-même confronté à la violence des parents.
influence d'une société violente dans le sport, la politique, les actualités.
Prévention:
Education démocratique.
fermeté sur les limites à ne pas franchir, définir l'inacceptable.
établir une ambiance de confiance et de compréhension.
prise en compte du point de vue de l'enfant et explication des conséquences:
par exemple sur le temps consacré aux écrans.
apprentissage de la résolution des conflits.
environnement affectif, ne jamais dire: tu n'est plus mon fils, je ne t'aime plus, ..
demeurer disponible, avec un minimum de présence pour rassurer l'enfant.
faire confiance à l'enfant et lui donner de plus en plus de responsabilités.
communiquer, s'intéresser à ce que fait l'enfant et l'encourager.
le féliciter pour chaque réussite, même minime.
accepter son besoin progressif d'indépendance.
l'adolescent a besoin de s'opposer aux parents pour devenir adulte.
mais cette opposition doit être une opposition entre individus civilisés.
ne pas vouloir faire de l'enfant un clone de soi-même, accepter sa différence.
Les parents doivent être une référence et donner l'exemple:
ne pas fumer soi-même si on interdit à l'adolescent de fumer.
L'éducation, toutefois ne prévient pas toutes les violences filio-parentales.
Orientation thérapeutique:
Groupes de paroles entre parents:
ils permettent de voir comment les autres résolvent les problèmes.
Thérapie familiale:
quand l'enfant fait tout ce qu'il veut, il est trop tard pour s'en sortir seul.
les résistances au changement sont tenaces.
et un changement de comportement ne s'obtient pas du jour au lendemain.
Action éducative en milieu ouvert:
un éducateur se rend dans la famille et l'observe.
puis il propose un programme à mettre en oeuvre.
Séparation de l'enfant:
placement dans un internat, dans un lieu proche ou éloigné de la famille.
Appel téléphonique:
appel du 119
ou appel de la police le 17, mais il rare que les parents portent plainte.
Intervention judiciaire dans les cas graves:
les parents maltraités par leurs adolescents peuvent saisir le juge des enfants.
ce sont les parents qui doivent porter plainte directement au juge des enfants.
l'enfant peut être pris en charge par le juge.