MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE (rare)
Clinique:
Age:
généralement après 60 ans.
Chez un sujet atteint d'une arthrose cervicale.
Douleurs:
cervicalgie isolée.
ou névralgie brachiale.
ou névralgie cervico-brachiale.
la douleur peut être aggravée par la toux ou par une manoeuvre de Valsalva.
Il s'agit d'une douleur mécanique.
la douleur est le symptôme le plus fréquent au début.
Troubles sensitifs:
paresthésies des mains.
ou paresthésies des pieds.
ou perte de la dextérité, lâchage des objets de la main, difficulté à écrire.
ou impression de marcher sur du coton.
Troubles moteurs:
faiblesse des membres supérieurs.
ou faiblesse des membres inférieurs, avec signes pyramidaux à l'examen.
fatigabilité à la marche et démarche instable.
Les déficits sont asymétriques.
Test:
mobiliser le rachis cervical en flexion, extension, inclinaison et rotation.
relever la limitation de l'amplitude des mouvements.
et relever les mouvements qui reproduisent les symptômes;
Evolution:
c'est une évolution lente et progressive sur des mois ou des années.
plus tard on peut voir des troubles sphinctériens: perte des urines et des selles.
sans traitement la myélopathie cervicale pourrait évoluer vers une tétraplégie.
X ne pas confondre avec une sclérose latérale amyotrophique.
X ne pas confondre avec une sclérose en plaques.
X ne pas confondre avec une tumeur du cerveau.
X ne pas confondre avec une hydrocéphalie à pression normale.
X ne pas confondre avec une syringomyélie.
Examens complémentaires:
IRM avec mesure des dimensions du canal médullaire cervical:
si c'est pour analyser la structure osseuse, un scanner cervical est préférable.
Electromyographie des nerfs situés en aval de la compression:
en cas de souffrance d'une racine nerveuse.
Causes:
Compression de la moelle épinière dans le canal cervical:
par protrusion d'un disque cervical.
ou par ostéophytose vertébrale du rachis cervical.
ou par hypertrophie ou calcification du ligament jaune.
ou par ossification du ligament longitudinal postérieur.
ou par un spondylolisthésis d'une cervicale.
ou par un kyste articulaire postérieur.
Facteurs favorisants:
canal cervical étroit constitutionnel.
traumatisme du rachis cervical en hyperflexion ou en hyperextension.
Orientation thérapeutique:
Alerte Libérer la compression avant que des séquelles irréversibles s'installent. |
Forme mineure:
prescrire du paracétamol et des AINS.
et un collier en mousse.
Forme plus sévère:
immobilisation du rachis cervical, quelques jours, dans une minerve rigide.
cette technique peut servir de test diagnostique.
elle peut aussi être réservée aux patients inopérables.
mais une immobilisation prolongée provoque une fonte musculaire.
Chirurgie décompressive de la moelle épinière:
c'est le seul traitement efficace.
Eviter:
les sports de contact.
ou un traitement par manipulations vertébrales.
MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE (rare)
Clinique:
Age:
généralement après 60 ans.
Chez un sujet atteint d'une arthrose cervicale.
Douleurs:
cervicalgie isolée.
ou névralgie brachiale.
ou névralgie cervico-brachiale.
la douleur peut être aggravée par la toux ou par une manoeuvre de Valsalva.
Il s'agit d'une douleur mécanique.
la douleur est le symptôme le plus fréquent au début.
Troubles sensitifs:
paresthésies des mains.
ou paresthésies des pieds.
ou perte de la dextérité, lâchage des objets de la main, difficulté à écrire.
ou impression de marcher sur du coton.
Troubles moteurs:
faiblesse des membres supérieurs.
ou faiblesse des membres inférieurs, avec signes pyramidaux à l'examen.
fatigabilité à la marche et démarche instable.
Les déficits sont asymétriques.
Test:
mobiliser le rachis cervical en flexion, extension, inclinaison et rotation.
relever la limitation de l'amplitude des mouvements.
et relever les mouvements qui reproduisent les symptômes;
Evolution:
c'est une évolution lente et progressive sur des mois ou des années.
plus tard on peut voir des troubles sphinctériens: perte des urines et des selles.
sans traitement la myélopathie cervicale pourrait évoluer vers une tétraplégie.
X ne pas confondre avec une sclérose latérale amyotrophique.
X ne pas confondre avec une sclérose en plaques.
X ne pas confondre avec une tumeur du cerveau.
X ne pas confondre avec une hydrocéphalie à pression normale.
X ne pas confondre avec une syringomyélie.
Examens complémentaires:
IRM avec mesure des dimensions du canal médullaire cervical:
si c'est pour analyser la structure osseuse, un scanner cervical est préférable.
Electromyographie des nerfs situés en aval de la compression:
en cas de souffrance d'une racine nerveuse.
Causes:
Compression de la moelle épinière dans le canal cervical:
par protrusion d'un disque cervical.
ou par ostéophytose vertébrale du rachis cervical.
ou par hypertrophie ou calcification du ligament jaune.
ou par ossification du ligament longitudinal postérieur.
ou par un spondylolisthésis d'une cervicale.
ou par un kyste articulaire postérieur.
Facteurs favorisants:
canal cervical étroit constitutionnel.
traumatisme du rachis cervical en hyperflexion ou en hyperextension.
Orientation thérapeutique:
Alerte Libérer la compression avant que des séquelles irréversibles s'installent. |
Forme mineure:
prescrire du paracétamol et des AINS.
et un collier en mousse.
Forme plus sévère:
immobilisation du rachis cervical, quelques jours, dans une minerve rigide.
cette technique peut servir de test diagnostique.
elle peut aussi être réservée aux patients inopérables.
mais une immobilisation prolongée provoque une fonte musculaire.
Chirurgie décompressive de la moelle épinière:
c'est le seul traitement efficace.
Eviter:
les sports de contact.
ou un traitement par manipulations vertébrales.