DEFICIT COGNITIF LEGER ou Mild Cognitive Impairment (MCI)
Le trouble cognitif n'est pas une maladie c'est un symptôme
Dans le trouble cognitif léger le fonctionnement quotidien n'est pas altéré
Dans le trouble cognitif majeur (démence) le fonctionnement quotidien est altéré
Clinique:
Age:
à partir de l'âge de 50 ans.
Baisse des performances cognitives en comparaison des sujets du même âge:
mais le patient est capable de gérer les activités de la vie quotidienne.
installation progressive.
le sujet a des difficultés pour retrouver les données qu'il a encodées.
la vitesse du traitement de l'information est diminuée.
l'attention est plus difficile à soutenir, même s'il n'y a pas d'interférence.
la mémoire de travail est diminuée.
le patient est conscient qu'il a un trouble de la mémoire.
la confirmation des troubles de mémoire par les proches est plus fiable.
les tests de mémoire sont perturbés, mais le Mini Mental Test est normal.
parfois autres déclins cognitifs: langage, habiletés visuo-spatiales, praxies.
Forme sans signe péjoratif associé:
la plainte des troubles de la mémoire est le seul symptôme.
ces sujets ont peu de risque de faire un Alzheimer.
le déficit peut s'améliorer si la cause est traitée et par des exercices intensifs.
pas de ralentissement de la marche en faisant faire un exercice mental.
Forme avec signes péjoratifs associés:
antécédent familial de maladie d'Alzheimer.
agnosognosie, le patient est amnésique mais ne se plaint pas de sa mémoire.
le sujet ne retrouve pas ce qu'il a oublié, lorsqu'on lui fournit un indice.
il est incapable d'encoder de nouvelles données.
le jugement et le raisonnement peuvent être affectés.
association de dépression, d'anxiété, d'irritabilité, ou d'apathie.
troubles du sommeil.
aggravation des troubles mnésiques de 6 mois en 6 mois.
ralentissement au cours de la marche en faisant faire un exercice mental.
Pronostic:
50% des cas de déficit cognitifs légers évoluent vers la démence en 5 ans.
X différent du vieillissement physiologique, avec possibilité d'encodage conservée.
Examens complémentaires:
Bilan de la mémoire:
dans un service assurant la Consultation Mémoire de Proximité (CMP).
ou dans un Centre Mémoire de Ressources et Recherche (CMRR).
pour vérifier si la plainte est objective et s'il s'agit d'un état prédémentiel.
En cas de déclin cognitif avéré:
CRP.
hémogramme.
glycémie.
calcémie.
débit de filtration rénale.
ionogramme.
TSH.
sérologies du VIH, de la syphilis, de la maladie de Lyme.
dosage des folates, de la B12, de la vitamine D.
IRM du cerveau: recherche de lésions vasculaires, volume de l'hippocampe.
Causes et corrélations:
Dépression nerveuse:
mauvais état affectif, le sujet n'a pas envie d'encoder.
Séquelle d'une affection cérébrale, souvent après plusieurs mois de latence:
traumatisme crânien.
accident vasculaire cérébral.
Facteurs favorisant le déficit mnésique:
faible niveau de scolarité en bas âge.
niveau socio-culturel bas et peu d'aptitude à manipuler des concepts.
faible réserve cognitive.
solitude.
une durée du sommeil trop courte < 4 heures, ou trop longue > 10 heures.
l'apnée du sommeil a aussi un effet néfaste sur le cerveau.
vitesse de l'onde de pouls élevée, signe de rigidité artérielle.
diminution du flux sanguin cérébral au cours de l'insuffisance cardiaque.
autres pathologies associées: hypertension artérielle, diabète, ..
déficits sensoriels: le déficit auditif et surtout le déficit visuel.
déficit en folates, B12, vitamine D.
médicaments: anticholinergiques, benzodiazépines, anesthésiques du cerveau.
alcoolisme et tabagisme.
Prévention:
Le niveau de scolarité:
s'il est élevé, il retarde le déclin cognitif.
L'entraînement du cerveau peut améliorer les performances cognitives:
la plasticité du cerveau permet l'acquisition de nouvelles connaissances.
les neurones restants peuvent assurer la fonction de neurones disparus.
un style de vie actif maintient la réserve cognitive.
sortir de la routine, se confronter à des situations nouvelles.
jeux de société qui développent la vitesse de traitement des informations.
Les relations sociales:
éviter l'isolement.
maintenir les liens avec les amis.
adhérer à des associations, à des groupes de marche, etc.
Le statut marital:
la vie avec un conjoint permet de mieux conserver les informations.
Corriger les pathologies qui favorisent le déclin:
diabète, hypertension, hypotension, dyslipémie, stress, ..
corriger les facteurs de risque cardiovasculaires.
et revoir les traitements: éviter les anticholinergiques, les benzodiazépines, ..
Le type de personnalité:
un sujet flexible décline plus tard qu'un sujet rigide.
l'apathie est nocive, elle altère les rapports sociaux.
L'exercice physique régulier:
il aurait un impact positif sur la mémoire, la vitesse d'exécution et l'attention.
La durée du sommeil:
elle devrait se situer entre 7 et 8 heures.
Supprimer les toxiques:
alcool, tabac, cannabis.
La nutrition pourrait avoir une action préventive:
régime méditerranéen, riche en poisson, fruits de mer, légumes et fruits.
l'action des vitamines C, E, B6, B12, ou des antioxydants semble favorable.
mais ces éléments ne semblent actifs que s'ils sont intégrés aux aliments.
(si ces produits sont ajoutés à l'alimentation ils n'ont aucun effet)
les acides gras trans, l'acide palmitique sont plutôt défavorables.
Les exercices de mémoire à domicile:
voir mémoire (exercices).
Orientation thérapeutique:
Traitement étiologique:
utiliser tous les moyens de prévention ci-dessus.
faire un test avec un antidépresseur si une dépression est suspectée.
Ateliers de stimulation cognitive chez un orthophoniste:
ils se déroulent sur 10 à 12 séances, au rythme de 1 séance par mois.
exercices d'orientation dans le temps.
exercices d'orientation dans l'espace.
revue de presse et discussion sur un événement.
exercices sur un thème imposé: classification, vocabulaire, ..
DEFICIT COGNITIF LEGER ou Mild Cognitive Impairment (MCI)
Le trouble cognitif n'est pas une maladie c'est un symptôme
Dans le trouble cognitif léger le fonctionnement quotidien n'est pas altéré
Dans le trouble cognitif majeur (démence) le fonctionnement quotidien est altéré
Clinique:
Age:
à partir de l'âge de 50 ans.
Baisse des performances cognitives en comparaison des sujets du même âge:
mais le patient est capable de gérer les activités de la vie quotidienne.
installation progressive.
le sujet a des difficultés pour retrouver les données qu'il a encodées.
la vitesse du traitement de l'information est diminuée.
l'attention est plus difficile à soutenir, même s'il n'y a pas d'interférence.
la mémoire de travail est diminuée.
le patient est conscient qu'il a un trouble de la mémoire.
la confirmation des troubles de mémoire par les proches est plus fiable.
les tests de mémoire sont perturbés, mais le Mini Mental Test est normal.
parfois autres déclins cognitifs: langage, habiletés visuo-spatiales, praxies.
Forme sans signe péjoratif associé:
la plainte des troubles de la mémoire est le seul symptôme.
ces sujets ont peu de risque de faire un Alzheimer.
le déficit peut s'améliorer si la cause est traitée et par des exercices intensifs.
pas de ralentissement de la marche en faisant faire un exercice mental.
Forme avec signes péjoratifs associés:
antécédent familial de maladie d'Alzheimer.
agnosognosie, le patient est amnésique mais ne se plaint pas de sa mémoire.
le sujet ne retrouve pas ce qu'il a oublié, lorsqu'on lui fournit un indice.
il est incapable d'encoder de nouvelles données.
le jugement et le raisonnement peuvent être affectés.
association de dépression, d'anxiété, d'irritabilité, ou d'apathie.
troubles du sommeil.
aggravation des troubles mnésiques de 6 mois en 6 mois.
ralentissement au cours de la marche en faisant faire un exercice mental.
Pronostic:
50% des cas de déficit cognitifs légers évoluent vers la démence en 5 ans.
X différent du vieillissement physiologique, avec possibilité d'encodage conservée.
Examens complémentaires:
Bilan de la mémoire:
dans un service assurant la Consultation Mémoire de Proximité (CMP).
ou dans un Centre Mémoire de Ressources et Recherche (CMRR).
pour vérifier si la plainte est objective et s'il s'agit d'un état prédémentiel.
En cas de déclin cognitif avéré:
CRP.
hémogramme.
glycémie.
calcémie.
débit de filtration rénale.
ionogramme.
TSH.
sérologies du VIH, de la syphilis, de la maladie de Lyme.
dosage des folates, de la B12, de la vitamine D.
IRM du cerveau: recherche de lésions vasculaires, volume de l'hippocampe.
Causes et corrélations:
Dépression nerveuse:
mauvais état affectif, le sujet n'a pas envie d'encoder.
Séquelle d'une affection cérébrale, souvent après plusieurs mois de latence:
traumatisme crânien.
accident vasculaire cérébral.
Facteurs favorisant le déficit mnésique:
faible niveau de scolarité en bas âge.
niveau socio-culturel bas et peu d'aptitude à manipuler des concepts.
faible réserve cognitive.
solitude.
une durée du sommeil trop courte < 4 heures, ou trop longue > 10 heures.
l'apnée du sommeil a aussi un effet néfaste sur le cerveau.
vitesse de l'onde de pouls élevée, signe de rigidité artérielle.
diminution du flux sanguin cérébral au cours de l'insuffisance cardiaque.
autres pathologies associées: hypertension artérielle, diabète, ..
déficits sensoriels: le déficit auditif et surtout le déficit visuel.
déficit en folates, B12, vitamine D.
médicaments: anticholinergiques, benzodiazépines, anesthésiques du cerveau.
alcoolisme et tabagisme.
Prévention:
Le niveau de scolarité:
s'il est élevé, il retarde le déclin cognitif.
L'entraînement du cerveau peut améliorer les performances cognitives:
la plasticité du cerveau permet l'acquisition de nouvelles connaissances.
les neurones restants peuvent assurer la fonction de neurones disparus.
un style de vie actif maintient la réserve cognitive.
sortir de la routine, se confronter à des situations nouvelles.
jeux de société qui développent la vitesse de traitement des informations.
Les relations sociales:
éviter l'isolement.
maintenir les liens avec les amis.
adhérer à des associations, à des groupes de marche, etc.
Le statut marital:
la vie avec un conjoint permet de mieux conserver les informations.
Corriger les pathologies qui favorisent le déclin:
diabète, hypertension, hypotension, dyslipémie, stress, ..
corriger les facteurs de risque cardiovasculaires.
et revoir les traitements: éviter les anticholinergiques, les benzodiazépines, ..
Le type de personnalité:
un sujet flexible décline plus tard qu'un sujet rigide.
l'apathie est nocive, elle altère les rapports sociaux.
L'exercice physique régulier:
il aurait un impact positif sur la mémoire, la vitesse d'exécution et l'attention.
La durée du sommeil:
elle devrait se situer entre 7 et 8 heures.
Supprimer les toxiques:
alcool, tabac, cannabis.
La nutrition pourrait avoir une action préventive:
régime méditerranéen, riche en poisson, fruits de mer, légumes et fruits.
l'action des vitamines C, E, B6, B12, ou des antioxydants semble favorable.
mais ces éléments ne semblent actifs que s'ils sont intégrés aux aliments.
(si ces produits sont ajoutés à l'alimentation ils n'ont aucun effet)
les acides gras trans, l'acide palmitique sont plutôt défavorables.
Les exercices de mémoire à domicile:
voir mémoire (exercices).
Orientation thérapeutique:
Traitement étiologique:
utiliser tous les moyens de prévention ci-dessus.
faire un test avec un antidépresseur si une dépression est suspectée.
Ateliers de stimulation cognitive chez un orthophoniste:
ils se déroulent sur 10 à 12 séances, au rythme de 1 séance par mois.
exercices d'orientation dans le temps.
exercices d'orientation dans l'espace.
revue de presse et discussion sur un événement.
exercices sur un thème imposé: classification, vocabulaire, ..